Site Pierre Jean Jouve
|
|||||||||||||
Retour à la page d'accueil Hommages et Créations |
Jean-Marc Franzoni Poèmes |
||||||||||||
1969 |
Prodrome ou l’ami clandestin |
||||||||||||
Prodrome ou l’ami clandestin |
L’écriture ou l’initiation au silence tel fut l’avis de l’homme affolé par la futilité des mots. A partir de ces phrases inscrites avec ténacité conduites avec peine dans le brouillard rétréci de la page qui parle toujours qui n’en a jamais fini de ressasser les mêmes questions avec les mêmes mots ? En quoi ces filaments noirs sortis de quelque idée confuse et peur hagarde sauront dire ce qu’il y à dire Mais qui donc ici persiste à tenir tête à la vie et qui inscrit ce qui déjà s’efface ? |
||||||||||||
Prodrome ou l’ami clandestin |
L’arc tendu en vue de l’ultime nuit je vous annonce ma mort qui sera douce Les courants d’air ont tout mis en ordre peut-être que déjà l’homme se perd dans ta peur Cette Nuit indulgente – parfaitement tendre profondément femelle renoue avec le fascinant – le furtif pacte originel Déjà la terre sur lui et le ciel qui se renverse Quand l’arbre a fini de subir les forces inconscientes que lui reste-t-il d’autre à faire que de vivre par-devers la ruine dans l’attente de la joie Tu m’accompagnes sur la pente du retour Poésie sans oublier l’homme aux abeilles rageuses qui te saura gré de cette force laissée au hasard Faut-il vivre recroquevillé Faut-il vivre un peu pour soi pour garder quelque chose de cette minute fraternelle ? Par delà les doutes et la contradiction I est l’espace d’un pur instant. |
||||||||||||
Sans Titre par Attila Biro |
|||||||||||||
1970 |
Le secret changement |
||||||||||||
Le secret changement |
Lecteur irritable
redescend un peu à ma mort à ma fatigue chaude sous la neige deviens fou pour cela pour ce souffle pour cette roue dans l’air |
||||||||||||
Le secret changement |
Ce n’était que l’ombre
et sans arrêt derrière la roseraie de l’autre côté errant d’ une couleur à l’autre le sable fugace et l’arbre dans cette aridité suspendant leur vérité furtive Le chemin comme un sel les herbes pouvaient se lever Alors j’ai dépassé l’exactitude du jour pour ne plus penser à mon destin Ce n’état que le vent la ville décerclée |
||||||||||||
Le secret changement |
Je ris soucieux de la Mort et peut-être que si tu tombes avec tous ces reflets sauras-tu revivre au hasard du fleuve |
||||||||||||
Jean-Marc
Franzoni par Thierry Vernet |
|||||||||||||
1970 |
Geste et parole |
||||||||||||
Geste et parole |
Plus que jamais la gloire qu’aimait l’oiseau subtil ainsi la rive est à l’image du dieu et parfois il faut prendre le sentier d’un rien si clair selon le champ extrême pour voir les femmes rapporter les fleurs de leur délivrance car je vis leur éclat un jour où le vent du Nord- Est invitait le voyageur à contempler un ciel limpide et je les aimais qui témoignaient de l’irréel et au-delà du fleuve aussi de l’éternel Dehors il ne faut plus cette immobilité cette torpeur pour rassurer le feu des Morts mais plutôt la joie retenue dans les plantes et la terre natale |
||||||||||||
1971 |
Apraxie |
||||||||||||
Apraxie |
Jour plus blanc qu’une unique froideur Lentement jour de mort Et mort de douleur Et charge de neige encore D’un cri par l’absence Comment pourrai-je retrouver Le geste de plénitude et de silence |
||||||||||||
Apraxie |
La vie fait partie de ces fleurs Que l’on devine très bien Derrière les coteaux éperdus |
||||||||||||
Apraxie |
Cette pente Tu dis cette pente avec les arbres qui sommeillent et du plus haut de ces arbres à portée du regard la nuit tu dis la nuit avec les prés vieillis et sur ces prés parmi ces fleurs une source avec toute l’arrière –saison que tu attendis il y a longtemps en terre fraîchie en lieu accompli tu dis ce lieu et ces chemins de feuilles mortes et le ruisseau tu dis le ruisseau car il y a si longtemps que tu le vis et qu’une main n’emportait qu’un bouquet pour toujours |
||||||||||||
1971 |
La Distance |
||||||||||||
La Distance |
|
||||||||||||
La Distance |
J’ai le goût du temps et la vieillesse du temps
J’ai le sens du ciel Et la présence d’un mot Je suis livré tout entier à la force animale Et mon esprit se dérobe aux aurores pluvieuses Je m’interdis le passage des pleurs Vers l’étendue d’une autre douleur Je me limite à ne voir que le probable Dans l’éternité d’un peu d’ombre Je ne cherche plus de raison à l’ensemble des rêves Je laisse aller la barque à sa fin dernière Je m’en remets au pouvoir des mots Indifférent aux moissons Au riche engrangement des récoltes Ma complaisance de l’arbre Où lumière déclinante Il faudra bien que je me risque un jour Dans l’étrave d’un été En vue d’une fête oubliée Où plus rien n’a de sens |
||||||||||||
1972 |
Le désœuvrement |
||||||||||||
Le désœuvrement |
Ecrire
pour essayer de retenir un instant les pensées dans leur façon d’agir |
||||||||||||
Le désœuvrement |
Ecrire Pour retrouver les ombres ensevelies intactes |
||||||||||||
Le désœuvrement |
On m’a donné un nom on m’a donné des choses à voir on m’a donné une parole qu’on me reprendra quand je ne pourrai plus parler Parler en mon nom qui m’a été attribué de force Parler de choses qu’on m’a mises sous les yeux Parler avec une parole que je n’ai pas faite moi-même En réalité je suis né cadavre et ce n’est qu’en détruisant la vie qu’on m’a offerte que je naîtrai enfin à la mort cette mort qui sera mon œuvre et ma victoire sur la plus vieille illusion des hommes |
||||||||||||
Le désœuvrement |
Désœuvrer, c’est défaire l’œuvre, la décharger de son contenu
littéraire et culturel , c’est revenir au moment qui a
provoqué l’acte d’écrire, et à la pratique première de la parole qui
est celle du désir et de la violence.
Le désœuvrement, c’est aussi le refus du travail pour le travail, le refus de gagner sa vie pour la perdre, le refus d’obéir à des besoins qui ne sont pas immédiats, le refus du projet, de l’ambition sociale et d’une contrainte instaurée pour une soi-disant liberté. C’est vivre dans une oisiveté angoissante qui remet l’homme à la limite de sa culture. C’est une paresse maladive où prévalent l’inconscient et la source des rêves, c’est un terrain expérimental où une parole grandit au seul hasard du silence. Et les textes de ce livre sont le parcours bouleversé d’un espace mort qu’on pourrait nommer ici dérisoirement la littérature…. |
||||||||||||
Camargue par Pauline de Beaumont (DR) (arrière-grand'tante paternelle de Jean-Marc Franzoni) |
|||||||||||||
1972 |
Invectives ou les décades |
||||||||||||
Invectives ou les décades |
Je sens en moi un être qui veut tout et un autre qui ne veut rien. L’un
se tient à découvert, il est vulnérable, il est tout entier livré à ce
qu’il veut. L’autre est toujours sur la défensive, il est borné, buté
tout fortifié à ce qu’il ne veut pas. Je dois lutter contre l’élan
inconsidéré et dangereux de l’un, et contre l’inertie angoissante et
abêtissante de l’autre. |
||||||||||||
Invectives ou les décades |
Le terrain du langage ? mais voyons la page. |
||||||||||||
Invectives ou les décades | Les rêves sont les presqu’îles de la parole. |
||||||||||||
1976 |
Divulsion |
||||||||||||
Divulsion, 1976 |
Trop de créatures saines et béates nous approuvent. Il va falloir nous
constituer une maladie dont les symptômes seront la violence et
l’égarement et qui rendra aptes au commerce de la folie. Notre silence
attire la voix des autres. L’astuce consistera à nouer tous ces
discours qui remplissent notre béance, à occasionner un véritable
télescopage entre ces paroles envahissantes, à fabriquer un
nœud historique ultra sensible, à dresser une sorte de carrefour
idéologique, une plaque tournante où tous ces blabla viendront se
confondre, se comparer, s’opposer, se détruire, s’affirmer et tout ce
petit tas de paroles nerveuses encore sanguinolent de drames
individuels formera le cœur palpitant et bruyant de notre silence.
|
||||||||||||
1982 |
Regard appréhension |
||||||||||||
Regard et appréhension |
Accompagne ta parole à la source de son vouloir (force ton territoire) Accompagne donc ta parole à la source de son désir et appartiens-lui |
||||||||||||
Ruelle italienne par Theodore de Saussure (parentée suisse de Jean-Marc Franzoni par sa grand-mère paternelle) |
|||||||||||||
1984 |
L’involution |
||||||||||||
L’involution |
Il y a très loin entre toi et ta douleur Il y a le paysage infiniment complet et flou De ton enfance Et il y aussi le désir de l’Autre Tout le désir fonctionnant en manque Et qui forme un paysage désert Ton choix à présent est d’aller Vers la richesse passée Ou bien le dénuement prochain Pour faire face à ta douleur Alors seulement il y aura Un véritable dépaysement de l’être |
||||||||||||
L’involution |
Très chère Solitude avec tes hautes marches austères pour dominer la démence comme un paysage rangé et observer la cérémonie des hommes tous ces désirs agglutinés au Pouvoir et déguisés en Sciences très chère Solitude grande figure de sagesse et de mort celui qui écoute tes infinis ressassements parvient lentement à cette juste lumière. |
||||||||||||
Paysage genevois par Auguste de Beaumont (DR) |
|||||||||||||
1986 |
Osciller le désir dit scinder le Nyama force |
||||||||||||
Osciller le désir dit scinder le Nyama force Vase d'apparat dogon rapporté par Marcel Griaule, grand-père de Jean-Marc Franzoni |
Il ya de longues phrases qui s’inscrivent avec la lenteur d’une interminable maladie le sommeil est là vieux gardien de la torpeur pour l’homme effondré sous la voûte de ses projets et les vrais dormeurs ces alliés de la nuit des temps lui offrent cette solitude tourment de volupté qui estompe le quotidien tyrannique |
||||||||||||
1989 |
L’être d’alerte |
||||||||||||
L’être d’alerte |
Les mots
Les beaux attentas de la raison blessée |
||||||||||||
1992 |
Si loin le dernier pour dire |
||||||||||||
Si loin le dernier pour dire |
Maintenant sur mon père il pousse du feuillage
Attendez-moi père attendez Il faut du souffle pour venir jusqu’à vous La douce respiration des grands cèdres n’y suffirait pas |
||||||||||||
1997 |
Nulle part à tout instant |
||||||||||||
Nulle part à tout instant | Né de longue et grande vieillesse séquestrée Je mourrai en petits cercles d’enfance Mais sur un sentier bien à moi Tu seras enfin toi ce rien que tu peux La parole alertée s’acharne et toujours préfère l’ennui approfondi de son isolement Tu as fait ton temps Tu peux maintenant compter avec calme Les impacts de chacun de tes points d’aiguilles Mentales charnelles Qui tout le long du chemin ont déchiré ta totalité d’homme sans situation Dans la situation d’être homme. La houle intense de tes lourdes détresses En terre affective pour toujours se taira Mémorable fracturée franchie donnera Cette paix infinie à la pulsion d’ivresse O homme des terres inconscientes Abreuvé de ce vide distrait de tes nuits ! |
||||||||||||
Si tu dépasses ce degré d’angoisse tu ne reviendras pas Prends bien soin du malheur ce bâcleur de douleurs ce voleur de fleurs prends bien soin aussi du bonheur ce flâneur en vol ce flot de couleurs Le ciel est voilé de quel voile plus blanc pourrait-il s’assombrir ? il n’est point de totalité qui ne soit en lutte avec son propre vide Journées futiles journées chéries comme autant de pistils qu’un vent distrait disperse prends soin aussi de chaque caresse elles mènent là où elles te bercent elles sont comme des fruits de lumière dont le jus semble l’existence à fleur de chair Ainsi ta vie, ainsi ton règne |
|||||||||||||
Provence par Albert Franzoni |
|||||||||||||
Bibliographie |
|||||||||||||
Bibliographie |
|
||||||||||||
Jean-Marc Franzoni 22 octobre 1949 - 14 juillet 2009 |
Jean-Marc
Franzoni est né le 22 Octobre 1949 à Genève en Suisse. Il passera ses
premières années d’enfance heureuse dans le beau domaine familial de
Collonges Sous Salève (en Haute-Savoie aux portes de Genève) où se
dérouleront tous ses rêves de jeune homme puis d’adulte. De
nombreux thèmes de son écriture prennent racine dans ces paysages de
demi-montagne propices à la rêverie et à l’imagination. Profondément
touché par le divorce de ses parents en 1959 dont il ne se
remettra au fond jamais, sa vie d’adolescent et d’homme jeune sera
marquée par de nombreux épisodes de maladies pulmonaires,
de repliement sur soi, et sur l’ouverture d’ un champ
illimité de découvertes littéraires, poétiques et philosophiques.
Après un passage au Lycée Henri IV de Paris, des études universitaires
incomplètes où il se fait pourtant remarquer par de nombreux
professeurs admirant sa culture et son talent d’écriture, Jean-Marc
Franzoni se passionne pour la psychologie puis la psychanalyse.
Il suivra pendant de nombreuses années psychothérapie puis
psychanalyse. Dès lors, il sera toujours animé d’une profonde lucidité
sans complaisance sur l’histoire humaine. Homme de profonde écoute et
de partage d’émotions, il cherchera tout au long de sa vie à redonner
espoir aux blessés de l’existence qu’il recherchera activement.
Refusant de « gagner sa vie pour la perdre », Jean-Marc
Franzoni s’amusera à être un excellent professeur de français et de
philosophie notamment au Cercle Commercial Suisse de Paris, ou
comme indépendant, chargé de mission dans une grande compagnie
d’assurances internationale. Il y excelle et est toujours très apprécié
par celles et ceux qui le côtoient. Après quelques années sporadiques
d’activités de ce type, il se retire dans l’Aude où il admire tous les
jours la mer et les petites gens.
Jean-Marc Franzoni qui avait écrit ses premiers textes poétiques publiés à l’âge de 16 ans, n’a jamais voulu tenter de pénétrer une machine éditoriale quelconque, se refusant à toute démarche, à toute mise en œuvre de conseil de contact éditorial. Il s’est contenté de recevoir et d’apprécier les gestes de reconnaissance de valeur littéraire que lui envoyaient des pairs qu’il admirait. Il attachait peu d’importance à la biographie lui préférant au-dessus de tout l’œuvre. Il a initié toute une génération de jeunes à la lecture d’écritures de tous horizons et de toutes textures. Soulignons enfin l’amour et l’admiration qui l’attachaient à certains êtres au premier rang desquels se plaçaient sa mère Anne-Marie Griaule, son grand-père Marcel Griaule, ses neveux et de nombreux artistes comme Paul Valéry, Marcel Proust, Samuel Beckett, Frantz Kafka, Baudelaire, Jean Paul de Dadelsen, Pierre Jean Jouve, Thierry Vernet, Rodolphe Tœpffer et bien d’autres encore. Jean-Marc Franzoni s’est éteint comme une bougie qui s’est
entièrement consumée le 14 Juillet 2009 à Genève où il passait quelques
jours chez des amis. Luc Franzoni
|
||||||||||||
Liens sur La Toile |
|
||||||||||||
Villa Laurenti à Menton par Gabriel de Beaumont (DR) |
|||||||||||||
Témoignages sur Jean-Marc Franzoni |
|||||||||||||
«Vos poèmes...Une voix y parle simplement et sérieusement. Je me sens proche de votre regard sur les choses ; de la façon dont le monde et la vie adviennent en vous.» Yves BONNEFOY
«C'est tout simplement bon : du bon côté de la rampe.» Roland BARTHES
«Droit
au but, pas de méandres, le moins possible d'images, le coup de
poing à Alain BOSQUET (La Nouvelle Revue Française)
«Vos textes fantastiques et si subtils...leur gaieté et leur agressivité ardente.» Hélène CIXOUS
«Tout ce que vous tentez (et réussissez) m'intéresse.» Jacques DERRIDA
«Apre et dense, une langue d'eau-forte, miroitante d'éclats sombres, d'une singulière puissance d'envoûtement.» Jean-Charles
GATEAU (Journal de Genève)
«Cette exigence de vérité qui vous distingue, la rigueur de votre démarche tout ensemble intellectuelle et morale.» Pierre OSTER
«J'ai lu le Secret Changement et vous redis combien ces poèmes me touchent. Votre obsession de la mort me parait le meilleur garant de votre amour de la vie.» Robert PINGET
«Le Secret Changement est un beau livre. Jamais votre écriture n'a été si claire, si juste. Vous avez accompli là un véritable saut qualitatif.» Marcelin PLEYNET «J'ai lu avec plaisir--- et aussi avec une certaine émotion--- Le Désœuvrement et Invectives ou Les Décades...Il est rare que j'éprouve avec tant de certitude le sentiment d'une écriture pleinement justifiée.» Francis PONGE
«Je trouve vos poèmes très beaux : d'une force et d'une densité rares aujourd'hui, et au coeur même des vrais problèmes que pose le langage poétique.» Jean-Claude RENARD
«Regard Appréhension...Un grand poète, un grand opérateur de la langue...et qui plus est, travaillant le sens, cette déchirure que nos aînés nous ont laissée en partage.» Pierre RIVAL
«J'ai beaucoup aimé l'intensité de vos poèmes, si bien inscrits dans leur figure sonore.» Jean STAROBINSKI
«Jean-Marc Franzoni traque ces moments où «l'acharnement à vivre s’envole» (Regard d Appréhension). Il montre l'homme pris entre deux feux, en proie au vertige originel, fasciné par le flux de la rivière et par l'enfance en fuite.» Bruno VILLIEN (Le
Nouvel Observateur)
«Une âme se saisit et se raconte à travers les mots de ce livre amer et beau, d'une lucidité qui refuse les secours et les sortilèges.» Louis-Albert
ZBINDEN (Le Messager suisse)
«Bon courage, Cher Jean-Marc Franzoni, et bonne chance où vont les mots.»
Samuel BECKETT
«L'être d'Alerte est quelque chose d'admirable d'une violence souveraine. Si peu de critiques se laissent arracher à la médiocrité de leur distraction bête, je suis certain que quelques jeunes gens vous trouveront, c'est celui que j'ai toujours été qui vous lit, sur l'horizon indicible.» Henri THOMAS
|
|||||||||||||
Galerie |
|||||||||||||
|
|||||||||||||
Retour
à la page d'accueil Hommages et Créations |
©
2010 - Pour les textes et les documents : propriété Luc Franzoni et succession Jean-Marc Franzoni Pour les illustrations : tous droits réservés aux artistes et à leurs ayants droits |
||||||||||||
Haut de la Page | |||||||||||||
Site « Pierre Jean Jouve » Sous la responsabilité de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert |
|||||||||||||
Retour à la page d'accueil du Site | Dernière mise à jour : 13 juillet 2010 |