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Journal nationaliste et antiparlementaire, lancé en 1884
par Sam Chamberlain, il mène
de grandes campagnes contre les « affaires ». Racheté par Maurice Bunau-Varilla, porté par une
publicité efficace, le ton accrocheur des articles et la mise en valeur
des reportages, il tire à un million d’exemplaires à la veille de
1914, devenant l’un des quatre grands quotidiens avec Le Petit Journal, Le Petit Parisien et Le Journal dans les années 1910 et
1920.
Après la Première Guerre mondiale, Le Matin,
nationaliste et laïque, s’oriente progressivement vers l’extrême-droite
pour devenir dans l’entre-deux-guerres antiparlementaire et
anticommuniste.
Roland Roudil
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