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Fondé
en 1868 par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène, ce quotidien est
à l’origine de sensibilité monarchiste. Supprimé par la Commune, en
même temps que Le Figaro, il reparaît à Versailles et devient
bonapartiste et anti-républicain ensuite et se rallie à la cause
légitimiste en 1879. Repris en 1882, par Arthur Meyer, il devient le
journal mondain, politique et littéraire de la bonne société.
De haute tenue littéraire, essentiellement lu par l'aristocratie et la
haute bourgeoisie, il fait état d’échos mondains, de la vie des salons
parisiens, des villes d’eaux et des cours étrangères. Contes et
nouvelles y tiennent plus de place que la politique et les faits
divers. Il compte parmi ses collaborateurs des écrivains tels que
Barbey d'Aurevilly, J.-K. Huysmans, G. de Maupassant, O. Mirbeau.
Il compte dans ses pages les premières chroniques cinématographiques
dès mars 1916. Cet organe de presse disparaît en 1929, absorbé par Le
Figaro.
Roland Roudil
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