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Pierre Jean Jouve
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Passage
à Dieulefit, "En attendant la liberté" : Wols,
Henri-Pierre Roché et galerie Artenostrum, Août 2013 par Alain Paire |
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Ivan
Theimer Poët-Laval, 1971-72 Huile sur toile, 100 X 81 cm. Exposition Le pays des deux lumières, galerie Artenostrum 2012. |
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Après beaucoup d'années sans reconnaissances précises |
Après beaucoup d'années sans reconnaissances précises, des recherches et des articles de presse, le récit d'Anne Vallayes - Dieulefit ou le miracle du silence, éd. Fayard, 2008 et 2012 - une émission de France-Culture de Michel Schilovitz ainsi qu'un film d'Alexandre Fronty de 52 minutes, plusieurs fois et tout récemment rediffusé sur la chaîne Public-Sénat, ont achevé de faire muer notre regard du côté de Dieulefit, cité-refuge discrète et courageuse dont les attitudes et la constance pendant la seconde guerre mondiale font songer au grand exemple du Chambon-sur-Lignon. Des témoins comme Pierre Emmanuel, Emmanuel Mounier et Pierre Vidal-Naquet ont su nous faire comprendre que ce miracle - plus d'un millier de réfugiés échappèrent à la délation, aux déportations et aux persécutions - pouvait procéder de "la banalité du bien", d'une chaîne de solidarité tacitement entretenue par toute une population ainsi que de l'indomptable énergie d'un personnage hors normes, Marguerite Soubeyran, l'animatrice de l'école de Beauvallon. Dieulefit dans la Drôme fut lieu de résistance et de désobéissance civile : sans l'avoir cherché et sans en avoir pleinement conscience, cette cité fut une "capitale intellectuelle et esthétique de la liberté". |
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Je revois Jouve à Dieulefit, en juillet 1940 | Cette
contrée de Dieulefit représenta longtemps pour moi ce qui pouvait
retentir dans un incipit composé par un grand connaisseur de la poésie
et de la peinture du XX° siècle, le bruxellois René Micha qui fut par ailleurs l'un
des membres les plus actifs de la revue aixoise L'Arc (1958-1986). Dans les
premières pages du Poètes d'aujourd'hui / Seghers consacré à Pierre Jean Jouve, René Micha
décrivait le pays, la lumière et les rues, le genius loci de Dieulefit : Je revois Jouve à Dieulefit, en juillet 1940 ... J'écris ce petit livre à Dieulefit, l'un des lieux que Jouve a aimés. Ville très légère, posée sur les premières marches des Alpes dauphinoises, Dieulefit appartient presque à la Provence. On y voit deux sortes de terres, les unes brûlées, d'un rouge éteint, les autres vertes, deux sortes d'arbres, deux sortes de cieux. Les rochers à vif, les buissons escaladant les pentes, les pierres et les tuiles sont du Midi. Il y fait chaud le jour comme à Nyons, frais la nuit comme à Die. Pierre Jean Jouve y est venu plusieurs fois avant la guerre ; sa demeure était à l'écart, parmi les collines. Il goûtait ici ce mélange de charme fin et d'aridité cruelle qui l'ont séduit ailleurs : à Salzbourg et à Carona ou Soglio, endroits où l'Italie baroque s'unit à la montagne romantique. |
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Soixante-dix années après les secousses et les ténèbres de la seconde guerre mondiale |
Soixante-dix années après les secousses et les ténèbres de la seconde guerre mondiale, Dieulefit est une cité à la fois distante et attirante, rebelle aux clichés et aux perceptions rapides. On arrive dans une vallée étonnamment verdoyante, on passe devant le village perché de Poët-Laval ; on franchit les eaux du Jabron, peu abondantes en saison d'été. La voiture se gare, on est sur la place du Temple protestant. On emprunte à pied la grande rue dallée qui conduit jusqu'à l'Hôtel de Ville ainsi que vers la seconde place de ce bourg bi-confessionnel : voici l'église Saint Roch ainsi qu'un haut beffroi surmonté par une étrange gargouille. Les Dieulefitois sont gens discrets et silencieux, on ne les appréhende pas facilement. Les vagues de touristes ne sont pas trop nombreuses ni consternantes, la crise affecte des petits commerces aux volets fermés qui cherchent repreneurs : une fois de plus, l'esprit du temps lutte contre l'esprit du lieu. Juste après l'Hôtel de Ville, on découvre la Halle à l'intérieur de laquelle se trouve depuis le 27 juillet et jusqu'au 25 août, l'exposition En attendant la liberté / Refuge, Art et Résistance, Allemagne-Dieulefit, 1939-1945. |
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Wols,
apatride. |
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Claire
Bertrand, Willy Eisenschitz, Pierre Guastalla, Robert Lapoujade,
Etienne-Martin et Wols François Stahly et Henri Pierre-Roché |
Jusqu'à présent, presque rien n'a été programmé de conséquent en matière d'exposition et de publication du côté des artistes qui se réfugièrent dans cet écart des Préalpes. On y fait brièvement allusion dans le précieux abécédaire de L'Art en guerre 1938-1947, une exposition pionnière avait été organisée par le musée de Valence en 1991 : elle regroupait Claire Bertrand, Willy Eisenschitz, Pierre Guastalla, Robert Lapoujade, Etienne-Martin et Wols. Cette fois-ci, un musée de Westphalie est pour partie à l'origine de cette initiative : le catalogue est bilingue, des artistes allemands en lutte contre le régime hitlérien s'intègrent dans cet ensemble grâce au concours du musée des beaux-arts de Solingen. Quand on feuillette cette publication de 320 pages, on comprend que cette exposition rassemble les efforts de plusieurs acteurs culturels : on rencontre par travaux interposés l'association Patrimoine, Mémoire, Histoire du Pays de Dieulefit, une chercheuse en histoire de l'art, Sabrina Dubbeld dont les contributions à propos de Wols, d'Etienne-Martin, de François Stahly et d'Henri Pierre-Roché sont très éclairantes, les historiens Annette Becker et Bernard Delpal, un universitaire aixois et germaniste, Thomas Keller ainsi que les deux responsables de la Galerie Arte Nostrum, Myriam Bellage et Philippe Bentley. |
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Wols
en 1951 à Champigny sur Marne photographie droits réservés |
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Je reviendrai dans un prochain article sur la présence à Dieulefit de Wols dont une série d'aquarelles et de dessins à la plume est présentée dans la Halle de Dieulefit. On découvre dans l'exposition, à propos de Wols, un document qu'on a tout de suite envie d'attribuer à l'une des Justes de Dieulefit, la secrétaire de mairie Jeanne Barnier (1918-2002) qui fut l'auteure de plusieurs centaines de faux-papiers, cartes d'alimentation et sauf-conduits infiniment précieux. Une belle écriture certifie en septembre 1945 (page 272 du catalogue) que "Wols, apatride doit se rendre à Cassis et à Paris pour ses affaires. Avis très favorable à ces voyages. Monsieur Schulge-Wols est d'une parfaite honorabilité et d'une loyauté à toute épreuve à l'égard de la France". Ce papier administratif n'est pas anodin, il efface un malentendu qui aurait pu devenir terriblement dramatique, comme l'indique un fragment du journal intime d'Henri-Pierre Roché daté la fin août 1944 : en notes à propos du couple des Wols, Sabrina Dubbeld précise (page 206) que "le jour de la Libération, Wols et Grety, rendus suspects" ... avaient été ... "surpris par quelques soldats américains venant les fusiller".. |
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Henri-Pierre Roché : "l'art s'inventait sous ses yeux". |
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Sur
le plan artistique, Henri Pierre-Roché est le point majeur de la
configuration de Dieulefit |
Sur le plan artistique, Henri Pierre-Roché est le point majeur de la configuration de Dieulefit, la personnalité qui complète l'ancrage et qui fit basculer l'avenir. Il connaît le couple de Claire Bertrand et Willy Eisenschitz, il devient un proche ami d'Etienne-Martin, de François Stalhy et de Wols : son rôle d'intermédiaire pour ces trois artistes qu'il soutiendra quand il reviendra à Paris, son amitié et son travail avec le galeriste René Drouin seront décisifs. Dans la biographie de Scarlett et Philippe Reliquet, Henri-Pierre Roché l'enchanteur collectionneur (éd. Ramsay, 1999) le chapitre VI consacré à Dieulefit comporte une trentaine de pages. Il est rappelé que Roché venait d'atteindre un âge que certains prétendent canonique, la soixantaine. Paradoxalement, en dépit de son isolement et de la déprime ambiante, malgré l'absence de son immense compagnon Franz Hessel qu'il n'a pas revu depuis 1933 et dont il apprend le décès en avril 1941, le proche ami de Brancusi et de Marcel Duchamp vit à l'intérieur de la parenthèse de Dieulefit "des années très productrices, régénératrices". Henri-Pierre Roché ne peut pas se distraire : il se concentre sur l'essentiel, entreprend d'écrire la quasi-totalité de son roman Jules et Jim, le chef d'oeuvre qu'il ne cessera pas de retravailler et de repolir jusqu'à sa tardive publication en 1953. Roché est logé dans les combles de la pension Beauvallon où Marguerite Soubeyran, Catherine Krafft et Simone Monnier l'hébergent en échange d'une leçon hebdomadaire d'anglais qu'il dispense aux adolescents : pour ces derniers, et sans qu'on le lui ait demandé, il donne également des cours d'échecs, de gymnastique et de boxe. Et puis, ses amis de Dieulefit en sont la parfaite preuve, l'art s'inventait sous ses yeux : Roché continue de jouer son rôle de grand défricheur, "il ne se départ pas de sa curiosité et de sa perspicacité artistiques". |
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Henri-Pierre
Roché et sa pie apprivoisée, 1957 |
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l'ultime document qui permet d'imaginer l'élaboration de La Vierge au sable d'Etienne-Martin. |
En arrière-plan dans la salle d'exposition de la Halle de Dieulefit, on découvre une photographie de grand format, l'ultime document qui permet d'imaginer l'élaboration de La Vierge au sable d'Etienne-Martin. De loin, sa silhouette monumentale - elle mesurait sept mètres et demi - fait immédiatement songer aux statues d'Abou-Simbel ou bien aux oeuvres qui furent détruites par les Talibans d'Afghanistan. Roché aimait retrouver Etienne-Martin qu'il appelait familièrement "Tienne". Vers midi, une promenade rituelle l'amenait à deux kilomètres de sa demeure de Beauvallon, auprès de la falaise du "Mexique" où Tienne bataillait. Muni d'une simple pioche le sculpteur avait entamé son travail à la fin du mois de mai 1943. Sabrina Dubbeld raconte qu'au début Roché se contentait d'encourager son ami, lui criant sans cesse "Plus haut, plus haut !". Il fut invité à réaliser "la main ouverte en bas". Ensuite, le 29 juin les deux amis attaquèrent ensemble la figuration des pieds. Le romancier fut également chargé de "creuser un peu la rigole de gauche". L'ensemble est achevé le 4 juillet. |
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Passé / Présent, "Artenostrum" |
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L'Association Jules et Jim / Les amis d'Henri-Pierre Roché |
Animée par Xavier Rockenstrocly et Catherine Dutoit, L'Association Jules et Jim
/ Les amis d'Henri-Pierre Roché produit régulièrement des rencontres, à
Lyon ou bien à la Cinémathèque de Paris. Elle s'était déja rassemblée à
Dieulefit en juillet 2003 : André Dimanche m'avait raconté avec quelle joie il avait participé à ce premier colloque Roché où s'étaient retrouvés Giusy De Luca, Marie Desplechin, Blandine Masson, Pascal Ory, Aline Petitier, Antoine Raybaud, Scarlett et Philippe Reliquet, Maud Simmonot ainsi que le cinéaste et bioacousticien Jean-Claude Roché, le fils de l'auteur de Jules et Jim. Dix années plus tard, les proches de cette association se sont de nouveau réunis à Dieulefit, dans les locaux de l'école de Beauvallon,
du 5 au 7 juillet 2013. Le thème de leur troisième colloque
s'intitulait Vie et oeuvre d'un amateur exemplaire. L'accent fut mis
sur les affinités de Roché en matière de musique : ce grand ami d'Erik Satie était proche du groupe des Six, Georges Auric et Albert Roussel mirent en musique les poèmes qu'il avait traduits du chinois. Une table ronde fut organisée par Bruno Tackels afin d'évoquer la disparition de Stéphane Hessel, un concert consacré aux oeuvres composées autour des textes de Roché fut donné à l'église Saint-Pierre par le ténor Damien Top. |
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Un regret pourtant dans cette évocation de Dieulefit au présent |
Un regret pourtant dans cette évocation de Dieulefit au
présent. Sise au Parol, Allée des promenades, en bordure du Jabron et
dans la proximité d'un camping où l'on découvre de magnifiques yourtes,
la librairie Pré
Texte d'Isabelle Cassard
qui fut pendant dix-neuf années un lieu de ressourcement et de
rencontres pour les livres d'aujourd'hui, du côté des éditeurs
inventifs et des petits concerts, vient d'annoncer qu'elle ferme
définitivement sa porte : sa participation sous forme de table de
livres pendant le colloque Roché ainsi que pendant les Rencontres de
correspondances de Grignan
fut l'une de ses dernières apparitions. |
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Truinas au printemps, paysage de Noémie Adda Galerie Artenostrum |
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Il ne faut pourtant pas cultiver la nostalgie. En bordure immédiate du pont qui franchit le Jabron, la galerie Arte Nostrum de Myriam Bellage et Philippe Bentley poursuit depuis 2003 ses activités. Galerie Artenostrum, ouverte tous les jours à partir de Pâques, sauf le mardi
de 11 h à 12 h et de 15 h 30 à 19 h. Le Parol, allées des promenades,
tél 04.75.46.33.80. Site http://www.artenostrum.com. |
Il ne faut pourtant pas cultiver la nostalgie. En bordure
immédiate du pont qui franchit le Jabron, la galerie Arte Nostrum de Myriam Bellage et Philippe Bentley poursuit depuis
2003 ses activités. La toile peut vous le raconter, Philippe Bentley
est revenu à Dieulefit après une carrière de danseur à Monte-Carlo,
Bordeaux et New York. Ce chorégraphe est par ailleurs un spécialiste du
gothique allemand des XIV et XV° siècles. Parmi les grandes expositions
qu'il a construites, il faut mentionner en 2009 une présentation
exceptionnelle, dans la Collégiale Saint Barnard de Romans, un ensemble
autour de L'humanisation
de l'art gothique. En matière d'art contemporain, il faut
souligner qu'il défend une artiste de grand talent, Noémie Adda dont les toiles évoquent
les paysages de Truinas. En
avril-juin 2011, Philippe Bentley composait avec le concours d'Anne de Staël un hommage à un autre
proche de Dieulefit, André du Bouchet
: il rassemblait des travaux de Philippe
Anthonioz, Geneviève Asse,
Gilles du Bouchet, Alberto Giacometti, Michel Haas, Pierre Tal-Coat et Bram van Velde. L'été dernier, en
2012, Philippe Bentley conviait quelqu'un à qui il arriva aussi d'être
un apatride : avant de devenir l'auteur de grandes commandes publiques,
lorsqu'il quitta en 1968 la Tchécoslovaquie, Ivan Theimer se réfugia pendant
plusieurs années dans la proximité de Poët-Laval. |
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Jusqu'au 15 septembre 2013, Philippe Bentley est le
commissaire du "Retour dromois" de Pierre
Buraglio qui fut pendant onze ans enseignant aux Beaux-Arts de
Valence. Trois expositions sont programmées, pour partie avec des prêts
d'oeuvres issues des collections du musée de Valence à la
Collégiale Saint Bernard, à la Bourse du Travail de Valence ainsi que
dans la galerie Arte Nostrum. A Dieulefit, Pierre Buraglio présente des
oeuvres récentes issues de son travail dans son atelier de
Maisons-Alfort sur les thématiques du paysage et de l'Historial de la
grande guerre de Péronne. Ses oeuvres sont accompagnées de
travaux d'amis drômois, Jacques Clerc,
Serge Landois et René Schlosser. |
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Alain PAIRE |
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En attendant la liberté |
En attendant la liberté,
exposition franco-allemande en partenariat avec le musée des Beaux-arts de Solingen et PMH, Patrimoine, Mémoire et Histoire du
pays de Dieulefit. Jusqu'au 25 août, entrée gratuite, la Halle
et église Saint-Pierre, Dieulefit. Exposition ouverte tous les jours de
10 h à 12 h et de 15 h 30 à 19 h. Du côté des artistes allemands, on
peut voir des travaux de sept artistes, notamment Carll Rabus et Ernst Walsken. Un parcours d'1 h 10,
Le chemin
des artistes réfugiés, a été composé, renseignements et
inscriptions à l'Office du Tourisme. |
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Dieulefit, village des justes |
Dieulefit, village des
justes, documentaire réalisé par Alexandre Fronty et Guillaume Loiret peut être consulté
sur ce lien, http://www.memoires-histoire.org/fc/viewtopic.php?f=128&t=883
mis en ligne par l'Association PMH, Patrimoine, Mémoire et Histoire du
pays de Dieulefit. |
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Un second film d'Alexandre Fronty |
Un second film d'Alexandre Fronty, une coproduction
de LCP et de la maison de production Zoulou Compagnie à recommander,
Montreuil-Bellay, un camp tzigane oublié. Cf sur ce lien
l'intégralité du film ainsi que le blog du découvreur du camp, Jacques Sigot. |
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L'Autre Résistance et les Héros inconnus |
Le site de l'association PMH travaille
remarquablement sur les thèmes de L'Autre Résistance
et des Héros
inconnus, en liaison avec Yad
Vashem, représentée dans le Midi par Robert Mizrahi. L'association donne
à lire sur son site de nombreux documents, des articles d'historiens
comme Annette Becker et Patrick Cabanel, des images et des
compte-rendus : par exemple, à propos d'une table ronde sur Les Justes et les
historiens ainsi qu'un rencontre internationale sur la
Résistance civile programmée en novembre 2010. |
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Scarlett
et Philippe Reliquet ont publié en février 2012, aux éditions du Mamco
la correspondance
Marcel Duchamp : Henri-Pierre Roché, 1918-1959. Cf chez André
Dimanche, Ecrits sur l'art,
présentés par Serge Fauchereau,
1998. Cf. aussi L'Atelier
d'Etienne-Martin, catalogue du musées des Beaux-Arts de Lyon,
sous la direction de Sylvie Ramond
et Pierre Wat, d'autres textes
de Sabrina Dubbeld, un
abécédaire, des Ecrits sur l'art et la correspondance avec le galeriste
Marcel Michaud, éditions Hazan, 2011. |
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Ce texte a d'abord été mis en ligne sur le site de la Galerie Alain Paire, Aix-en-Provence.
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Pour le texte : ©
Alain Paire, 2013, droits
réservés. Site « Pierre Jean Jouve » Sous la responsabilité de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert Dernière mise à jour : 22 août 2013 Première mise en ligne : 18 août 2013 |