Retour
à la page d'accueil du Site |
Site Pierre Jean Jouve
|
||||||||||||
Retour à la page d'accueil Hommages et Créations |
Serge Popoff |
||||||||||||
| |||||||||||||
1 |
épicurisme, écriture
de l’amer, poétique
du péché attente
de l’espérance ... rivages
d’images jouviennes... la femme
absente les
blancs de la lézarde petits ports d’attache
intimes partie
de petits ports d’attache intimes l’espérance
de la femme absence erre
sur les rivages d’images blanches en pays jouvien où
les petits ports d’attache attendent l’espérance
intime de la femme l’absence
de rives blanches en pays jouvien attente de
l’espérance sur
les rivages d’images jouviennes où la femme
absence erre dans
le blanc des lézardes poétiques à la recherche de petits
ports d’attache intimes dans l’ esthétique
du péché |
||||||||||||
33 |
4 – les blancs de la lézarde |
||||||||||||
34 entre vie et mort | |||||||||||||
35 |
introduction
dans
le silence d’une humeur
tragique
dune de
larmes durcies zébrure
lézardée enfuie
d’un
lointain amer créance du diable perpétuité pécheresse aux mots
acidulés la voix
sourde
puise son chant dans
l’éros et le thanatos
de
la lézarde
pulsionnelle
et
s’ébroue dans l’aube fanée d’un
blanc
qui surprend
en tête d’un
passage
d’albâtre |
||||||||||||
36 paysage nuageux | |||||||||||||
37 |
TURINI,
5 janvier 2002 - 2ème
mise au net d’un texte de 1999 TURINI,
24 septembre 2008 – redécoupage l’arbre
de la lézarde
généalogie de l’absolu
écorçage de la vie sourcière de rugosités gongs végétaux
en forme de livres
couleurs et granulation
de ces
peaux tendues
distendues
retendues et égorgées par un air féroce craquètements
fendillements
mise
en pièce de
la
croûte
la peau craquelée ferme
les yeux
vitalité de la
matière
force inassouvie
tremblotement de la main
qui
fait éclore des surfaces
d’enfoncement tombent
d’autres s’envolent sur les troncs voisins
en pays perdu
écorce d’un continent
écorces
affrontements déchiqueté
par des gestes furtifs
le
hasard d’un tremblement nerveux sautillement
de touches imbriquées les unes dans
les autres comme les barbes d’un
lichen
confusion de nébuleuses acérées
frontons de bois calciné
couleurs
disparues d’une ligne figée
arbres écailles rivières
feuillages densité
de l’être éprouvé
écoulement de phrases arborescentes
durcies par le froid
constellations de minuscules individus réminiscences de l’arbre de
vie aux
bras étoilés territoire de
l’infini au travers de la peau
du ciel
abri rugueux de
coïncidences
circulation brutale
les
stries de l’écorce égratignent le vent
branchu
et façonné par
les
années
souterrain lézarde d’entre les
écailles vibrations hirsutes qui
s’émeuvent dans
l’air visages émiettés le long de ces personnages végétaux
aux paupières
clignotantes surfaces de notre
regard
toisons mouvantes sur le
chemin innervé
de
drailles
sans cesse parcourues d’esprits l’esprit du
ciel et de la terre secoue le vide du
cosmos
arbre d’apesanteur
« le passé nous revient dans
l’aujourd’hui
miroir
rythmique
l’image de
l’image
beaucoup d’objets en un seul problème du point
d’équilibre
d’un cercle où le centre est décentré par les vibrations de densités et d’intensités »
(librement à partir d’Auguste
BOAL / pratique du théâtre de l’opprimé) « la liberté n’est rien si
elle n’est celle de
vivre au bord des limites |
||||||||||||
38 arborescence | |||||||||||||
39 l’ensemencement poétique | |||||||||||||
40 |
Turini,
31-07-2008 – 22h20 remaniement
mercredi 25 septembre 2008-09-28 expressions
de la lézarde
des astreintes du temps
la poussière rouge le sang s’écoule
et freine la vie
les
humeurs étranglent lézarde d’un astre fugace
enfoui dans
la vie du plomb fondu s’enfouir dans le puits céleste le
sujet de l’humain
la suffisance du vacarme avalé
sources d’envies claustrophobes
usures de la lézarde effrontée
calme solaire dans le flot noir en trois dernières
lignes
opposées dans la
nuit criminelle de l’humain au coeur de l’eau-forte
flux diluvien entraînant la
mortelle blessure de la lézarde
la vague oppose sa force vitale à l’ILE
enfouissement éprouvé à la vie
fardée en jours rétrécis
évanouissement
gémissant
à l’abîme
« IL » resserre le
bord
pour l’absente les petites mines de plomb
troublent l’oeil de l’eau
enfouie au fond de
la
permanence du lieu
l’épuisement s’étreint dans
les
veines du regard apeuré
l’affûtage de l’iris sonde les pulsations
du
coeur
blotti dans
sa gangue
déglutir
le temps
l’oeuvre de la
cicatrice enflammée obstrue
malheur
du temps
les dégringolades de l’écriture
les actes de la vie
insoupçonnés
en mots avides de sens
l’épreuve à
la merci des signes
paraboles du Verbe réverbéré
à
la face
du
vide
la vie comme un
miroir
brisures
en fouler les bris
reflets effondrés d’un
geste
sûrement par la trace d’« IL »
calcul de la noirceur
l’envahissement
fermetures de la vie |
||||||||||||
41 l’échappée belle | |||||||||||||
42 brèves | |||||||||||||
43 matière ouvragée | |||||||||||||
44 colonne lézardée | |||||||||||||
45 |
fissure recomposition
du lundi 16-02-2009 les non finis comme le
moi
le Mal
en poussée verticale
faubourg d’un horizon où
la vie s’enroule entre tain et glace
le dernier mot au ventre
passant
que happe la poésie
l’assez du silence
quand
le
sang voyage sous la main dans
le corps
de lettres amoureuses |
||||||||||||
46 mots surpris | |||||||||||||
47 logo popoff pour PJJ | |||||||||||||
Haut de la Page | |||||||||||||
Retour
à la page d'accueil Hommages et Créations |
© 2008 et 2009, Serge Popoff - Tous droits réservés. | ||||||||||||
Retour à la page d'accueil du Site |
Site « Pierre Jean Jouve » Sous la responsabilité de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert Dernière mise à jour
: 20 février 2012 Précédente mise à jour : 10 mai 2009 |