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Décembre 2008
Atelier du Roman N° 56

Pierre Jean Jouve

Voyage au bout de la psyché 

Ressources de cette Page
Couverture Atelier du Roman 56
Atelier du Roman N° 56

Pierre Jean Jouve : Voyage au bout de la psyché

Conçu par Philippe Raymond-Thimonga

Sommaire

Jean-Yves Masson : Aimer Jouve

Béatrice Bonhomme : Poésie et prose comme giration volumineuse

Quentin Debray : Aventure de Catherine Crachat - littérature, poésie et psychanalyse

Takayuki Ozaki : Une fleur bleue dans la montagne

Gilles Marcotte : Le réconfort Pierre Jean Jouve

Michael G. Kelly : La conversion impure

Lakis Proguidis : Au commencement était le chant

Philippe Raymond-Thimonga : L’héroïsme et la sainteté

   

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OUVERTURE


   OUVERTURE

 

Les limites de l’âme tu ne peux pas les atteindre, n’importe quel chemin que tu suives, tellement profonde est sa raison (son logos).

Héraclite.

 
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    Et tandis que, inquiets, angoissés pour notre argent, nous nous informons sur les fluctuations des Bourses, les décisions des gouvernements pour gérer la situation, le prix des carburants, les retombées des crises des marchés des capitaux, les analyses et les prospections des économistes, les déficits budgétaires, les stock options, les crédits à risque, le CAC 40, les économies réelles, les taux d’intérêt, les fonds propres, les hedge funds, les mouvements des places financières, les subprimes et autres pouvoirs d’achat, la technoscience imperturbable, insouciante, souveraine, indifférente à nos soucis, réduit nos âmes à des entités numérisables, à des mécanismes prévisibles et programmables.

 
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    Nous ne faisons pas de dossiers. Nous avançons à reculons. Si nous revenons à Pierre Jean Jouve (1887-1976), ce n’est pas pour ajouter encore quelques pages de commentaires dans le corpus d’écrits, déjà riche, sur l’auteur de Inconscient, spiritualité et catastrophe. C’est parce que plusieurs poètes et romanciers d’aujourd’hui en sentent le besoin. Le besoin : apprendre auprès d’un maître en la matière à aller le plus loin possible dans les énigmes de l’âme humaine.

 
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    Infinis remerciements à Philippe Raymond-Thimonga, concepteur et réalisateur de cet hommage à Jouve. Il s’agit d’un projet qui courait depuis une dizaine d’années. Paulina 1880, le poète Jouve, ses rapports à la psychanalyse ont souvent peuplé nos discussions arrosées et enfumées. Dix ans. C’est apparemment le temps d’essai qu’il faut afin d’être sûr que l’appel à un écrivain « du passé » est une nécessité profonde et pas un effet de l’industrie culturelle.

 
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    Quand Marek Bie´nczyk nous envoyait sa chronique sur la Pologne qui danse, il ne pouvait pas savoir qu’il y aurait dans le même numéro un article de Lambros Kampéridis sur Yeats, intitulé « The  Dancer and the Dance ». Le hasard, certes. Mais, parfois, comme dans ce cas-ci, le hasard en dit plus sur l’état de notre monde que mille études savantes.

 

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    En ces temps de banqueroute psychique du monde dit occidental, Pierre Jean Jouve est plus actuel que jamais.

 
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    Le kitsch étant, selon la fameuse définition de Kundera, l’accord catégorique avec l’être, l’art contemporain , l’art qui affiche fièrement son attachement inconditionnel aux valeurs du temps présent, ne peut être que du kitsch. Et si tout cela sonne encore trop abstrait, vous n’avez qu’à suivre Mehdi Clément dans ses pérégrinations londoniennes.

 
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    Sont aussi actuels, à l’instar de Pierre Jean Jouve, Henry James (Belinda Cannone), Alban Nikolai Herbst et Éilís Ní Dhuibhne ci-présents, Richard Millet (François Taillandier) et, en premier lieu, le naturaliste explorateur Pehr Kalm (André Major). À ne pas confondre avec ceux qui font l’actualité : François Bégaudeau (Emmanuel Dubois de Prisque) ou Marie Darrieussecq (Nunzio Casalaspro).

 
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    Le rire de Kundera a ébranlé l’homo sovieticus bien plus que les actions concertées des dissidents, du pape et de Reagan. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est l’Histoire. Oui, l’Histoire ! Cela a existé. Or, la rapidité avec laquelle les médias du monde entier se sont précipités pour diffuser l’infâme calomnie contre l’auteur du Livre du rire et de l’oubli prouve que l’homo economicus qui règne aujourd’hui n’est qu’un homo sovieticus déguisé – moins le rire, toutefois.  

    À propos, êtes-vous au courant du scandale Roth (Bruno Maillé) ?

 
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  Recule, camarade, le nouveau monde est devant toi !

 
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  La prophétie du jour : Seul le rire sauvera le monde – merci, Jean-Jacques, merci, Milan. Sinon en entier, au moins la partie qui rit.

 

L. P.
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  • Lien avec l'Atelier du Roman sur le Site des éditions Flammarion 

  • Lien avec l'éditeur canadien Boréal 
  • Lien interne vers « La Foudre », page de Philippe Raymond-Thimonga


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Les textes de cette page © Atelier du Roman 

Dernière mise à jour : 8 juin 2009