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Pierre
Jean Jouve : dans l'atelier de l'écrivain
Appel pour le colloque d'Arras
des 21, 22 et 23
mars 2019
Université
d’Artois
L'idée est de réunir de
nouveau la communauté jouvienne, et d’élargir cette dernière,
autour d'un thème fédérateur, à Arras, les 21,
22 et 23 mars
2019,
notamment dans l'objectif de prolonger les réflexions amorcées en
2012.
Ce colloque se fera en
collaboration avec l'Université de Nice Sophia Antipolis (Centre
Transdisplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts
vivants), l’université
de Louvain-la Neuve,
et avec l’expertise de
la Société des lecteurs de Pierre Jean Jouve (présidée par
Béatrice Bonhomme & Jean-Yves Masson).
Se pencher sur "l'atelier
d'un écrivain" tel que Pierre Jean Jouve revient à aborder
plusieurs thèmes ou problématiques.
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Actualités
éditoriales
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Actualités éditoriales
2016-2018 |
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Jean
Starobinki ▼ |
Jean-Paul
Louis-Lambert
Les
Stigmates de Lisbé
Une fiction détective dont Pierre Jean
Jouve est le héros
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Jérémie
Berton
La Musique et la forme dans l'oeuvre poétique de Pierre Jean Jouve
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Hommage
à Yves Bonnefoy |
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Une Galerie ►
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La Beauté du monde
La Littérature et les arts
Quarto 2016 |
Éditions Les
Belles Lettres
(juin 2017)
► Notre page |
Bibliothèque
des Lettres modernes / critique (2017)
Classiques Garnier |
2016
: L'Écharpe Rouge ► |
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NU(e) Une Revue
Des Voix, La poésie
Une esth/étique de
la rencontre
Colloque
19 - 20 - 21 octobre 2017
Université
Paul-Valéry - Montpellier
Maison de la Poésie
Jean Joubert
Salle
Guillaume-de-Nogaret
Exposition à la
Bibliothèque Universitaire Saint-Charles
19 octobre - 8
décembre 2017 |
Parmi les participants
Béatrice Bonhomme
Hervé Bosio
Jean-Claude Pinson
Christian Doumet
James Sacré
Régis Lefort
Pierre Caisergues
Marie Etienne
Claude Ber
Tristan Hordé
Michael Bishop
Arnaud Villani
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Aude Préta-de Beaufort
Matthieu Grosztola
Laure Michel
Eric Dazzan
André Velter
Serge Bourjea
Marie Jaqueviel-Bourjea
Jean-Paul Michel
Sophie Nauleau
Exposition Ernest
Pignon-Ernest
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Actes du Colloque
de Berne :
Écrire
en Suisse pendant la Grande Guerre
Revue
Loxias (Septembre 2017)
Sur la participation de Pierre Jean Jouve au mouvement pacifiste en
Suisse pendant la Première Guerre mondiale et ses relations avec Romain
Rolland
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Jérémie
Berton
La Musique et la forme dans l'oeuvre poétique de Pierre Jean Jouve
Lettres
Modernes Minard
Classiques Garnier
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Cet ouvrage invite le lecteur à
l’écoute d’une œuvre traversée par le dialogue
continu de la poésie et de la musique,
à travers l’étude serrée d’un rythme, d’une prosodie,
et d’une pensée des formes uniques
dans l’espace littéraire moderne.
►Notre page
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Les Stigmates
de Lisbé
Une
fiction détective dont Pierre Jean Jouve est le
héros
par Jean-Paul
Louis-Lambert
Éditions
Les Belles Lettres
Collection
« Les Belles Lettres/essais » (2017) |
« Les amours
de Pierre Jean Jouve condensées et électrisées dans cet
essai littéraire qui évoque la quête biographique moins comme une
science historique que comme une fiction poétique. » (L’Éditeur
►)
► Une page
de présentation des Stigmates de Lisbé
►
Lectures par :
- Béatrice Bonhomme ( Poezibao, 30
octobre 2017)
- Florence Trocmé (Poezibao/Le
Flotoir, septembre 2017)
- Nicolas Weill (Le Monde, 11 août
2017)
- Francis Matthys (La Libre Belgique, 19 juin 2017
)
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Jean
Starobinki
La Beauté du monde
La Littérature et les arts
Les lecteurs de Pierre Jean Jouve attendaient avec passion la parution
d'un ouvrage que le grand critique Jean Starobinski — ce grand critique est en réalité un des
écrivains les plus lumineux de la seconde moitié du XXe siècle
— devait consacrer à Jouve en rééditant les textes critiques qu'il a
publiés sur Jouve depuis 1942. En fait, cet ouvrage paraît au coeur
d'un livre magnifique, puisque le volume de la collection Quarto de
1344 (grandes) pages contient un ensemble de 125 pages rééditant sept
de ses plus importantes études, dont une liste a été publiée ici
par Stéphanie Cudré-Mauroux. L'ouvrage contient également des études
collectives où Jouve est présent, comme celle qui est consacrée à
Mahler chez P. J. Jouve et Y. Bonnefoy.
J.-P L.-L.
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« Lorsque Yves Bonnefoy
retrouve par hasard un poème d’une centaine de vers libres jamais
publié intitulé « L’écharpe rouge », et qui aurait été une « idée de
récit », le voilà devant un mystère : quelle était donc ce récit jamais
advenu ? Dans le poème sont évoqués des noms de lieux, des événements :
mais à quoi faisaient-ils référence ? » ...
►Suite
sur le Site de l'éditeur.
Daté
de « Mars 2016 », le chapitre intitulé « Pierre Jean Jouve » est
certainement l'un des tout derniers textes écrits par Yves Bonnefoy.
Ses premières lignes : « Je relis sur épreuves L'Écharpe
rouge
et remarque qu'en cette remémoration de ma venue en poésie je n'ai pas
évoqué une œuvre qui y a pourtant tenu un grand rôle. Alors qu'à
travers les années je n'avais cessé de reconnaître et de dire son
importance pour moi. »
Le
poète explique alors que le projet à l'origine du présent livre
résulte d'un travail de réflexion sur sa « relation avec [ses]
parents », et que « c'est d'une autre façon que Jouve a compté
pour moi. » Yves
Bonnefoy rappelle l'émotion qui l'a saisi quand il a commencé à lire
les poèmes de Jouve, sur lesquels il était tombé par hasard « un jour
de mes dix-neux ans », dans une librairie de Poitiers.Yves Bonnefoy
avait « découvert l'entreprise surréaliste » un ou deux ans auparavant,
mais malgré la séduction de la « prose si oratoire [de Breton] — ses
poèmes sont aussi des discours »
, « je n'en étais pas moins resté instinctivement épris de l'emploi
rythmé des mots ». Aussi, précise Yves Bonnefoy, « je n'en restais pas
moins un lecteur des poèmes de Valéry, mais non sans commencer
d'éprouver à leur égard une gêne dont je pris pleinement conscience
quand je lus Matière céleste.
»
« J'avais été fasciné, empiégé, par « Le cimetière
marin », par « ce toit tranquille où marchent des colombes ». Et d'un
coup :
Incomparable terre verte
douce et funèbre
De colline avec châteaux et ombres,
quel autre rapport aux choses, aux situations et aux
appels de la vie, quelle délivrance ! »
(Note de J.-P L.-L.)
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« Jouve après Jouve », in La Tansfiguration
d'Anvers ►
(Arfuyen, 2015)
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Laure
Himy-Piéri
Pierre Jean Jouve - La modernité et ses possibles
Classiques Garnier
décembre 2014 |
Christian
Prigent
La
Langue et ses
monstres
Avec de nombreux textes inédits, dont un chapitre
sur "l’érotisme à la fois
savant et énergumène de Pierre Jean Jouve"
P.O.L.
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Régis Lefort
Étude sur la poésie contemporaine. Des
affleurements du réel à une philosophie du vivre
Paris,
Classiques Garnier
► Voir le site Fabula
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Yves Bonnefoy, L'Écharpe
rouge,
Mercure de France, 2016
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« Lorsque Yves Bonnefoy
retrouve par hasard un poème d’une centaine de vers libres jamais
publié intitulé « L’écharpe rouge », et qui aurait été une « idée de
récit », le voilà devant un mystère : quelle était donc ce récit jamais
advenu ? Dans le poème sont évoqués des noms de lieux, des événements :
mais à quoi faisaient-ils référence ? » ...
►Suite
sur le Site de l'éditeur.
Daté
de « Mars 2016 », le chapitre intitulé « Pierre Jean Jouve » est
certainement l'un des tout derniers textes écrits par Yves Bonnefoy.
Ses premières lignes : « Je relis sur épreuves L'Écharpe
rouge
et remarque qu'en cette remémoration de ma venue en poésie je n'ai pas
évoqué une œuvre qui y a pourtant tenu un grand rôle. Alors qu'à
travers les années je n'avais cessé de reconnaître et de dire son
importance pour moi. »
Le
poète explique alors que le projet à l'origine du présent livre
résulte d'un travail de réflexion sur sa « relation avec [ses]
parents », et que « c'est d'une autre façon que Jouve a compté
pour moi. » Yves
Bonnefoy rappelle l'émotion qui l'a saisi quand il a commencé à lire
les poèmes de Jouve, sur lesquels il était tombé par hasard « un jour
de mes dix-neux ans », dans une librairie de Poitiers.Yves Bonnefoy
avait « découvert l'entreprise surréaliste » un ou deux ans auparavant,
mais malgré la séduction de la « prose si oratoire [de Breton] — ses
poèmes sont aussi des discours »
, « je n'en étais pas moins resté instinctivement épris de l'emploi
rythmé des mots ». Aussi, précise Yves Bonnefoy, « je n'en restais pas
moins un lecteur des poèmes de Valéry, mais non sans commencer
d'éprouver à leur égard une gêne dont je pris pleinement conscience
quand je lus Matière céleste.
»
« J'avais été fasciné,
empiégé, par « Le cimetière marin », par « ce toit tranquille où
marchent des colombes ». Et d'un coup :
Incomparable terre verte
douce et funèbre
De colline avec châteaux et ombres,
quel autre rapport aux
choses, aux situations et aux appels de la vie, quelle délivrance ! »
(Note de J.-P L.-L.)
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Jacques Roubaud
Je
suis un crabe ponctuel, Anthologie personnelle, 1967-2014, coll. Poésie Gallimard, 2016.
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Dans
cette Anthologie personnelle,
Jacques Roubaud reprend de larges extraits de son récent recueil, Octogone (2014, Gallimard), en particulier
ses "Hommages"
à Vitez, Jean Tardieu, Edoardo Sanguinetti, Roman Opalka et à Pierre
Jean Jouve :
"La vie est admirable
La Vie est admirable
Elle est vaine"
Hommage
à Pierre Jean Jouve
Crois tu qu'il n'a pas bougé, là, ce
soleil
Celui qui brillait quand tu avais dix
ans, sa jeunesse […]
►Lien
avec l'éditeur.
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Georges-Emmanuel Clancier
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Quelques mots
sur un livre très vivant qui raconte tant de choses. Georges-Emmanuel
Clancier nous livre (enfin !) le quatrième tome de ses mémoires, celles
qui couvrent les années de guerre pendant laquelle GEC, qui vit à
Limoges, est un membre important et actif de la "Résistance
intellectuelle" contre l'occupant nazi et le régime de Pétain. Une date
symbolique marquante : pendant l'été 40 paraît à Alger le numéro 10 de
la revue Fontaine où Max-Pol
Fouchet publie un texte qui a enthousiasmé le jeune poète : "Nous ne
sommes pas vaincus" :
« Sous l'éloge de la permanente
grandeur spirituelle de la France envahie, la condamnation implicite,
implacable des occupants nazis et de ceux qui, chez nous, prônaient la
collaboration avec eux ».
Un poème en
prose de GEC figurait dans ce numéro-manifeste, et,
comme Pierre Emmanuel et Pierre Jean Jouve, il envoya une lettre
de soutien à Max-Pol Fouchet. Dès le numéro 12 (janvier 1941),
GEC et Pierre Emmanuel appartiennent au comité de rédaction
de Fontaine, et Jouve y publie "Nuit des saints". En février
1942, c'est Raymond Queneau qui contacte GEC : sa femme et son
fils sont installés à proximité, à Saint-Léonard-de-Noblat où le
peintre Elie
Lascaux avait accueilli (pour les cacher) Daniel-Henry Kahnweiler et
ses proches. Puis il y eut la rencontre des poètes et des
éditeurs de revues à Lourmarin (septembre 1941), dont Pierre
Seghers et Loys Masson. C'est dans une ambiance pleine de menaces (car
les collaborationnistes adorent dénoncer les esprits libres dans leurs
organes de presse, et un bureau de la Kommandantur est venu s'installer
dans un
appartement voisin) que GEC devint l'intermédiaire entre les écrivains
vivant en France et M.-P. Fouchet à Alger — Georges Blin qui résidait à
Tangers servait de boîte aux lettres. C'est ainsi que Fontaine put
publier Queneau ou Éluard. Une grande partie de la vie de
Georges-Emmanuel Clancier appartient à l'Histoire.
J.-P. L.-L.
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Belinda Cannone & Christian
Doumet (dir.) Dictionnaire
des mots manquants
|
éd.
Thierry Marchaisse, 2016, 216 p. |
Un
enfant qui perd ses parents ? C’est un orphelin. Mais un parent qui
perd son enfant ? Il n’existe pas de mot pour le désigner. Toute
langue a des lacunes lexicales, des zones de sens auxquelles ne
correspond aucun terme précis. Ce dictionnaire littéraire donne la
parole à quarante-quatre écrivains qui tentent, non pas de fabriquer
des néologismes, mais simplement de décrire et d’interroger quelques
manques éprouvés dans leur pratique de la langue. Nul souci
d’exhaustivité, nulle possibilité même. Mais l’esquisse d’une
cartographie des absences, dans un certain paysage de la littérature
française contemporaine.
Auteurs des
mots : Élisabeth Barillé, Pierre Bergounioux, Stéphane Bouquet, Belinda
Cannone, Pierre Cleitman, Pascal Commère, François Debluë, Michel
Deguy, Jean-Michel Delacomptée, Gérard Dessons, Jean-Philippe Domecq,
Max Dorra, Christian Doumet, Anne Dufourmantelle, Renaud Ego, Denis
Grozdanovitch, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Cécile Ladjali, Pierre
Lafargue, Frank Lanot, Alain Leygonie, Diane De Margerie, Jean-Pierre
Martin, Isabelle Minière, Dominique Noguez, Gilles Ortlieb, Véronique
Ovaldé, Alexis Pelletier, Pia Petersen, Didier Pourquery, Philippe
Raymond-Thimonga, Henri Raynal, Philippe Renonçay, Jean Rouaud, James
Sacré, Marlène Soreda, Morgan Sportes, Brina Svit, François
Taillandier, Claire Tencin, Gérard Titus-Carmel, Patrick Tudoret, Julie
Wolkenstein.
► Lien
avec l'éditeur.
► Rencontre : Mardi 14 Juin 2016, 19h,
Maison de la Poésie
— Avec une lecture de l'entrée : Faille / Signe / Communication, par Philippe Raymond-Thimonga.
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► Rencontre : Mardi 14 Juin 2016, 19h,
Maison de la Poésie
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