Objet : Des nouvelles du site des Lecteurs
de Pierre Jean Jouve - 15 février 2017
Mots-clef
: Cahiers
Pierre Jean Jouve N° 3 — Vivre et écrire l'entre-deux (dir. Dorothée Catoen-Cooche) / Pierre Jean Jouve 9,
La Revue des lettres modernes — Jouve baroque — Jouve et
Donnadieu, documents inédits (dir. Christiane
Blot-Labarrère et Muriel Pic) / Jouve et les
écrivains / Jean Starobinski : La Beauté du monde — La littérature et les arts / Yves Bonnefoy :
L'écharpe
rouge / Jacques
Roubaud : Je
suis un crabe ponctuel, Anthologie personnelle / Georges-Emmanuel Clancier : Le Temps d'apprendre à vivre — Mémoires 1935 - 1947 / Jacques Darras / Benoît
Conort (dir.) : Lectures de Bonnefoy —
Du mouvement et de l'immobilité de Douve / Dorothée Catoen-Cooche : Transtextualités bibliques ... / Littérature / Revue NU(e) (Jean-Claude Pinson, Philippe Beck, Christian Doumet) / Belinda Cannone & Christian Doumet (dir.) : Dictionnaire des mots manquants / Béatrice Bonhomme, Idoli Castro & Evelyne Lloze (dir.) : Dire le réel aujourd'hui en poésie / Pseudonymie (David Martens dir., Myriam Watthee-Delmotte) / Publications des Éditions La Coopérative (Mireille Gansel, Jean-Yves Masson, Germont, Sarah Bernhardt, Guignol lyonnais) / Sur La Toile / Poezibao / Galerie Alain Paire / Sitaudis / Rencontres / Maison de la poésie (Yves di Manno & Isabelle Garron) / Michèle Venard / Derniers Textes mis en ligne ►
Chers Amis,
L'année
2017 est déjà bien entamée, aussi il était temps de reprendre la
tradition du message pour donner nouvelles et informations. L'année
2016 a été remarquable par la place occupée par le souvenir de Pierre
Jean Jouve chez quelques uns de nos plus grands poètes et écrivains. En
mars 2016, lors de la mise au point de son livre autobiographique L'Écharpe rouge,
Yves Bonnefoy écrit un ultime chapitre : "Pierre Jean Jouve". Le livre
paraît en mai, et Bonnefoy meurt (longue maladie) le 1er juillet :
difficile de ne pas y voir un testament. En juin 2016, paraît également
La Beauté du monde — La littérature et les arts,
un magnifique recueil d'analyses et de critiques de Jean Starobinski :
1340 denses pages de la collection "Quarto". Dans cet ensemble,
125 pages sont consacrées uniquement à Jouve, depuis un article
inaugural de 1946, jusqu'aux grandes études critiques pour les
éditions de Jouve en Poésie/Gallimard, en Imaginaire ou au Mercure de
France, et ses
études magistrales : "La Douce Visiteuses", ou sur "Vrai corps" (sa
lecture de "La Mélancolie d'une belle journée" était déjà reparue en
2012 dans L'Encre de la mélancolie) — la subtilité lumineuse d'un des plus grands critiques du XXe siècle y est à son zénith. Dans son Anthologie personnelle, Je suis un crabe ponctuel,
Jacques Roubaud réédite son magnifique "Hommage à Jouve", un poème
écrit initialement pour le Concours de composition Pierre Jean Jouve et
publié dans Octogone (2014). On trouvera des rencontres (dans les pages de la Revue Fontaine, notamment, pendant l'été 1940) entre Jouve et Georges-Emmanuel Clancier qui a (enfin !) publié ses Mémoires
des années de guerre. Cela s'ajoute à la présence très forte de Jouve
dans les deux livres publiés par Jacques Darras chez Arfuyen en 2014 et
2015.
En outre sont parus des "Cahiers Pierre Jean Jouve", très attendus : le Cahiers N° 3, Vivre et écrire l'entre-deux, les actes du colloque d'Arras de 2012 (dirigé par Dorothée Catoen-Cooche, qui publie également ses travaux critiques : Pierre Jean Jouve, Transtextualié biblique et religion dans l'œuvre romanesque), et le N° 9 de la Série Pierre Jean Jouve de la Revue des Lettres Modernes Minard (reprise par Classiques Garnier) : Jouve baroque - Jouve et Donnadieu, documents inédits (publiés par Christiane Blot-Labarrère et Muriel Pic).
- D'autres publications (sur papier ou sur La Toile) sont dignes d'intérêt. Nous en signalons quelques unes.
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▲ ns Calliopées. |
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Pierre Jean Jouve -
Vivre et écrire l'entre-deux
Édition établie par Dorothée Catoen-Cooche, avec la
collaboration de Béatrice Bonhomme et Jean-PauL Louis-Lambert.
Colloque d’Arras
15-16 mars 2012
organisé par Dorothée Catoen-Cooche, Christian
Morzewski
et la Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve
« Nous souhaitons dédier cet ouvrage à Jean
Starobinski. Son article_:
"Pierre Jean Jouve, ouvrier de l’entre deux" et tout son admirable travail critique nous ont
constamment guidés dans l’exploration de l’oeuvre de Jouve. Qu’il voit
ici l’expression de notre
gratitude. »
Sommaire
I. Pierre Jean
Jouve, entre l’homme et l’écrivain
Contributions
de Roland Roudil, Eric Dazzan, Jean-Paul Louis-Lambert, Dorothée
Catoen-Cooche.
II. Pierre Jean
Jouve, entre terre et ciel
Contributions d'Anais
Nouaïri, Machteld Castelein, Michael G. Kelly, Titaua Porcher-Wiart.
III. Pierre Jean
Jouve, aux frontières des genres
Contributions de
Béatrice Bonhomme, Marie Etienne, Tristan Hordé, Frédérica Zéphir,
Marie-Antoinette Laffont-Bissay, Charles Arden.
Dessins de Serge
Popoff.
IV. Pierre Jean
Jouve, entre deux époques, entre plusieurs courants
Contribution de Dorota
Nowak-Baranowska, Myriam Watthee-Delmotte, Laure Himy-Piéri.
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La Revue des lettres modernes
Pierre Jean Jouve 9
Jouve
baroque — Jouve
et Donnadieu, documents inédits
Sous la
direction de Christiane
Blot-Labarrère et Muriel Pic
Textes
de : Horacio Amigorena, Béatrice Bonhomme, Dorothée Catoen, Serge
Meitinger, Anis Nouaïri, Muriel Pic, Christian Prigent.
Entretien
avec Jean Léon Donnadieu.
Lettres de Jouve et de Blanche.
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Pierre Jean Jouve et les écrivains
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La Beauté du monde
La littérature et les arts
édition de Martin Rueff
« Une centaine d'études sur la littérature et les arts : Baudelaire,
Bonnefoy, Celan, Char, Jaccottet, Jouve, Kafka, Mallarmé, Valéry…
Balthus, Füssli, Goya, Michaux, Ostovani, Sima, Van Gogh… Mahler,
Monteverdi, Mozart… »
Précédé d'une importante monographie (200 p.) consacrée à Jean Starobinski : « L'Œuvre d'une vie », par Martin Rueff.
Jean Starobinki
La Beauté du monde
La Littérature et les arts
Les lecteurs de Pierre Jean Jouve attendaient avec passion la parution d'un ouvrage que le grand critique Jean Starobinski (un des écrivains les plus lumineux de la seconde moitié du XXe siècle) devait consacrer à Jouve en rééditant des textes critiques publiés depuis 1942.
Cet ouvrage paraît ( enfin) au coeur
d'un livre magnifique, puisque le volume de la collection Quarto de
1344 (grandes) pages contient un ensemble de 125 pages rééditant sept
de ses plus importantes études, dont une liste a été publiée ici
par Stéphanie Cudré-Mauroux. L'ouvrage contient également des études
collectives où Jouve est présent, comme celle qui est consacrée à
Mahler chez P. J. Jouve et Y. Bonnefoy.
J.-P L.-L.
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►Lien
vers l'éditeur
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Yves Bonnefoy :
L'écharpe
rouge, Mercure de France, 2016.
«
Lorsque Yves Bonnefoy retrouve par hasard un poème d’une centaine de
vers libres jamais publié intitulé « L’écharpe rouge », et qui aurait
été une « idée de récit », le voilà devant un mystère : quelle était
donc ce récit jamais advenu ? Dans le poème sont évoqués des noms de
lieux, des événements : mais à quoi faisaient-ils référence ?
C’est
donc à un voyage dans le temps que nous invite le poète. Dans son
propre texte, il part à la recherche de signes, se fait archéologue de
son propre poème. L’auteur se dédouble, devient son propre exégète,
décryptant les strates successives qui ont participé à la genèse de son
texte. Et, partant de toute son oeuvre.
Ce
voyage dans le temps, au coeur de la mémoire, réveille des souvenirs
qui le mènent inévitablement vers le pays natal. Notamment vers son
père et sa mère, Elie et Hélène, dont il nous livre les portraits et
l’histoire de leur rencontre. Il évoque donc les « origines » au sens
propre, mais aussi les origines de son oeuvre, donnant un éclairage
inédit et rétrospectif sur sa vocation littéraire.
Le
texte d’Yves Bonnefoy laisse éclore l’émotion avec beaucoup de
simplicité et d’élégance. Un récit bouleversant où Yves Bonnefoy se
livre comme il ne l’avait peut-être jamais fait auparavant.»
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Jacques
Roubaud : Je
suis un crabe ponctuel, Anthologie personnelle, 1967-2014, coll.
Poésie Gallimard, 2016. ►Lien
avec l'éditeur.
Dans cette anthologie personnelle,
Jacques Roubaud reprend de larges extraits de son récent recueil, Octogone (2014, Gallimard), en particulier
ses "Hommages"
à Vitez, Jean Tardieu, Edoardo Sanguinetti, Roman Opalka et à Pierre
Jean Jouve :
"La vie est admirable
La Vie est
admirable
Elle est vaine"
Hommage
à Pierre Jean Jouve
Crois tu qu'il n'a pas bougé, là, ce
soleil
Celui qui
brillait quand tu avais dix ans, sa jeunesse […]
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Georges-Emmanuel
Clancier
Le Temps
d'apprendre à vivre — Mémoires 1935 - 1947. Albin Michel, 2016,
550 p.
Quelques mots
sur un livre très vivant qui raconte tant de choses. Georges-Emmanuel
Clancier nous livre (enfin !) le quatrième tome de ses mémoires, celles
qui couvrent les années de guerre pendant laquelle GEC, qui vit à
Limoges, est un membre important et actif de la "Résistance
intellectuelle" contre l'occupant nazi et le régime de Pétain. Une date
symbolique marquante : pendant l'été 40 paraît à Alger le numéro 10 de
la revue Fontaine où Max-Pol
Fouchet publie un texte qui a enthousiasmé le jeune poète : "Nous ne
sommes pas vaincus" :
« Sous l'éloge de la permanente
grandeur spirituelle de la France envahie, la condamnation implicite,
implacable des occupants nazis et de ceux qui, chez nous, prônaient la
collaboration avec eux ».
Un poème en
prose de GEC figurait dans ce numéro-manifeste, et,
comme Pierre Emmanuel et Pierre Jean Jouve, il envoya une lettre
de soutien à Max-Pol Fouchet. Dès le numéro 12 (janvier 1941),
GEC et Pierre Emmanuel (qui réside à Dieulefit) appartiennent au
comité de rédaction
de Fontaine, et Jouve y publie "Nuit des saints". En février
1942, c'est Raymond Queneau qui contacte GEC : sa femme et son
fils sont installés à proximité, à Saint-Léonard-de-Noblat où le
peintre Élie
Lascaux avait accueilli (pour les cacher) Daniel-Henry Kahnweiler et
ses proches. Puis il y eut la rencontre des poètes et des
éditeurs de revues à Lourmarin (septembre 1941), dont Pierre
Seghers et Loys Masson. C'est dans une ambiance pleine de menaces (car
les collaborationnistes adorent dénoncer les esprits libres dans leurs
organes de presse, et un bureau de la Kommandantur de Limoges est venu
s'installer dans un
appartement voisin) que GEC devint l'intermédiaire entre les écrivains
vivant en France et M.-P. Fouchet à Alger — Georges Blin qui résidait à
Tangers servait de boîte aux lettres. C'est ainsi que Fontaine put
publier Queneau ou Éluard. Une grande partie de la vie de
Georges-Emmanuel Clancier appartient à l'Histoire.
J.-P. L.-L.
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Rappel 2014-2015 : la forte présence de Jouve dans les deux livres de Jacques Darras
« Jouve après Jouve », in
La
Transfiguration d'Anvers (Arfuyen,
2015)
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Lectures de Pierre Jean Jouve
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Benoît
Conort (sous la direction de) : Lectures de Bonnefoy —
Du mouvement et de l'immobilité de Douve. Presses Universités de
Rennes, 2015, 236p.
Une lecture collective du
premier recueil de poésie important d'Yves Bonnefoy, Du mouvement et de l'immobilité de Douve,
paru en 1953. Plusieurs auteurs rappellent le rôle de le poésie de
Pierre Jean Jouve pendant les années de formation du jeune poète
(1942-1953). Auteurs : Benoît Conort, Béatrice Bonhomme, Matthieu
Gosztola, Jean-Paul Louis-Lambert, Yvon Inizan, Sébastien Labrusse,
Serge Martin, Jérémie Berton, Emmanuel Rubio, Laurence Bougault.
► Un lien vers
l'éditeur.
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Dorothée Catoen-Cooche : Pierre Jean Jouve - Transtextualité biblique et religion dans l'oeuvre romanesque, L'Harmattan, 2016
«
La littérature occidentale, à part de rares exceptions, ne s'occupe que
des relations des hommes entre eux (rapports passionnels ou
intellectuels, rapports de famille, de société, de classes sociales)
mais jamais des rapports de l'individu avec lui-même ou avec Dieu. ».
Au
cours du vingtième siècle, certains spécialistes et critiques, tel
Claude Mauriac, dénoncent la longue tradition thématique qui imprègne
la littérature occidentale depuis plusieurs siècles. Un constat est
alors mis à jour : les sujets axés spécifiquement sur l’être, dans son
individualité et sa particularité, semblent faire défaut. Un désir
d'exploration de la conscience humaine se fait sentir : l'homme devient
un objet de curiosité et doit être envisagé non plus dans son rapport
aux autres mais précisément dans la relation, souvent équivoque, qu'il
entretient avec lui-même. Après la Première Guerre Mondiale,
l'essoufflement de cette tradition thématique, corroboré par une
volonté de connaissance et de compréhension, permet donc l'émergence de
problématiques nouvelles, davantage axées sur la nature humaine et,
pour certains écrivains, sur les valeurs spirituelles qui l'animent ... ( La suite sur notre page ►)
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Littérature
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La Revue NU(e) a
publié
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Revue NU(e)
Revue NU(e) 62 : Avec Lucrèce
Ce numéro 62 de la Revue NU(e) Avec Lucrèce, un
peu différente des autres livraisons, et conçue avec le CTEL, permet à
quelques poètes contemporains de livrer leur vision ou d’accompagner de
leur création le poète latin Lucrèce (en latin Titus Lucretius Carus)
qui est un poète philosophe latin du premier siècle avant Jésus-Christ,
auteur d’un seul livre inachevé, le De Rerum Natura.
Il recueille ainsi les contributions de : Salah Stétié,
Michael Bishop, Marie Étienne, Philippe Beck, Françoise Delorme,
Christian Prigent, Régis Lefort, Nicolas Jaen, Claude Ber, Esther
Tellermann, James Sacré, Jacques Ancet, Paul-Louis Rossi, Arnaud
Villani et les oeuvres artistiques de : Joël Kermarrec, Michel
Mousseau, Christine Chamson, Évelyne Portmann, Jean-Louis Vila, Cédric
Pupat, Éric Principaux, Adrienne Arth, Gilles du Bouchet, Jean Murat,
Serge Popoff.
Revue NU(e) 61 : Jean-Claude
Pinson
Revue NU(e) 60 : Philippe Beck
Revue NU(e) 59 : Christian Doumet
Revue NU(e) 58 : Andrea Zanzotto
Revue NU(e) 57 : Philippe Lekeuche
► Vers
notre page : "Partenariat avec la Revue NU(e)".
Pour commander
les numéros, écrire à Béatrice Bonhomme (29 avenue Primerose, 06000
Nice), avec un chèque de 20 + 4 euros (port compris) à l'ordre de la revue NU(e). Bien
indiquer votre adresse postale pour l'envoi (immédiat).
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Belinda Cannone &
Christian Doumet (dir.) :
Dictionnaire
des mots manquants, éd. Thierry Marchaisse, 2016, 216 p.
Un
enfant qui perd ses parents ? C’est un orphelin. Mais un parent qui
perd son enfant ? Il n’existe pas de mot pour le désigner. Toute
langue a des lacunes lexicales, des zones de sens auxquelles ne
correspond aucun terme précis. Ce dictionnaire littéraire donne la
parole à quarante-quatre écrivains qui tentent, non pas de fabriquer
des néologismes, mais simplement de décrire et d’interroger quelques
manques éprouvés dans leur pratique de la langue. Nul souci
d’exhaustivité, nulle possibilité même. Mais l’esquisse d’une
cartographie des absences, dans un certain paysage de la littérature
française contemporaine.
Auteurs des
mots : Élisabeth Barillé, Pierre Bergounioux, Stéphane Bouquet, Belinda
Cannone, Pierre Cleitman, Pascal Commère, François Debluë, Michel
Deguy, Jean-Michel Delacomptée, Gérard Dessons, Jean-Philippe Domecq,
Max Dorra, Christian Doumet, Anne Dufourmantelle, Renaud Ego, Denis
Grozdanovitch, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Pierre
Lafargue, Frank Lanot, Alain Leygonie, Diane De Margerie, Jean-Pierre
Martin, Isabelle Minière, Dominique Noguez, Gilles Ortlieb, Véronique
Ovaldé, Alexis Pelletier, Pia Petersen, Didier Pourquery, Philippe
Raymond-Thimonga, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Jean Rouaud, James
Sacré, Marlène Soreda, Morgan Sportes, Brina Svit, François
Taillandier, Claire Tencin, Gérard Titus-Carmel, Patrick Tudoret, Julie
Wolkenstein.
► Lien
avec l'éditeur.
► Rencontre
: Mardi 14 Juin 2016, 19h, Maison de
la Poésie — Avec une lecture de l'entrée : Faille / Signe /
Communication, par Philippe
Raymond-Thimonga.
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Béatrice Bonhomme, Idoli Castro, Evelyne Lloze (dir.) : Dire le réel aujourd'hui en poésie (Hermann, 2016, 450 p.)
Loin des clichés qui renvoient trop souvent le genre poétique à quelque
chose de désuet, d’abstrait, d’hermétique ou même d’illégitime, le poète
Antoine Emaz affirme clairement combien la poésie aujourd’hui revient à
la « circonstance » : « Je veux que la poésie puisse recommencer sans
honte à parler du monde, de l’état de cette terre, de la vie des hommes,
socialement et pas seulement personnellement » (Cambouis).
L’enjeu de cet ouvrage est d’interroger et d’analyser les modes
d’intelligibilité du réel, comme la force de résonance, entre
témoignage, travail spéculatif et dimension ontologique qu’offrent les
poésies en langues française et espagnole depuis les années 1980. En se
centrant à la fois sur des problématiques théoriques et sur l’œuvre de
six auteurs (des Antilles, d’Espagne et de France), et en donnant place
également à de nombreux textes poétiques (Emaz, Monchoachi, Rouzeau,
Soucy …, Cruz Varela, García Valdès, Pérez Montalbán, Lopez Navia… ) ou à
certains auteurs (Chamoiseau, Pinson..), sont considérées ici toutes
les manières dont le texte poétique exprime aujourd’hui son expérience
du réel, sans le recours le plus souvent du narratif ni des modes de
représentation habituels, réalistes ou non.
► Lien avec l'éditeur
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David Martens (dir.) : La pseudonymie dans la littérature française. De François Rabelais à Eric Chevillard (Presses unversitaires de Rennes, 2017)
Réunissant
des études portant sur la littérature française du XVIIe siècle à nos
jours, cet ouvrage a pour objectif de faire apparaître les principaux
enjeux de la pratique pseudonymique tout en montrant la complexité et
la diversité de ses usages, formes et fonctions au fil des siècles.
Myriam Watthee-Delmotte : "De la pseudonymie comme rite autogène. la posture auctoriale de Pierre Jean Jouve et Pierre Emmanuel"
► Lien avec l'éditeur
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Publications
des éditions La
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: Les Belles Lettres)
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Mireille
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Jean-Yves Masson
La Fée aux larmes
(roman)
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Stances
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L'Art du théâtre
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Mam'zelle Gnafron
et autres pièces
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▲Rencontres |
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Maison de la poésie
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Rencontre avec Yves di Manno & Isabelle Garron, lecture par Sophie Bourel — Rencontre animée par Florence Trocmé
A propos de la parution de : Yves di Manno & Isabelle Garron, Un nouveau monde, poésies en France 1960-2010, Flammarion, coll. « Mille & une pages », 2017.
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▲ Les lectures par Michèle Venard au Théâtre Pandora, 30, rue Keller
75011 , 75011 Paris, métro Bastille, Tarif réduit pour les
adhérents à l'Association, Réservations conseillées 01 42 39 21
61. Les séances commenceront à 19h30
précises.
- Jeudi 2 mars 2017 : George Sand
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N'hésitez pas à nous écrire !
Avec toutes nos
amitiés,
Jean-Paul
Louis-Lambert
Webmestre du site www.pierrejeanjouve.org
PS : certains liens vers certains sites peuvent être défectueux ...
c'est que certaines pages ont disparu, ou ont changé d'URL...
Mise à Jour : 15 février 2017
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