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Site Pierre Jean Jouve

Hommages et Créations

Serge Popoff - Aube de la lecture
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Serge Popoff

1

épicurisme, écriture de l’amer,

poétique du péché

 

1

attente de l’espérance ...

2

rivages d’images jouviennes...

3

la femme absente

4

les blancs de la lézarde

5

 petits ports d’attache intimes

 

partie de petits ports d’attache intimes

l’espérance de la femme absence

erre sur les rivages d’images blanches en pays jouvien

où les petits ports d’attache attendent l’espérance intime de la femme

l’absence de rives blanches en pays jouvien attente de l’espérance

sur les rivages d’images jouviennes où la femme absence erre

dans le blanc des lézardes poétiques à la recherche de

petits ports d’attache intimes dans l’

esthétique du péché

2 IL2-Serge Popoff-IL-700
3

1 - attente de l’espérance

4 petite croisée de mots
5

introduction

 la flamme rédemptrice fond en une  douleur érotique

aux accents joyeux par instant   il enfante sa nostalgie 

                                             Un ressaisissement de l’abîme de vie

        une    mine de plomb s’échappe par instant  

        une  transpiration de la chair meurtrie  qui peut être espérance

              traversées de l’ombre et de la lumière

dans le jointement des mots qui longent

           ce corps poétique en battement incessant

     mouvement incessant de son rythme poétique

songerieSerge Popoff - Songerie
7

petites mines de plomb en lézardes approfondies


Turini, 20 novembre 2008 – 16 h


fines partitions penchants secrets

affluents de grandes et petites musiques aux clefs variables

couleurs sonores qui s’abritent au creux des temps retrouvés

au rythme des pas cadencés sur la pente où gît l’épousée
chair de larmes au parfum de fuites érotiques
l’épouvante de la chair ouverte

d’une mine de plomb s’échappe par instant quelque lueur
une transpiration de la chair meurtrie qui peut être espérance
l’insensé des sens un niveau de désir flamme rédemptrice qui
fond en une douleur érotique d’accents joyeux 22 h 30

l’âme entrebâillée curiosité d’ombre qui jette le souffle noir
les branches soupirant de douceur dans le buisson d’épines
les parcours de lumière défilé dans sa tête incendiée
ses regards fuient la pointe de l’horizon branchu de son corps
fourbu d’insectes grappillant une peau de délices
les christs
9

Turini, mercredi 24 septembre 2008 – 20 h 30

réécriture de juin 2008

arrêt d’images


flux diluvien entraînant la
mortelle blessure de la lézarde
la vague oppose sa force virile à l’ILE
enfouissement éprouvé de la vie
l’amertume de la lézarde mur sol barrage de fuites
la voix sourde puise le chant d’une terre teintée
de morosité un chant de fausset émane d’un tenet*
perpétuité clouant ces mots adulés

jalni pesni péia (je chante une triste chanson)
10 instants variés
11

d’IL en ILE


mines de plomb des pas pesant sur
éros et thanatos lézarde pulsionnelle
image de mort subrepticement ouverte
divulgue la vie opiniâtre les pierres d’eau éclatent
dans leur inconstance « IL » s’éprend à la vue du ciel
ombre gigantesque « IL » s’ébroue dans les terres rouges
d’une petite passe d’eau l’île entoure son corps évasif
s’enfonce dans la vacuité exacerbée
recouvrement par la lézarde de plomb
les lézardes blanches s’ébrouent dans l’aube fanée
la mort imagée surprend en tête d’un
passage d’albâtre
le ressaisissement de l’abîme de vie

une porte close en pleine ouverture d’
un miroir brisé s’encadre
affectant
un air d’embrasure d’insolite
pervertir l’image jaunie du corps à la peau
grise l’albâtre d’os
accueille le visiteur d’« IL » source grise rabattue
de poussière secrètement la parole s’insinue
dans l’image tandis que l’ILE épouse la
fragilité emmurée d’« IL »
paupières de la clôture invisible gardes du silence
le jet de mots le jeu de la
main lourde de
sens affinés en de
multiples combinaisons du destin l’avalement du vide éjecté de son gouffre
l’ILE protège « IL »
12  symbole ovoïde
13

2 - rivages d’images jouviennes

14 les roses amoureux
15

introduction


l’île de la poétique jouvienne
âme entrebâillée
curiosité d’ombre qui jette le souffle pulsion
les branches soupirent de douceur
dans le buisson d’épines
l’ albâtre d’os accueille « il »
et « l’île » épouse sa fragilité
16

ligne sorcière


les êtres du pays suivent la courbe d’un long corps
l’ensorcellement de la ligne obstrue le paysage
feuilles esseulées dans un torrent de larmes mercuriale
la pure clarté s’engouffre en essoufflements mystiques


« IL » corps sombre gaiement dans l’embrasure fendue
les traversées de l’ombre dans le jointement des mots
boursouflé le soleil automnal longe ce corps perdu
et passe au travers de battements incessants
17 croisée
18 aperçu jaune sur des femmes
19 cérébralités érotiques
20 colloque pour un cheva
21 femmes
22 Hélène, Paulina et le poète
23

3 - la femme absente

24 soleil levant
25

introduction


cette échouée à flanc d’enfoncements amoureux
dans une terre éphémère matière vitale à la force inassouvie
« lui » corps sombre au rythme de ses pas cadencés
gît l’épousée chair de larmes érotiques
épouvante de la chair ouverte le jouir de la mort
26 Hélène, Patrice
27

Turini, mercredi 24 septembre 2008 – 20 h 30

réécriture de juin 2008

petites mines de plomb


petites mines de plomb en lézarde approfondie

sur les portées du ciel la femme hybride émerge du

creux fibreux d’une peausserie à la pente du corps

l’enfouissement du désir

l’écoeurement de la géhenne

28 le nu exalté
29

Turini, mercredi 24 septembre 2008 – 20 h 30

réécriture de juin 2008

apeurements



des lampes au fond de la lézarde empuantie
dans le silence d’une humeur tragique à la faune dantesque
des zébrures lézardées s’enfuient d’un lointain amer
vers le territoire d’une peur endiablée effondrement

allongement sur une dune de larmes durcies
publication d’un outrage affaiblissement du coeur
la digitale indique la fin créance du diable
il n’enfante que sa morbidité son dénuement de flamme

s’écoule de cette lézarde un roi de soleil noir

qui va s’absentant

assoiffé d’ombres dans une photo

rougie salves de mots taciturnes

ponctuation de l’air

le jouir de la mort

coupant la longue plaine de l’est

30 le nu exalté (2)
31 béatrice b écrit sur PJJ
32 la dispersion du symbole        
33

4 – les blancs de la lézarde

34 entre vie et mort
35 

introduction


 vers le territoire d’une
peur endiablée  

        dans le silence d’une humeur tragique   dune de larmes durcies                                                   zébrure lézardée enfuie  

                                         d’un lointain amer  créance du diable

perpétuité pécheresse aux mots acidulés  la voix sourde

                               puise son chant  dans l’éros et le thanatos

                                            de la lézarde pulsionnelle  

                    et s’ébroue dans l’aube fanée  d’un blanc

    qui surprend en tête  d’un passage d’albâtre

36 paysage nuageux
37 

TURINI, 5 janvier 2002  - 2ème mise au net d’un texte de 1999

TURINI, 24 septembre 2008 – redécoupage

  

l’arbre de la lézarde

 
                                      rudesse
âpreté   l’épaisseur des feuillets

généalogie de l’absolu

                                      écorçage de la vie sourcière de rugosités

gongs végétaux en forme de livres

                                      couleurs et granulation de ces peaux

tendues  distendues   retendues et égorgées par un air féroce

craquètements   fendillements   mise en pièce de  la croûte

                                      la peau craquelée  ferme les yeux

                                                        vitalité de la matière

                                                        force  inassouvie

                                      tremblotement de la main qui fait éclore

des surfaces  d’enfoncement

                                      

tombent   d’autres s’envolent sur les troncs voisins   en pays perdu                                                                          écorce d’un continent

                                      écorces   affrontements   déchiqueté  par

des gestes furtifs                               le hasard d’un tremblement nerveux

sautillement de touches imbriquées les unes dans les autres

comme les barbes d’un lichen            confusion de nébuleuses acérées
                                                             

 
                                      dissection des
troncs fendillés par le noir

                            frontons de bois calciné   couleurs disparues

d’une ligne figée   arbres écailles   rivières feuillages   densité de l’être

éprouvé   écoulement de phrases arborescentes durcies par le froid

                                      constellations de minuscules individus

réminiscences de l’arbre de vie   aux bras étoilés

territoire de l’infini au travers de la peau du ciel

                                      abri rugueux de coïncidences

                                      circulation brutale   les stries de l’écorce

égratignent le vent branchu et façonné par les années

                                      souterrain lézarde d’entre les écailles

vibrations hirsutes qui s’émeuvent dans l’air   visages émiettés

le long de ces personnages végétaux 

aux paupières clignotantes     surfaces de notre regard

     

toisons mouvantes sur le chemin innervé de drailles

                                      sans cesse parcourues d’esprits

l’esprit du ciel et de la terre secoue le vide du cosmos

                                      arbre d’apesanteur

                                      « le passé nous revient dans l’aujourd’hui

                                      miroir rythmique   l’image de l’image

                                      beaucoup d’objets en un seul

problème du point d’équilibre d’un cercle où le centre est décentré

par les vibrations de densités et d’intensités »

(librement à partir d’Auguste BOAL / pratique du théâtre de l’opprimé)

 

« la liberté n’est rien si elle n’est celle de vivre au bord des limites

où toute compréhension se décompose » (BATAILLE)               
38 arborescence
39 l’ensemencement poétique
40

Turini, 31-07-2008 – 22h20

remaniement mercredi 25 septembre 2008-09-28

expressions de la lézarde

         des astreintes du temps   la poussière rouge le sang s’écoule

         et freine la vie                 les humeurs étranglent

lézarde d’un astre fugace enfoui dans          la vie du plomb fondu

s’enfouir dans le puits céleste   le sujet de l’humain

                            la suffisance du vacarme avalé

                   sources d’envies claustrophobes

                            usures de la lézarde effrontée

         calme solaire dans le flot noir en trois dernières

                                                                  lignes opposées

dans la nuit criminelle de l’humain au coeur de l’eau-forte

                                      flux diluvien entraînant la

                   mortelle blessure de la lézarde

                            la vague oppose sa force vitale à  l’ILE

                   enfouissement éprouvé à la vie

                            fardée en jours  rétrécis

                   évanouissement     gémissant à l’abîme         

« IL »   resserre le                    bord pour l’absente

les petites mines de plomb

                   troublent l’oeil de l’eau

                                               enfouie au fond de

                                         la permanence du lieu

                                 l’épuisement s’étreint dans

                          les veines du regard apeuré

                   l’affûtage de l’iris sonde les pulsations

                     du coeur blotti    dans sa gangue

                                                                  déglutir le temps

         l’oeuvre de la

                   cicatrice enflammée obstrue

                                              malheur du temps

                                 les dégringolades de l’écriture

                   les actes de la vie      insoupçonnés

                                 en mots avides de sens

                                                   l’épreuve à

                   la merci des signes

                                 paraboles du Verbe réverbéré

                                                        à la face

                                                                  du vide

                                  la vie comme un        miroir brisures

           en fouler les bris       reflets effondrés       d’un geste

                                                                           sûrement par la trace d’« IL »

                                   calcul de la noirceur        l’envahissement

                                                                       fermetures de la vie

                                   et noyer l’image brisée
41 l’échappée belle
42 brèves
43 matière ouvragée 
44 colonne lézardée
45

fissure

recomposition du lundi 16-02-2009

  

les   non finis comme le moi        le Mal en poussée verticale

 
la femme est lui        dans un miroir posé sur le rebord

faubourg d’un horizon       où la vie s’enroule entre tain et glace

 
des fissures vers l’infini          la séparation du corps et de l’âme

le dernier mot au ventre

 
traversée dans l’Un      larme     amour     
invisible soyeux du

passant     que happe la poésie

 
la présence réciproque du silence

l’assez du silence      quand le sang

voyage sous la main

dans le corps de lettres amoureuses

46 mots surpris
47 logo popoff pour PJJ
48

5 - petits ports d’attache intimes

49 mauve des remous         
50

introduction

  

arraisonner le bonheur d’instants mais ses regards fuient

             la pointe de l’ horizon branchu de son corps

                               fourbu d’insectes   grappillant une peau de délices

                         vibrations hirsutes  qui s’émeuvent dans l’air
51 visage arraché du livre
52

portuaires

 
interstices isolant les troncs   « 
IL » de feuillets

                                      une lumière coulisse d’entre les mâts

                                      ces échoués à flanc d’enfoncements doucereux                                                               dans une terre éphémère

                                      éclats de bois projetés comme des flèches

une lutte s’instaure craquent les linéaments de ramifications profondes

formes se déplaçant au gré du vent

épluchent l’existence                            remaniée sans cesse

au péril de brusques  directions   écorces   exemples   instantanés de vie

                                      soufflerie soulevant la peau de l’arbre

                                      desquamation de jours écorcés   des jours

fuite   frissonnement de taches éclairées se mouvant

feuillets mobiles fuyant le fût   qui les supporte

                                      mouvance de ce désert   lieu d’effritement

                                      eau brune de reflets d’écorces

                                      miroitement de taches écorces

                                      regard vrillé par les larmes du bois

                                      gouttes de pierre

                                      infinies surfaces courbes qui dialoguent

                                      tout en douceur le ciel se perce de ronds

d’une mort soudaine       la franchir au

         débouché d’un flanc percé    l’« IL »  se

                                               terre au ruisseau de

                                               sang ébloui par

                            la vie d’une crue             la sauvagerie

                                               affrontant un dévoilement de

                                                                  tendresse     un frisson

                                               parcourt sa peau

                            au plus près de sa bouche ciliée

                                      l’âme viridine effarouche  l’ILE

                                  le tombeau gravite

                            autour de l’ove infini dans lequel

         gît  le ballon rouge du sang

                                               enfiévré

                                               l’étranger se cabre

                                                              et finit en

                                                       poudre

 

 

voguant dans l’atmosphère glaciale de l’hades

des traces grises plongent sous la terre    éclairent le blanc lunaire

torrent de cailloux écorcés   agité     pierrailles somnolentes

                   eau écorce émiettée par la rencontre de chaque écriture
53 sanguines
54 le chevauchement de la vie
55 tréfonds de l’aigue marine
56 héroïnes poétiques        
57

Serge POPOFF      quelques caractéristiques

 

ouvertures à la vie avec

 

celle du Bassin de la Mer Noire bordant l’antique Thrace

illustrée par les paroles de mon père jusqu’à

celle du désert saharien

au travers des quelques gouaches aquarellées de ma mère.

 

celle de la culture africaine (creuset de naissance)

au rythme grave et obsédant du tam-tam

aux sons aériens du balafon

ponctués par les appels à la prière du muezzin qui amplifie l’espace

la découverte de l’oeuvre d’Amadou AMPATE BA parlant entre autres

« du sage de Bandiagara » a déclenché un retour affectif vers ce continent

 

celle de la France (creuset métamorphique)

la lecture des « nourritures terrestres » de GIDE (familier de l’Afrique)

induira un approfondissement de l’adolescence

qui m’incitera plus tard à plonger les racines dans la culture balkanique 

ce passage du continent africain à l’européen aura pour trait d’union

l’Espagne avec notamment sa culture arabo andalouse

les incantations des « saetas flamencas » avec les crescendi des violons et cymbalum

serviront d’introduction aux cantillations bulgares au travers de la corde de récitation

littéraire et populaire chantée par le rhapsode Ismaïl KADARE

emporté par le héros d’Umberto ECCO (« désert des Tartares »)

je découvre la vieille montagne « la Stara Planina » « le Balkan » âme bulgare

qui donna son nom à la péninsule des Balkans

 

celle de la culture slave bulgare  (creuset de gênes ancestraux)

- la nostalgie propre à la poésie de Dimtcho DEBELIANOV

- le caractère antique du recueil poétique du macédonien Ante POPOVSKI « l’innommé »

  (cf. l’absent dans la poésie contemporaine française)

- l’imaginaire bulgare aux aspects baroques, réalistes et surréalistes

  fait un écho au fameux « esperpentos » de Ramon del VALLE INCLAN

  (génération 98 d’écrivains espagnols)

ce style est illustré notamment par Yordan RADITCHKOV dans « les récits de Tcherkavski »

jusqu’à l’oeuvre du journaliste Gueorgui GOSPODINOV avec « l’alphabet des femmes »

en passant par le délirant récit de MINKOV et  KONSTANTINOV

« le coeur dans la boîte en carton »

58 tête à tête
59

bibliographie

 

« mémoire et métamorphose dans l’oeuvre de Serge POPOFF »

par Béatrice BONHOMME - revue « art sud » - novembre-décembre 2003

« Ecrire sur l’oeuvre de Serge POPOFF, c’est tenter non de l’expliquer mais de formuler sa condition de proximité ou d’inaccessibilité

ou encore de singularité. Refaire le parcours d’errances océanes,

d’errances bleues sans imaginer un instant que l’énigme sera résolue »

revue « Actualité de l’estampe » - article de Michel SICARD

à propos de la parution « Arc-en-ciel bleu », poème de Michel BUTOR

signature octobre 1998 Librairie-Galerie Jacques MATARASSO - NICE

 

revue NU(e)

- n° 30 « relectures de Pierre Jean JOUVE  2 - 2005 »

  dossier de dessins n° 1 « nature humaine crucifiée »

                                n° 2 « sublimation de la chair broyée d’amour »

- recherches graphiques à partir de textes d’Antonin ARTAUD

 

dossier de dessins à l’intention de Giovanni DOTOLI

revue littéraire de Yannick BEAUBATIE : publication de dessins

revue « Actualité de l’Estampe » - article de Michel SICARD

à propos de la parution « Arc en ciel bleu », livre d’art réalisé avec des poèmes de Michel BUTOR

éditions Laure MATARASSO – Nice, signature début octobre 1998

 

conférence de Béatrice BONHOMME

pour le colloque « d’art français et francophone depuis 1980 »

texte publié aux éditions Rodopi – Amsterdam-New York 2005 - collection Faux Titre

Michael BISHOP et Christopher ELSON

 

catalogue de livres singuliers  « A la croisée des oeuvres »

page couleur, page 43 et biographie page 154

de la Médiathèque départementale des ALPES-MARITIMES

et de la Médiathèque intercommunale André Verdet à CARROS

les éditions du Ricochet - 2005

 

catalogue « Vème biennale internationale de gravure » - DIGNE - 1986

catalogue « VIème biennale internationale de gravure » – DIGNE - 1988

catalogue « International Calligraphy Painting Art exhibition » - 1987

                 (exposition itinérante au Japon et en Corée)

catalogue « Art Jonction International » - NICE - 13-17 juillet 1988

 

je suis une accumulation d’essais

d’échecs et de plates-formes de survie qui me poursuivent

par conséquent    incapable de rester où l’on me place

je griffonne    je râle    et je racle    et m’agrippe au papier

pour dessiner ou pour écrire

graver événements quotidiens et ancestraux     une ou plusieurs voix off

saisissant des empreintes dans la pulpe des doigts

celles-ci groupées en cycles d’expressions

découvrir des parcelles de vie

60 petite tête bleue
61

citations

 

né d’un père bulgare en terre africaine,

hypnotisé par le désert traversé avec un petit avion de guerre en plusieurs jours

j’ai vécu aux abords de forêts tropicales avant un passage par l’esprit andalou

qui me permettra une acclimatation en Europe    la région niçoise

se trouvant à égale distance du sud de l’Espagne et du cher vieux Balkan originel

je peux faire ainsi de constants allers et retours et actuellement la reconnaissance

de la littérature francophone africaine me permet d’unifier ces territoires

et de continuer à vivre dans la profondeur de ce continent  

 

Ghislaine DELREY écrit

« les strates de papier révèlent des peaux tatouées, griffées de dessins étranges,

   mots de passe...   origine des saveurs de l’enfance dont les déchirements

   n’ont d’égale souffrance que l’origine de l’origine des hommes... 

   ... cette logique de sensation dont parle DELEUSE se déplie et se noue

   dans les gravures de Serge POPOFF »

 

« toujours bleus, et toujours ils reviennent les chevaux de l’enfance pour t’amener,

   te ramener aux fonds baptismaux de la mort dans le linceul de la mort »

note Béatrice BONHOMME, en outre, elle ajoute dans le texte

« mémoire et métamorphose dans l’oeuvre de Serge POPOFF » 

« ce qui m’a d’abord frappée, c’est le rythme obsessionnel d’une recherche qui s’exerce

   dans l’excès et l’exubérance même de la répétition »

 

après des gravures grouillantes de personnages au sein de décors complexes, 

ceux-ci tendent à disparaître au profit d’une seule personne, une sorte d’unification

cette série d’eaux-fortes est intitulée « l’homme au centre »

 

« archéologie d’une généalogie, archéologie de vécus et plongée dans ses origines »

d’après la journaliste Nadine GUERIN

celle-ci avait pressenti, vers les années 1980, un passage à l’Orthodoxie

 

Béatrice BONHOMME note en exergue de l’article dans la revue « Art Sud » (2003)

« écrire sur l’oeuvre de Serge POPOFF, c’est tenter non de l’expliquer

   mais de formuler sa condition de proximité ou d’inaccessibilité ou encore de singularité.

   Refaire le parcours d’errances océanes, d’errances bleues

   sans imaginer un instant que l’énigme sera résolue. »

« ...Serge POPOFF semble procéder par cercles concentriques puis excentriques...

   ... le réel et l’imaginaire vont tourner, se charger de nouvelles significations... 

   la gravure de POPOFF est en quête d’un immémorial.

   Elle opère par variations, plis et replis, stratifications

   puis grattages pour renouer avec une nature originelle. »

 

                et la chrismation orthodoxe du 18 janvier 2005 a fait irruption avec force

                                        dans ce problème de la transcription de la vie
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Dernière mise à jour : 16 mars 2009