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Pierre Jean Jouve
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Dictionnaire Pierre Jean Jouve

Fernand Desprès
dit A. Desbois
(1879-1949)

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Notice


Artisan cordonnier né dans le Berry, autodidacte, Fernand Desprès s’installe à Paris et abandonne tout travail manuel pour se consacrer à la politique et au journalisme. Il commence à fréquenter les milieux libertaires et fait la connaissance de Jean-Baptiste Vigo (dit Miguel Almereyda), l’un des fondateurs du Bonnet rouge. Il collabore  au Libertaire, à La Guerre sociale, à La Bataille syndicaliste où il fait la connaissance d’Henri Guilbeaux. Compromis dans des affaires de détention et de fabrica­tion d’explosifs (1901)  et de faux mandats internationaux (1909), il bénéficie par deux fois de non-lieux. En 1912, il se consacre à La Bataille syndicaliste. Ins­crit au carnet B, il en devient un des principaux rédacteurs sous le pseudonyme d’A. Desbois mais il présente avec Marcelle Capy sa démission du journal, devenu La Bataille, et cela en raison de sa ligne « Union sacrée » qui lui interdit de prendre la défense de Romain Rolland en août 1915.  En 1918 – 1919, à la suite d’un séjour à Genève chez R. Rolland, à qui il a rendu une visite clandestine, il est inculpé d’intelligence avec l’ennemi. Poursuivi devant le 3ème tribunal de guerre de la Seine, il bénéficie à nouveau d’un non-lieu. De janvier 1918 à octobre 1920, il collabore à L'Avenir international, et d’avril à mai 1918 à La Plèbe, revue internationaliste harcelée par la censure et bien­tôt interdite, qu’il dirige avec Marcel Martinet et Jean de Saint-Prix.

Après la guerre il mène une carrière mou­vementée au parti communiste. Militant très actif à la 20ème section de la Fédération de la Seine, il collabore à L’Interna­tionale et à L'Humanité dont il est administrateur. En octobre 1922, il est délégué au 11ème congrès du Parti communiste ; on le retrouve en 1926  membre de la commis­sion coloniale. En 1932, le Parti Communiste le pré­sente aux élections législatives de Fontenay-le-Comte (Vendée). Il travaille plus tard comme correcteur d’imprimerie tout en collaborant aux rubriques judiciaires et littéraires de L'Humanité. Au début de la guerre, il quitte Paris pour se rendre à Nice.

Au moment de sa mort en 1949, il travaillait à la radiodiffusion d’Alger.





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Notice de Roland Roudil

Page réalisée par Jean-Paul Louis-Lambert

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Sous la Responsabilité de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert

Première mise en ligne : 27 avril 2012