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Bibliographie critique


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Béatrice Bonhomme

Deux livres sur Jouve / Two Books upon Jouve

Écrits sur Jouve

Bibliographie de Béatrice Bonhomme :
écrits sur Pierre Jean Jouve


Deux Livres sur Jouve / Two Books upon Jouve

par / by Béatrice Bonhomme

Beatrice Bonhomme - Jouve - Jeux Psychanalyse
Jeux de la psychanalyse, initiation, images de la femme dans l’écriture jouvienne, Minard, Paris, 1994
Béatrice Bonhomme - Jouve - Aden - Couverture
Pierre Jean Jouve ou la quête intérieure, Paris, Editions Aden, 2008
Résumé

Abstract

Résumé

Abstract


Jeux de la psychanalyse, initiation,

images de la femme dans l’écriture jouvienne

Résumé de :

Beatrice Bonhomme - Jouve - Jeux Psychanalyse

Jeux de la psychanalyse, initiation, images de la femme dans l’écriture jouvienne

Minard, Paris, 1994

La femme constitue chez Jouve ce manque que les psychanalystes s’évertueraient à psychanalyser. Quête perpétuelle, impulsion nécessaire, elle est celle qui, dépassant la psychanalyse pour pénétrer dans l’univers initiatique de l’Amour Sacré, suscite une écriture de l’Eros et de la Mort. En outre, la femme entretient un lien d’équivalence avec l’écriture et ses jeux. Le jeu sacré de l’écriture, c’est un jeu transitionnel entre présence et absence, le texte de Jouve s’installant dans cet entre-deux de la double référence du mot, avec un triomphe du symbole sur le signe, le symbole constituant très précisément cet entre-deux, entre présence et absence. L’écriture est elle-même cette icône de la distance, toujours à l’horizon du texte, toujours reportée plus loin par l’écho du toucher immédiat, icône jamais accaparée, ce qui est le propre de l’icône. Chez Jouve, l’écriture est donc à la fois offerte et indéchiffrable, et c’est en cela qu’elle est jeu, jeu sacré et qu’elle est femme. Le premier chapitre : « Jeux de l’écriture, Psychanalyse et Initiation », étudie tout d’abord les jeux de projection qui induisent dans le roman jouvien une écriture en miroir, un des personnages principaux, « Luc Pascal », donnant par exemple dans Le Monde désert, l’image la plus complète de l’écrivain. Ce procédé est accompagné d’un processus de libre association d’idées, qui sans jamais arriver à l’écriture automatique des surréalistes, permet toutefois de recourir à cette possibilité d’associer entre eux des sentiments, des émotions ou des pensées. Ainsi le personnage du psychanalyste dans Aventures de Catherine Crachat résumera cette méthode comme la plus propre à rendre compte des processus psychiques inconscients. De la même façon, il y a, dans cette création romanesque, valorisation du rêve comme jeu de déguisement, Vagadu devant être regardé, selon les termes de Jouve lui-même, comme « un système de rêves ». Les jeux de régression à travers le personnage de la « Petite X » dans ce roman, parviennent aussi à nous rapprocher de l’événement traumatique infantile. La psychanalyse apparaît donc chez Jouve comme un moyen. Ce n’est pas une fin en soi, et elle ne donne pas lieu à un compte rendu scientifique. Elle intervient dans l’œuvre jouvienne comme une connaissance qui permet d’aller plus en profondeur dans la création et de rejoindre les mythes archaïques de l’initiation et de l’épreuve. Désormais, l’image centrale de l’œuvre jouvienne sera précisément la femme-Hélène, la grande initiatrice, celle qui mène à l’Amour et à la Grande Mort, celle qui fait renaître à travers l’éternité de l’écriture. Le deuxième chapitre : « Les images de la femme dans l’œuvre de Jouve », traverse donc le mythe d’Hélène et la tradition érotique occidentale. Les liens de la femme et de l’écriture sont ainsi mis en exergue à travers l’image de la femme-paysage, de la femme guide, du décor érotique et de la femme initiatrice. Mais l’image de la femme apporte vite avec elle l’érotisme coupable, culpabilité qui ne sera vraiment dépassée que par l’accomplissement dans la mort, Thanatos rejoignant Eros, et permettant le retour à la source lointaine « qui est celle des Mères ».

Abstract of :

Jeux de la psychanalyse, initiation, images de la femme dans l’écriture jouvienne

Minard, Paris, 1994,


Woman in Jouve’s work constitutes a lack that psychoanylists would endeavour to examine. A perpetual quest, a necessary impulse, she is that presence that, beyond psychoanalysis and entering the initiatory universe of Sacred Love, engenders a writing of Eros and Death. Furthermore, woman maintains a bond of equivalency with writing and its play. The sacred play of writing is a transitional play between presence and absence, Jouve’s text establishing itself in this between place of the word’s double referentialness, a triumph of symbol over sign, symbol constituting most precisely this between place, between presence and absence. Writing is itself the icon of distance, ever at the text’s horizon, ever carried farther off via the echo of immediate touch, an icon never totally graspable, which is its particularity. In Jouve writing is thus offered and indecipherable, and thus is it play, sacred play, and woman. The first chapter, « Writing games, psychoanalysis and initiation », studies firstly the play/games of projection that bring about, in the novel, a mirrored writing, one of the main characters, Luc Pascal, giving for example in Le Monde désert the most complete image of the writer. This technique is accompanied by a process of free association of ideas which, though never becoming surrealist automatic writing, yet allows for a possible association and melding of feelings, emotions and thoughts. In this way the character of the psychoanalyst in Aventures de Catherine Crachat will sum up this method as the most likely to offer an account of unsconscious psychical processes. In the same way, there is in such novelistic creativity a weighting of dream as a play of self-disguise, Vagadu having to be deemed, according to Jouve himself, as ‘a dream system’. The games of regression in the character of ‘Petite X’ in this novel thereby manage to draw us close to infantile traumatic events. Psychoanalysis thus appears in Jouve as a means. It is not an end in itself and it does not give rise to any scientific account. It intervenes in Jouve’s work as a experience that allows for a deeper creative exploration and a linking up with ancient myths of initiation and trial. Thereafter the central image in Jouve’s work will be precisely Hélène, the great initiator, she who will lead to Love and Death, she who will bring rebirth via the eternalness of writing. The second chapter, « Images of woman in Jouve’s work », thus moves through the myth of Hélène and the Western erotic tradition. The links between woman and writing are thus highlighted via the image of woman-as-landscape, woman-as-guide, the erotic décor and  woman-as-initiator. But the image of woman immediately implies guilty eroticism, a guilt that will not truly be overcome except through accomplishment in death, Thanatos linking up with Eros and permitting a return to the distant source, ‘which is that of Mothers’.

Pierre Jean Jouve

ou la quête intérieure

Résumé de :

Béatrice Bonhomme - Jouve - Aden - Couverture

Pierre Jean Jouve ou la quête intérieure

Paris, Editions Aden, 2008

Pierre Jean Jouve ou la quête intérieure, le titre annonce déjà le choix de nous intéresser davantage à l’écriture, au processus de création qu’à l’aventure purement biographique. Ce qui nous semble essentiel, c’est la femme intérieure au poète, la femme en noir baudelairienne, celle du « désir de peindre », celle qui est partie intégrante de l’inconscient du poète. Cela n’empêche pas, dans l’exercice particulier que nous propose cette collection sur les biographies chez Aden, de tisser des réseaux entre la vie et l’écriture. Il est évident que l’événement biographique garde son importance, qui permet à Jouve d’écrire son premier roman Rencontre dans le carrefour où Jean Santelier tient le rôle de l’amoureux et où Claire incarne la figure de la femme aimée et perdue, image qui prendra la force d’une figure obsédante, avant de s’épanouir dans la figure d’Hélène. Ainsi, cette écriture est-elle profondément inspirée par les événements de la vie et par une réalité fondée sur l’expérience vécue, mais l’ensemble de l’histoire, où s’ancre la mémoire de l’écrivain, interfère également avec la création littéraire, chassé-croisé entre vie et fiction qui s’enracine dans un mythe personnel : « Il fallait admettre que j’eusse le mythe en moi-même » (En Miroir), déclaration qui renvoie à un mythe obsédant, aux dépens d’un événement réel. Entre souvenirs dûment avérés et travail de symbolisation, l’écriture jouvienne se déploie, qui fait droit au rêve. C’est aussi pour faire droit à ce rêve jouvien et tenter de mieux le faire comprendre que nous évoquons les grandes dates de la vie, en les liant toujours à des choix intellectuels profondément ancrés dans le réel, mais aussi tributaires de l’imagination et du symbole. Après avoir évoqué une enfance triste et solitaire habitée de musique, une adolescence marquée par l’obsession de l’érotisme et de la culpabilité, nous retraçons les grandes lignes de l’engagement jouvien et la première œuvre (1909-1920), œuvre reniée, constituée de textes unanimistes et pacifistes, écrits sous l’influence de sa première femme Andrée Charpentier, agrégée d’Histoire, et de proches amis, Jules Romains, Jean-Richard Bloch et surtout Romain Rolland. À partir de 1921, Jouve traverse une profonde crise affective et intellectuelle qui l’amène à renier, à quarante ans, la totalité de son œuvre antérieure. La grande rencontre est alors celle de la psychanalyste Blanche Reverchon, avec laquelle le poète fera le signe d’une entente passionnelle et qui « l’appelant et le nommant », telle la Béatrice de Dante, le guidera sur le chemin d’une nouvelle création : la « Vita Nuova ». Cette nouvelle œuvre est empreinte des influences conjointes de la psychanalyse et du mysticisme, Jouve traduisant Freud et lisant également les textes sacrés. C’est à partir de 1924, que Jouve commence sa nouvelle œuvre avec, entre autres, des recueils de poèmes aussi essentiels que Sueur de Sang, Noces ou Matière Céleste et des romans écrits de 1925 à 1935 comme Paulina 1880, Le Monde désert, Hécate et Vagadu, Dans les Années Profondes. Après 1935, l’écriture de la sueur et du sang dominée par le personnage d’Hélène (Lisbé), s’allège par son passage à travers le paysage imaginaire d’une « Chine intérieure », par la rencontre avec la femme-cygne, Yanick, et sous l’influence de Saint-John Perse, Claudel et Segalen. Elle touche, dans les recueils Diadème (1949) Ode (1950) et Langue (1952), à l’esthétique de l’absence dans une poétique du retrait et de la réticence. Après ce parcours à travers l’architecture de l’œuvre jouvienne, nous avons cherché à mettre en lumière un poète hanté par l’exigence et la rigueur formelles et reconnaissant ses grands intercesseurs comme Hölderlin, Baudelaire ou Mallarmé, un critique d’art fasciné par la musique (Mozart, Berg, Malher) et, à la suite de Baudelaire, par la peinture (Delacroix, Meryon, Courbet, Sima, Balthus). Enfin, nous avons mis en exergue les intertextes sacrés, la lecture des mystiques, et le cheminement jouvien à travers la gnose, la théologie négative, la pensée du dieu caché. La quête philosophique garde également toute son importance à travers de grands textes philosophiques comme ceux de Schopenhauer ou encore de Kierkegaard, transmis au poète par le philosophe Jean Wahl. Le livre s’achève sur une chronologie de la vie et de l’œuvre et une bibliographie. Nos grandes parties sont les suivantes : Entre réel et imaginaire / Un chemin initiatique / La vie au miroir de l’art / La « conversion » ou la quête du sacré / La « Vita Nuova » ou la réconciliation avec les poètes intercesseurs / La quête philosophique.

Abstract of : 

Pierre Jean Jouve ou la quête intérieure

Paris, Editions Aden, 2008

Pierre Jean Jouve ou la quête intérieure: The title already indicates our decision to further explore writing itself, the creative process rather than the purely biographical adventure. What seems essential is the inner woman, the Baudelairian woman in black, with her ‘desire to paint’, the woman who is integral to the poet’s unconscious. This does not stop us, in the particular exercise that the Aden biographies suggest, from weaving interconnections between life and writing. It is clear that biographical event retains its importance, allowing Jouve to write his first novel, Rencontre dans le carrefour, in which Jean Santelier has the role of lover, Claire incarnating the figure of the loved and lost woman, an image that will become an obsessive figure before blossoming into that of Hélène. This writing is thus deeply inspired by life events and a reality founded upon lived experience, but the story overall, in which the memory of the writer is anchored, also interferes with literary creation, a criss-crossing between life and fiction that is rooted in a personal myth: ‘I had to admit that I carried the myth within myself’ (En miroir), a statement that refers to an obsessional myth, beyond any real event. Between duly acknowledged memories and symbolisation, Jouve’s writing unfolds giving full rights to dream. It is, too, to offer these rights and to better convey this, that we evoke the main moments of Jouve’s life, ever linking them to intellectual choices deeply anchored in reality but also stemming from imagination and symbol. After evoking a sad and solitary childhood filled with music, an adolescence marked by an obsession with eroticism and guilt, we retrace the essential elements of Jouve’s social engagement and his first works (1909-1920), later disowned, composed of unanimist and pacifist texts, written under the influence of his first wife, Andrée Charpentier, Historian agrégée, and that of close friends, Jules Romains, Jean-Richard Bloch and especially Romain Rolland. From 1921 on, Jouve goes through a deep emotional and intellectual crisis which brings him to a total denial of his earlier work, at age 40. At that time the major encounter is with the psychoanylist Blanche Reverchon, with whom a passionate understanding will be undertaken and who, ‘calling and naming him’, like Dante’s Beatrice, will guide him along the path of new creation: La Vita Nuova. This new work is imbued with the fused influences of psychoanalysis and mysticism, Jouve translating Freud and also reading the sacred texts. It is from 1924 on that Jouve inaugurates his new writing with, among others, texts as fundamental as Sueur de sang, Noces or Matière céleste, and novels written between 1925 and 1935 such as Paulina 1880, Le Monde désert, Hécate et Vagadu, Dans les années profondes. After 1935, the writing of sweat and blood dominated by the character of Hélène (Lisbé) becomes less heavy via moving through the imaginary landscape of an ‘inner China’, via an encounter with the swan-woman, Yanick, and via the influence of Perse, Claudel and Segalen. This writing, in the collections Diadème (1949), Ode (1950) and Langue (1952), touches upon an esthetics of absence in a poetics of withdrawal and reticence. After this journey through the architecture of Jouve’s work, we seek to present a poet haunted by formal demands and rigour and recognising his great intercessors such as Hölderlin, Baudelaire or Mallarmé, an art critic fascinated by music (Mozart, Berg, Mahler) and, like Baudelaire, by painting (Delacroix, Meryon, Courbet, Sima, Balthus). Finally, we privilege the sacred intertexts, Jouve’s reading of the mystics, and his path through gnosis, negative theology, the thought of hidden divineness. Philosophical quest retains, too, all of its significance through the great texts of Schopenhauer or Kierkegaard, passed to the poet by Jean Wahl. The book closes with a chronology of the life and work and a bibliography. The main sections are: Between reality and imagination / A path of initiation / Life in the mirror of art / ‘Conversion’ or the quest for the sacred / the Vita Nuova or reconciliation with the poets of intercession / Philosophical quest.





Bibliographie sur Jouve / Bibliography upon Jouve 

par / by Béatrice Bonhomme

1987
  • Les Jeux de l’Écriture et la Quête du Sacré dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve, Thèse de Doctorat d’État , 2 tomes, 566 pages, 1987. 

1988
  • « Les Jeux de l’Écriture et la Quête du Sacré dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve ». Bulletin des thèses n° 23 nov/ déc 1988.

  • « L’esthétique alchimique dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve », Jouve 3, Jouve et ses curiosités esthétiques1, Revue des Lettres Modernes, Minard 1988, p. 111-169.

1992
  • Conférence : « Jouve et ses Héroïnes », 17 février 1992. Table Ronde au Centre Georges Pompidou.

  • « Écriture et Fantastique dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve », Jouve 4, Jouve et ses curiosités esthétiques 2, Revue des Lettres Modernes, Minard, 1992, p. 197-222.

1993
  • Conférence : « La Poésie et la Mort dans l’œuvre de Jouve », Université de Limoges, 13 mars 1993.

  • Conférence : « Les rapports de Jouve avec le Fantastique ». Colloque sur le Fantastique, Université de Nice, 16 mai 1993.

1994
  • Jeux de la psychanalyse, initiation, images de la femme dans l’écriture jouvienne, Archives des lettres modernes n° 261, éditions Minard, Paris, 1994, 129 pages.
Beatrice Bonhomme - Jouve - Jeux Psychanalyse
1996
  • « Les Jeux de l’Écriture dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve », Jouve 5, Jouve et les jeux de l’Écriture1, Revue des Lettres Modernes, Ed. Minard, 1996, p. 125-155.

  • « Le passage de la Morte et son sens fondamental dans la genèse de l’œuvre poétique de Pierre Jean Jouve ». Colloque Pierre Jean Jouve, Université de Nice, éd. Roman 20/50, 1996, p. 23-39.


1998
  • « Pierre Jean Jouve : Poésie, Musique et Peinture » Interspaces, 1998, p. 47-75.

  • Conférence : « Pierre Jean Jouve, Présentation générale ». Centre Culturel de la Bibliothèque de Mouans-Sartoux.

  • Conférence : « Pierre Jean Jouve et l’écriture mystique ». Cycle de Conférences sur « Pourquoi des poètes » - Bibliothèque de Grasse.

  • Conférence : « Jouve et Baudelaire ». Centre poétique de Fontenay-aux-Roses.

  • « L’écriture de Pierre Jean Jouve : une quête mystique ». Revue des Sciences Humaines, n° 250, 2e trimestre 1998, p. 84-105.

  • Conférence : « Mallarmé et Jouve », Lycée Masséna de Nice, décembre 1998

2001
  • « Les Jeux de l’espace littéraire », Jouve 6, Jouve et les jeux de l’Écriture 2, Revue des Lettres Modernes, 2001, p. 171-200.

2002
  • « Jouve et Mallarmé » - Colloque de l’ENS de Tunis, La poétique de Mallarmé, sous la direction de Samir Marzouki et Kamel Gaha, Alif, Éditions de la Méditerranée, Maisonneuve et Larose, 2002, p. 151-182.

2003
  • « Hélène dans les années profondes », Éditions de la Revue Nu(e), mars 2003, p. 25-29.

  • Direction de la Revue NU(e) n° 28     RELECTURES DE PIERRE JEAN JOUVE 1 - Entretien avec Yves Bonnefoy et François Lallier. Textes de Béatrice Bonhomme, François Lallier, Chantal Tanet, Tristan Hordé, Michèle Finck, Geneviève Bollème, Christiane Blot-Labarrère, Géraldine Lombard, Jean Starobinski. Mars 2003. 
Revue NU(e) 28
2004
  • « La tentation idéologique chez Pierre Jean Jouve », Colloque international L’Abbaye de Créteil : l’utopie et le monde, Université de Paris XII-Val de Marne, Créteil. 3/4 mai 2002, paru en décembre 2004, p. 45-56. Publications Les Amis de Georges Duhamel et de l’Abbaye de Créteil, Université de Paris XII-Val de Marne.

  • « Le modèle mallarméen : Pierre Jean Jouve entre Éros et Thanatos », Revue Europe sur Jouve, direction Jean-Baptiste Para et Daniel Leuwers, nov-déc. 2004, n° 907-908, p. 55-63.

  • « Le mythe féminin dans l’œuvre de Pierre Emmanuel et de Pierre Jean Jouve. Rencontres et convergences », Colloque de Paris IV Sorbonne, sous la direction de François Livi, à paraître.

2005
  • 2005 : Création de la Société des Lecteurs de Pierre Jean Jouve et des Cahiers Jouve.

  • Direction de la Revue NU(e) n° 30     RELECTURES DE PIERRE JEAN JOUVE 2 - Manuscrits de Pierre Jean Jouve. Entretien avec Salah Stétié. Textes de Serge Popoff, Pierre Oster, Bernard Vargaftig, Sérard Engelbach, Marie-Christiane Raygot, Jehan Despert, Jacques Kober, Jeanpyer Poëls, Gérard Paris, Daniel Leuwers, Dominique Cerbelaud, Jean-Yves Masson, Benoît Conort, Jean-Baptiste Para, Philippe Raymond-Thimonga, Alain Andreucci, Enza Palamara, Pierre Grouix, Olivier Apert, Lionel Verdier, Béatrice Bonhomme, Jean-Paul Woodall, Jean Michel Sananes, Claude-Louis Combet, Christiane Blot-Labarrère. Illustrations Serge Popoff. Mars 2005.  
Revue NU(e) 30
2006
  • « De Baudelaire à Jouve », Colloque Le Texte dans le texte, Université de Montpellier III, sous la direction de Renée Ventresque, 2006, à paraître.

  • « Pierre Jean Jouve, Poésie, Musique et peinture », Colloque de l’Université de Louvain-la-Neuve, Pierre Jean Jouve et Henry Bauchau, les voix de l’altérité, sous la direction de Myriam Watthee-Delmotte et Jacques Poirier, Éditions Universitaires de Dijon, Collection « Écritures », Dijon, octobre 2006, p. 107-128.

  • « Modernité de Pierre Jean Jouve à travers l'œuvre du poète contemporain Salah Stétié »,  dans Modernité de Pierre Jean Jouve, Jouve 8, La Revue des Lettres Modernes, coordonnée par Christiane Blot-Labarrère, Minard, 2006, p. 109-130.

  • Coordination avec Jean-Yves Masson d’un colloque Pierre Jean Jouve poète européen (les actes sont à paraître aux éd. Calliopées), mars 2006, La Sorbonne. 

  • « Jouve et Hölderlin, une révolution poétique », colloque Pierre Jean Jouve poète européen sous la direction de Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson, Sorbonne, mars 2006, à paraître, éd. Calliopées, décembre 2008.

2007
  • Conférence sur Jouve, les 6 et 7 avril 2007 en Tunisie, colloque : "Écrire sur l’art, un art d’écrire", organisé par l’Université de Tunis avec le soutien de l’École Normale Supérieure de Tunis.

  • 15-17 juin 2007 - "Jouve et l’Italie", Colloque de Saorge. Organisation Béatrice Bonhomme. (les actes sont à paraître aux éd. Calliopées). 

  • 13-20 août 2007 - "Intégrités et transgressions de Pierre Jean Jouve", Colloque de Cerisy. Organisation Béatrice Bonhomme.

  •  « La Chine intérieure chez Saint-John Perse, Segalen, Jouve et Bauchau »,

  • Colloque :" Habiter le monde en poète, Henry Bauchau ou le livre en partage", dirigé par Catherine Mayaux et Myriam Watthee-Delmotte, Université de Cergy-Pontoise, 8, 9 et 10 mars 2007, Publication P.U.V, décembre 2008, p. 1-12

  •  « La Réticence dans l’œuvre de Pierre Jean Jouve à partir des recueils Ode et Langue : esthétique du retrait, effacement du signe et blancheur de la neige », Colloque : "La Réticence dans des écritures poétiques et romanesques contemporaines", dirigé par Jacqueline Michel, Université de Haïfa, département de Langue et littérature françaises. Groupe de Recherche sur la poésie contemporaine, 19-20 mars 2007, EST 2007, p. 41-48.

  • Compte-rendu pour la Revue d’Histoire littéraire de la France sur : Pierre Jean Jouve, 8, Modernité de Pierre Jean Jouve, textes réunis et présentés par Christiane Blot-Labarrère, édition Minard, 2007.

2008
  • « Pierre Jean Jouve, entre sang et soleil, Catherine de Sienne et François d’Assise », Colloque Saorge, juin 2007, direction Béatrice Bonhomme, dans : "Jouve, poète européen", éditions Calliopées,  Cahier Jouve n°1 décembre 2008.

  • « Jouve et l’intertexte philosophique : Schopenhauer et Kierkegaard », Colloque Cerisy, août 2007, direction Béatrice Bonhomme, dans : "Identités et transgressions de Pierre Jean Jouve", éditions Calliopées, Cahier Jouve n° 2,  décembre 2008.

  • « Pierre Jean Jouve et le secret de la création : poésie et prose comme giration volumineuse », Ateliers du Roman N° 56, direction Philippe Raymond-Thimonga, décembre 2008.

  •  Avec Jean-Paul Louis, « Pierre Jean Jouve, un itinéraire spirituel ou l’allégement d’une poétique », Regards sur la poésie du XXe  siècle, Tome 1, Direction Laurent Fels, Presses de l’Université de Namur, éditions Namuroise, décembre 2008, p. 337-358.

Béatrice Bonhomme - Jouve - Aden - Couverture
  •  « La chambre bleue de Paulina ou la brillance d’un poème baroque »,  "Le Baroque dans l'œuvre de Pierre Jean Jouve", Revue des Lettres Modernes, série Jouve, n° 9, dirigé par Christiane Blot-Labarrère, à paraître, Minard, décembre 2008.

2009
  • « Wanda Rupolo, Pierre Jean Jouve et l’Italie, une rencontre passionnée », co-écriture avec Jean-Paul Louis-Lambert dans Cahiers Pierre Jean Jouve n° 1-2009, Jouve poète européen, textes réunis par Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson, Paris, Éditions Calliopées, octobre 2009, p. 97-98. 

  • « Pierre Jean Jouve, la ‘conversion’ de 1924 ou la quête du sacré : la place des mystiques italiens », dans Cahiers Pierre Jean Jouve n° 1-2009  Jouve poète européen, textes réunis par Béatrice Bonhomme et Jean-Yves Masson, Paris, Éditions Calliopées, octobre 2009, p. 265-275       

  • « Rencontre entre Mandiargues et Jouve », co-écriture avec Jean-Paul Louis-Lambert, dans Plaisir à Mandiargues,  Colloque du centenaire (1909-1991), Caen, 14-17 mai 2009. Colloque international organisé par le Centre de recherche de l’Université de Caen Basse-Normandie (LASLAR), en partenariat avec l’IMEC, avec le soutien des Célébrations nationales et la collaboration de l’Université Paris X-Nanterre. Comité sous la direction de Marie-Paule Berranger (Université de Caen), Claude Leroy (Université Paris X-Nanterre), Sibylle Pieyre de Mandiargues,  Paris, Éditions Hermann, 2011, p. 311-332.

2010

  • « Préface », Cahiers Pierre Jean Jouve n° 2-2010 Intégrités et transgressions  de Pierre Jean Jouve, textes réunis par Béatrice Bonhomme,  Paris, Éditions Calliopées, juin 2010, p. 13-16.
  • « La quête philosophique. « La Faute » ou Le Traité du désespoir : Jouve et Kierkegaard », Cahiers Pierre Jean Jouve n° 2-2010 Intégrités et transgressions de Pierre Jean Jouve, textes réunis par Béatrice Bonhomme, Paris, Éditions Calliopées, juin 2010, p. 63-85.

2011

  • « Blanche et non écrite. Blanche Reverchon entre Jouve et Bauchau », co-écriture avec Jean-Paul Louis Lambert, Revue Phoenix, sous la direction de Yves Broussard, Marseille, avril 2011, n° 2, p. 52-61.

  • « Proses de Pierre Jean Jouve », dans Colloque La Poésie en prose au XXe siècle, Fondation des Treilles, 26 septembre-1 octobre 2011, sous la direction de Peter Schnyder, Paris, Les Cahiers de la NRF, « Les Entretiens de la Fondation des Treilles », Gallimard, p. 194-216.

2012

  • « Jouve et le secret brûlant de la création : l’entre-deux poésie et prose ou la giration intervallaire » dans Cahiers Pierre Jean Jouve 3-2012 : Pierre Jean Jouve, vivre et écrire l’entre-deux, sous la direction de  Dorothée Catoen, Paris, Éditions Calliopées, 2012, p. 143-150.
  • « Entre fécondité et mort : Jouve et le complexe de la Parque », dans Cahiers Pierre Jean Jouve 3-2012 : Pierre Jean Jouve, vivre et écrire l’entre-deux, sous la direction de Dorothée Catoen, Paris, Éditions Calliopées, 2012, p. 151-170.

  • Introduction générale », p. 9-31 ; « Pierre Jean Jouve et le modèle biblique, entre interprétation et recréation du Paradis perdu à « L’Apocalypse », co-écriture avec Jean-Paul Louis-Lambert, p. 591-605, dans Echos poétiques de la Bible, textes réunis et présentés par Béatrice Bonhomme, Josiane Rieu, Aude Préta de Beaufort, Hélène Baby, Paris, Éditions Champion, 2012.

2013

  • « Jouve et Hölderlin » Colloque Poète cherche modèle,  mars 2013, ENS de Lyon, direction Corinne Bayle, à paraître.

 
Sur le Site

Béatrice Bonhomme, poète et essayiste, vit à Nice. 

Béatrice Bonhomme enseigne la littérature du XX° siècle à l’Université de Nice. Elle a publié plusieurs recueils de poèmes ainsi que de nombreux articles et ouvrages critiques sur Pierre Jean Jouve et la poésie contemporaine. En 2003, Béatrice Bonhomme a créé  au sein du CTEL, centre qu’elle a dirigé durant 5 ans (de 2007 à 2012), l’Axe POIEMA, dédié à l’étude de la poésie. Elle a fondé avec Hervé Bosio, en 1994, la Revue Nu(e) qui a consacré à ce jour 53 numéros à l’oeuvre des poètes contemporains. Elle préside avec Jean-Yves Masson la Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve. 

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Sous la responsabilité de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert

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Dernière mise à jour : 17 septembre 2013
Précédente mise à jour : 29 janvier 2009