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Site Pierre Jean Jouve
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Serge Popoff |
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1 |
épicurisme, écriture
de l’amer, poétique
du péché 1
attente
de l’espérance ... 2
rivages
d’images jouviennes... 3
la femme
absente 4
les
blancs de la lézarde 5 petits ports d’attache
intimes partie
de petits ports d’attache intimes l’espérance
de la femme absence erre
sur les rivages d’images blanches en pays jouvien où
les petits ports d’attache attendent l’espérance
intime de la femme l’absence
de rives blanches en pays jouvien attente de
l’espérance sur
les rivages d’images jouviennes où la femme
absence erre dans
le blanc des lézardes poétiques à la recherche de petits
ports d’attache intimes dans l’ esthétique
du péché |
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2 IL | ||
3 |
1 -
attente de l’espérance
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4 petite croisée de mots | ||
5 |
introduction aux accents joyeux par instant il enfante sa
nostalgie
Un
ressaisissement
de l’abîme de
vie
une mine
de plomb s’échappe par instant
une
transpiration de la
chair
meurtrie qui peut
être espérance
traversées de l’ombre et de
la lumière dans le jointement
des mots qui longent
ce corps
poétique en
battement incessant
mouvement
incessant de son rythme poétique |
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6 songerie | ||
7 |
petites mines de plomb en lézardes approfondies
Turini, 20 novembre 2008 – 16 h
affluents de grandes et petites musiques aux clefs variables couleurs sonores qui s’abritent au creux des temps retrouvés
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8 les christs | ||
9 |
Turini, mercredi 24 septembre 2008 – 20 h 30 réécriture de juin 2008 arrêt d’images
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10 instants variés | ||
11 |
d’IL en ILE
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12 symbole ovoïde | ||
13 |
2 - rivages d’images jouviennes | |
14 les roses amoureux | ||
15 |
introduction
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16 |
ligne sorcière
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17 croisée | ||
18 aperçu jaune sur des femmes | ||
19 cérébralités érotiques | ||
20 colloque pour un cheva | ||
21 femmes | ||
22 Hélène, Paulina et le poète | ||
23 |
3 - la femme absente | |
24 soleil levant | ||
25 |
introduction
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26 Hélène, Patrice | ||
27 |
Turini, mercredi 24 septembre 2008 – 20 h 30 réécriture de juin 2008 petites mines de plomb
sur les portées du ciel la femme hybride émerge du creux fibreux d’une peausserie à la pente du corps l’enfouissement du désir l’écoeurement de la géhenne | |
28 le nu exalté | ||
29 |
Turini, mercredi 24 septembre 2008 – 20 h 30 réécriture de juin 2008 apeurements
s’écoule de cette lézarde un roi de soleil noir qui va s’absentant assoiffé d’ombres dans une photo rougie salves de mots taciturnes ponctuation de l’air le jouir de la mort coupant la longue plaine de l’est | |
30 le nu exalté (2) | ||
31 béatrice b écrit sur PJJ | ||
32 la dispersion du symbole | ||
33 |
4 – les blancs de la lézarde | |
34 entre vie et mort | ||
35 |
introduction
dans le silence d’une humeur
tragique dune de
larmes durcies zébrure lézardée enfuie
d’un lointain amer créance du diable perpétuité pécheresse aux mots acidulés la voix sourde
puise son chant dans l’éros et le thanatos
de la lézarde pulsionnelle
et s’ébroue dans l’aube fanée d’un blanc qui surprend
en tête d’un passage
d’albâtre | |
36 paysage nuageux | ||
37 |
TURINI, 5 janvier 2002 - 2ème
mise au net d’un texte de 1999 TURINI, 24 septembre 2008 – redécoupage l’arbre de la lézarde
généalogie de l’absolu
écorçage de la vie sourcière de rugosités gongs végétaux
en forme de livres
couleurs et granulation
de ces peaux tendues
distendues retendues et égorgées par un air féroce craquètements fendillements mise en pièce de la croûte
la peau craquelée ferme les yeux
vitalité de la
matière
force inassouvie
tremblotement de la main
qui
fait éclore des surfaces
d’enfoncement tombent d’autres s’envolent sur les troncs voisins en pays perdu
écorce d’un continent
écorces affrontements déchiqueté par des gestes furtifs
le hasard d’un tremblement nerveux sautillement
de touches imbriquées les unes dans les autres comme les barbes d’un lichen confusion de nébuleuses acérées
frontons de bois calciné couleurs disparues d’une ligne figée arbres écailles rivières
feuillages densité de l’être éprouvé écoulement de phrases arborescentes
durcies par le froid
constellations de minuscules individus réminiscences de l’arbre de
vie aux bras étoilés territoire de l’infini au travers de la peau du ciel
abri rugueux de coïncidences
circulation brutale les
stries de l’écorce égratignent le vent branchu et façonné par les
années
souterrain lézarde d’entre les
écailles vibrations hirsutes qui s’émeuvent dans l’air visages émiettés le long de ces personnages végétaux aux paupières clignotantes surfaces de notre
regard toisons mouvantes sur le chemin innervé
de
drailles
sans cesse parcourues d’esprits l’esprit du ciel et de la terre secoue le vide du cosmos
arbre d’apesanteur
« le passé nous revient dans
l’aujourd’hui
miroir
rythmique l’image de
l’image
beaucoup d’objets en un seul problème du point d’équilibre d’un cercle où le centre est décentré par les vibrations de densités et d’intensités »
(librement à partir d’Auguste
BOAL / pratique du théâtre de l’opprimé) « la liberté n’est rien si elle n’est celle de
vivre au bord des limites | |
38 arborescence | ||
39 l’ensemencement poétique | ||
40 |
Turini, 31-07-2008 – 22h20 remaniement mercredi 25 septembre 2008-09-28 expressions de la lézarde des astreintes du temps
la poussière rouge le sang s’écoule et freine la vie les
humeurs étranglent lézarde d’un astre fugace
enfoui dans la vie du plomb fondu s’enfouir dans le puits céleste le
sujet de l’humain
la suffisance du vacarme avalé sources d’envies claustrophobes
usures de la lézarde effrontée calme solaire dans le flot noir en trois dernières
lignes
opposées dans la
nuit criminelle de l’humain au coeur de l’eau-forte
flux diluvien entraînant la mortelle blessure de la lézarde
la vague oppose sa force vitale à l’ILE enfouissement éprouvé à la vie
fardée en jours rétrécis évanouissement gémissant
à l’abîme « IL » resserre le bord
pour l’absente les petites mines de plomb troublent l’oeil de l’eau
enfouie au fond de la permanence du lieu
l’épuisement s’étreint dans les
veines du regard apeuré l’affûtage de l’iris sonde les pulsations du coeur
blotti dans sa gangue
déglutir
le temps l’oeuvre de la cicatrice enflammée obstrue
malheur
du temps
les dégringolades de l’écriture les actes de la vie insoupçonnés
en mots avides de sens
l’épreuve à la merci des signes
paraboles du Verbe réverbéré
à
la face
du vide
la vie comme un miroir brisures en fouler les bris reflets effondrés d’un geste
sûrement par la trace d’« IL »
calcul de la noirceur l’envahissement
fermetures de la vie | |
41 l’échappée belle | ||
42 brèves | ||
43 matière ouvragée | ||
44 colonne lézardée | ||
45 |
fissure recomposition
du lundi 16-02-2009 les non finis comme le moi le Mal
en poussée verticale
faubourg d’un horizon où la vie s’enroule entre tain et glace
le dernier mot au ventre
passant que happe la poésie
l’assez du silence quand le
sang voyage sous la main dans le corps de lettres amoureuses | |
46 mots surpris | ||
47 logo popoff pour PJJ | ||
48 |
5 - petits ports d’attache
intimes | |
49 mauve des remous | ||
50 |
introduction arraisonner le bonheur d’instants mais
ses regards fuient la
pointe de l’ horizon branchu de son corps
fourbu d’insectes grappillant une peau de délices | |
51 visage arraché du livre | ||
52 |
portuaires
une lumière coulisse d’entre les
mâts
ces échoués à flanc d’enfoncements doucereux
dans une terre éphémère
éclats de bois projetés comme
des flèches une lutte s’instaure craquent les linéaments de ramifications
profondes formes se déplaçant au gré du
vent épluchent l’existence
remaniée
sans cesse au péril de brusques directions
écorces exemples
instantanés de vie
soufflerie soulevant la peau de
l’arbre
desquamation de jours écorcés des
jours fuite frissonnement de taches éclairées se mouvant feuillets mobiles fuyant le
fût qui les supporte
mouvance de ce désert lieu d’effritement
eau brune de reflets d’écorces
miroitement de taches écorces
regard vrillé par les larmes du
bois
gouttes de pierre
infinies surfaces courbes qui
dialoguent
tout en douceur le ciel se
perce de ronds d’une mort soudaine la franchir au débouché d’un flanc percé
l’« IL » se
terre au ruisseau de
sang ébloui par
la vie d’une crue la sauvagerie
affrontant un
dévoilement de
tendresse
un frisson
parcourt sa peau
au plus près de sa bouche ciliée
l’âme
viridine effarouche l’ILE le tombeau gravite
autour de l’ove infini dans lequel gît le ballon rouge du sang
enfiévré
l’étranger se cabre
et finit en
poudre voguant dans
l’atmosphère glaciale de l’hades des traces grises plongent sous la terre éclairent le blanc lunaire torrent de
cailloux écorcés agité pierrailles
somnolentes | |
53 sanguines | ||
54 le chevauchement de la vie | ||
55 tréfonds de l’aigue marine | ||
56 héroïnes poétiques | ||
57 |
Serge POPOFF quelques caractéristiques ouvertures à la vie avec celle du Bassin de la Mer Noire bordant l’antique Thrace illustrée par les paroles de mon père jusqu’à
celle du désert saharien au travers des quelques gouaches
aquarellées de ma mère. celle de la culture
africaine (creuset
de naissance) au rythme grave et obsédant du tam-tam aux sons aériens du balafon ponctués par les appels à la prière du muezzin qui amplifie
l’espace la découverte
de l’oeuvre d’Amadou AMPATE BA parlant entre autres « du sage
de Bandiagara » a déclenché un retour affectif vers ce continent celle de la
France (creuset
métamorphique) la lecture des « nourritures terrestres » de GIDE
(familier de l’Afrique) induira un approfondissement de l’adolescence qui m’incitera plus tard à plonger les racines dans la culture
balkanique ce passage du continent africain à l’européen aura pour trait
d’union l’Espagne avec notamment sa culture arabo andalouse les incantations des « saetas flamencas » avec les
crescendi des violons et cymbalum serviront d’introduction aux cantillations bulgares au travers
de la corde de récitation littéraire et populaire chantée par le rhapsode Ismaïl KADARE emporté par le héros d’Umberto ECCO (« désert des
Tartares ») je découvre la vieille montagne « la Stara Planina »
« le Balkan » âme bulgare qui donna son nom à la péninsule des Balkans celle de la culture
slave bulgare
(creuset de gênes ancestraux) - la nostalgie propre à la poésie de Dimtcho DEBELIANOV - le caractère antique du recueil poétique du macédonien Ante
POPOVSKI « l’innommé » (cf. l’absent dans la
poésie contemporaine française) - l’imaginaire bulgare aux aspects baroques, réalistes et
surréalistes fait un écho au fameux
« esperpentos » de Ramon del VALLE INCLAN (génération 98 d’écrivains
espagnols) ce style est illustré notamment par Yordan RADITCHKOV
dans « les récits de Tcherkavski » jusqu’à l’oeuvre du journaliste Gueorgui GOSPODINOV avec
« l’alphabet des femmes » en passant par le délirant récit de MINKOV et KONSTANTINOV « le coeur dans la boîte en carton » | |
58 tête à tête | ||
59 |
bibliographie « mémoire et métamorphose dans l’oeuvre de Serge POPOFF » par Béatrice BONHOMME - revue « art sud » - novembre-décembre 2003 « Ecrire sur l’oeuvre de Serge POPOFF,
c’est tenter non de l’expliquer mais de formuler sa condition de proximité ou
d’inaccessibilité ou encore de singularité. Refaire le
parcours d’errances océanes, d’errances bleues sans imaginer un instant
que l’énigme sera résolue » revue « Actualité de l’estampe » - article de Michel SICARD à propos de la parution « Arc-en-ciel bleu », poème de Michel BUTOR signature octobre 1998 Librairie-Galerie Jacques MATARASSO - NICE revue NU(e) - n° 30 « relectures de Pierre Jean JOUVE 2 - 2005 » dossier de dessins n° 1 « nature humaine crucifiée » n° 2 « sublimation de la chair broyée d’amour » - recherches graphiques à partir de textes d’Antonin ARTAUD dossier de dessins à l’intention de Giovanni DOTOLI revue littéraire de Yannick BEAUBATIE : publication de dessins revue « Actualité de l’Estampe » - article de Michel SICARD à propos de la parution « Arc en ciel bleu », livre d’art réalisé avec des poèmes de Michel BUTOR éditions Laure MATARASSO – Nice, signature début octobre 1998 conférence de Béatrice BONHOMME pour le colloque « d’art français et francophone depuis 1980 » texte publié aux éditions Rodopi – Amsterdam-New York 2005 - collection Faux Titre Michael BISHOP et Christopher ELSON catalogue de livres singuliers « A la croisée des oeuvres » page couleur, page 43 et biographie page 154 de la Médiathèque départementale des ALPES-MARITIMES et de la Médiathèque intercommunale André Verdet à CARROS les éditions du Ricochet - 2005 catalogue « Vème biennale internationale de gravure » - DIGNE - 1986 catalogue « VIème biennale internationale de gravure » – DIGNE - 1988 catalogue « International Calligraphy Painting Art exhibition » - 1987
(exposition itinérante au Japon et en Corée) catalogue « Art Jonction International » - NICE - 13-17 juillet 1988 je suis une
accumulation d’essais d’échecs et de
plates-formes de survie qui me poursuivent par conséquent incapable de rester où l’on me place je griffonne je râle
et je racle et m’agrippe au
papier pour dessiner ou pour
écrire graver événements
quotidiens et ancestraux une ou
plusieurs voix off saisissant des
empreintes dans la pulpe des doigts celles-ci groupées en
cycles d’expressions découvrir des
parcelles de vie | |
60 petite tête bleue | ||
61 |
citations né
d’un père bulgare en terre africaine, hypnotisé
par le désert traversé avec un petit avion de guerre en plusieurs jours j’ai
vécu aux abords de forêts tropicales avant un passage par l’esprit andalou qui
me permettra une acclimatation en Europe
la région niçoise se trouvant à égale distance du sud de l’Espagne et du
cher vieux Balkan originel je
peux faire ainsi de constants allers et retours et actuellement la
reconnaissance de
la littérature francophone africaine me permet d’unifier ces territoires et
de continuer à vivre dans la profondeur de ce continent Ghislaine
DELREY écrit « les strates de papier révèlent des peaux tatouées, griffées de
dessins étranges, mots de passe... origine des saveurs de l’enfance dont les
déchirements n’ont d’égale souffrance que
l’origine de l’origine des hommes... ... cette logique de sensation
dont parle DELEUSE se déplie et se noue dans les gravures de Serge POPOFF » « toujours bleus, et toujours ils reviennent les chevaux de
l’enfance pour t’amener, te ramener aux fonds
baptismaux de la mort dans le linceul de la mort » note
Béatrice BONHOMME, en outre, elle ajoute dans le texte « mémoire
et métamorphose dans l’oeuvre de Serge POPOFF » « ce qui m’a d’abord frappée, c’est le rythme obsessionnel d’une
recherche qui s’exerce dans l’excès et l’exubérance
même de la répétition » après
des gravures grouillantes de personnages au sein de décors complexes, ceux-ci
tendent à disparaître au profit d’une seule personne, une sorte d’unification cette
série d’eaux-fortes est intitulée « l’homme
au centre » « archéologie d’une généalogie, archéologie de vécus et plongée
dans ses origines » d’après
la journaliste Nadine GUERIN celle-ci
avait pressenti, vers les années 1980, un passage à l’Orthodoxie Béatrice
BONHOMME note en exergue de l’article dans la revue « Art Sud »
(2003) « écrire sur l’oeuvre de Serge POPOFF, c’est tenter non de
l’expliquer mais de formuler sa condition de proximité ou d’inaccessibilité
ou encore de singularité. Refaire le parcours d’errances océanes, d’errances
bleues sans imaginer un instant que l’énigme sera
résolue. » « ...Serge POPOFF semble procéder par cercles concentriques puis
excentriques... ... le réel et l’imaginaire vont tourner,
se charger de nouvelles significations...
la gravure de POPOFF est en quête d’un immémorial. Elle opère par variations, plis et replis, stratifications
puis grattages pour renouer avec une nature
originelle. » et la chrismation orthodoxe du
18 janvier 2005 a fait irruption avec force | |
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Site « Pierre Jean Jouve » Sous la responsabilité de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert Dernière mise à jour : 16 mars 2009 |