1966
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« Rapidité du tragique »
Réponse de Pierre Jean Jouve à l'enquête des Cahiers du Cinéma (n° 185, spécial
Noël 1966), Film et Roman : problèmes du Récit
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« Je
ne fréquente pas le cinéma, et n'ai donc aucune opinion sur les
programmes et problèmes que vous énumérez. Un projet de film pour «
Paulina 1880 » a échoué assez misérablement par le fait du producteur
et pour des raisons mal visibles ; j'avais pourtant produit une
structure de dialogues qui pouvait certainement avoir une valeur
cinématographique. D'autre part, je puis admettre une analogie de
rythme entre plusieurs de mes romans et le cinéma: particulièrement
dans Paulina et Aventure de Catherine Crachat. Mais
cette analogie me parait expliquée par la valeur : rapidité du
tragique. »
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1972
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Paulina 1880 de Jean-Louis Bertucelli
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1985
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Le Monde désert de Pierre Beuchot
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1990
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Aventure de
Catherine C de Pierre Beuchot
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1973
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François Weyergans : Le Pitre
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François
Weyergans,
Le Pitre, Gallimard, 1973,
p. 327 |
« A
la même époque, il faut qu'on le sache, Eric Wein annonçait que le
plus grand romancier vivant répondait au nom de Pierre Jean Jouve mais
qu'il n'écrivait plus de romans depuis longtemps. Charlotte néanmoins
les acheta à cause des titres : Hécate,
Vagadu, Paulina 1880, et les lut en
cachette pour ne pas qu'Eric s'enorgueillisse de constater qu'elle
l'écoutait. » |
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François Weyergans, ancien élève de
l'IDHEC, critique de cinéma, cinéaste et romancier. Il a réalisé : Aline (1967), Beaudelaire is gestorven in de zomer
(1967), Maladie mortelle
(1977), Je t'aimes tu danses
(1977), Couleur chair
(1978). Son premier roman publié est Le Pitre (1973). Après Franz et François (1997), il a
obtenu le prix Goncourt pour Trois
jours chez ma mère (2005). Il a été élu à l'Académie française
en 2009.
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2012
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Jeanne Moreau - Stéphane Hessel : la rencontre
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Propos recueillis
par Gilles Anquetil
et François Armanet
Source:
"le Nouvel Observateur"
22 décembre 2011.
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Jeanne
Moreau : « Je voudrais aussi évoquer Pierre Jean Jouve, qui un jour
m'avait adressé l'«Aventure de Catherine Crachat». J'ai pensé tout de
suite que son livre ferait un très beau film. C'était une période où
j'avais du poids auprès des producteurs. Mais tous l'ont trouvé
beaucoup trop sulfureux ! Nous avions rendez-vous une fois par semaine
jusqu'à ce qu'il tombe malade. »
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