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d'accueil des Actualités |
Colloque
d'Arras
19-20
Mai 2022
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Colloque d'Arras
19-20 Mai 2022
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9h00 : Accueil des participants
Introduction
par Dorothée Catoen-Cooche,
Machteld Castelein, Béatrice Bonhomme
(Organisatrices
du Colloque)
Jeudi
19 mai : Matinée
Relations
entre Jouve et ceux qui ont été… ou qui
auraient pu être… ses amis
Présidente
de séance : Béatrice Bonhomme (université
Côte d’Azur)
9h30 :
Rim Amira (université Paris VIII) : Jouve
et le surréalisme : le procédé de
l’anamorphose à travers le personnage
double
10h00 :
Ananivi Koudouovoh (CY Cergy-Paris
Université) : Jouve en dialogue avec
Kafka
10h30 :
Jean-Paul Louis-Lambert (webmestre du site
pierrejeanjouve.org) : Ma Mère dans les
Années profondes. Une fiction détective
dont Pierre Jean Jouve et Georges Bataille
sont les héros
11h00 :
discussion + pause
11h30 :
Géraldine Lombard (directrice de
la Série Jouve de la RLM) : Jouve
et Balthus : une conversation en miroir
12h00 :
Pierre-Marie Deparis (président
fondateur des Amis de Henri le Fauconnier)
: Le Gynécée d’André Rouveyre et Rémy de
Gourmont : un arrêt méconnu de Pierre Jean
Jouve. Contribution à la connaissance de
Pierre Jean Jouve vers 1909
12h30 :
discussion et pause
Jeudi
19 mai : Après-midi
Une
alliance via la musique
Présidente
de séance : Dorothée Catoen-Cooche
(université d’Artois)
14h00 :
Jérémie Berton (docteur ès lettres de
Paris X) : Le poème démesuré
: poétiques musicales de Pierre Jean
Jouve
14h30 :
Marie-Antoinette Bissay (université des pays
de l’Adour) : Pierre Jean Jouve et
Michèle Finck, la musique comme entrée en
poésie
15h00 :
Armando Del Romero (docteur ès philosophie)
: Scriabine, Jouve, accords mystiques
15h30 :
discussion et pause
16h00
: Myriam Watthee-Delmotte (émérite
FNRS et UCLouvain, Académie royale de
Belgique) et Adrien Tsilogiannis
(compositeur, violoncelliste) : Rémanences
de Pierre Jean Jouve dans la création
musicale et littéraire contemporain :
- Vidéo
(première vision) de la création
musicale d’Adrien Tsilogiannis sur le
poème « Mnémosyne » et entretien avec le
compositeur
- «
Poursuivre après l’effondrement ».
Lettre à Pierre Jean Jouve de Myriam
Watthee-Delmotte accompagnée au
violoncelle par Adrien Tsilogiannis
16h45
: pause
17h00 :
Lectures par Béatrice Bonhomme accompagnée
au violoncelle par Adrien Tsilogiannis
Vendredi
20 mai
Écrivains
ayant des affinités avec Jouve
Matin
: Écrivains d’aujourd’hui
Président
de séance : Myriam Watthee-Delmotte
(émérite FNRS et UCLouvain, Académie
royale de Belgique)
9h 00 :
Béatrice Bonhomme (université Côte d’Azur) :
La réception de Pierre Jean Jouve dans
l'œuvre de deux écrivaines contemporaines
: Marie Etienne et Michèle Finck
9h30 :
Machteld Castelein (KU
Leuven) : Pierre-Alain Tâche et
« l’Ombre d’Hélène »
10h00 :
discussion et pause
10h 30
: Eric Dazzan (université de Bordeaux) :
Postérité de Pierre Jean Jouve : le motif
de la blessure chez Claude Louis-Combet
11h00 :
Françoise Salvan-Renucci (université de Nice
Sophia-Antipolis) : « Sous le marbre des
morts l’entrée d’un paradis » : retour sur
la présence de Pierre Jean Jouve dans le
discours poétique des chansons de H.F.
Thiéfaine
12h :
Discussion et pause
Après-midi
: Écrivains d’hier
Présidente
de séance : Machteld Castelein (KU Leuven)
14h00 :
Anis Nouaïri : Jouve intercesseur
: son influence sur la poésie arabe
contemporaine (Salah Stétié ; Adonis)
14h30 :
Stéphane Cunescu (université de Liège) : Franck
Venaille en miroir de Pierre Jean Jouve
15h00 :
Discussion et pause
15h30 :
Maxime Deblander (UC
Louvain) : Dans le sillage de
Pierre Jean Jouve. Henry Bauchau
et Pierre Emmanuel : écrivains de la
rupture ?
16h00 :
Laura Mainguy (université de Rennes) : «
Tout y est vanité et poursuite du vent ».
Pérégrinations vers « le Grand Vide au
bout du monde » chez Pierre Jean Jouve et
Giorgio Caproni.
16h30 :
Discussion
17h 00 :
Conclusion par les organisatrices
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Dans
la Presse |
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Á
propos de :
« Une
saison dans le roman. Explorations
modernistes :
d’Apollinaire
à Supervielle (1917-1930) »,
d’Emilien Sermier,
Corti,
« Les essais », 606 p., 26 €.
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«
Une saison dans le roman », d’Emilien Sermier :
audacieux romanciers français de
l’entre-deux-guerres
Un stimulant essai d’Emilien Sermier met en
lumière la richesse des expérimentations
littéraires des années 1918-1930 dans l’Hexagone.
par Jean-Louis Jeannelle
Le
Monde du 6 mai 2022
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«
L’hétérogénéité du corpus qu’Emilien
Sermier est le premier à révéler étonne. Quels
liens entre les doubles poétiques que Philippe
Soupault se donne dans Le
Bon Apôtre (1923), l’érotisme mystique
déployé par Pierre
Jean Jouve dans Paulina 1880
(1925), et la violence nihiliste troublante qui
saisit Blaise
Cendrars, amputé de son bras
droit durant la guerre, dans Moravagine
(1926) ? Au gré d’analyses très pointues,
Sermier fait apparaître d’innombrables
correspondances entre des auteurs unis par leur
goût des extrêmes. Extrêmes dans l’outrance, comme
Graboulinor, de Pierre
Albert-Birot (1933), sorte
d’épopée composée d’une seule et interminable
phrase sans ponctuation, ou, à l’inverse, dans la
concision et la densité, chez Paul Morand,
Raymond Radiguet ou Blaise
Cendrars, adeptes de récits « express »,
tout en raccourcis et en ellipses.» |
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Publications
2021
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Géraldine
Lombard (direction)
La
Revue des lettres modernes 2021 – 7
Pierre Jean Jouve N°
10
Jouve
traducteur, Jouve traduit
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Présentation
Pierre Jean Jouve est surtout connu comme écrivain,
poète et romancier, mais il a également été
traducteur de certaines œuvres de Shakespeare,
Ungaretti, Rabindranath Tagore, Kipling, Saint
François d’Assise, Hölderlin, Sainte Thérèse
d’Avila, Góngora ou encore Montale. Parfois associé
officiellement à des traducteurs professionnels, il
a su mettre son talent poétique au service des
œuvres traduites, le plus souvent de la poésie. Ce
dixième volume, qui réunit spécialistes et amateurs
éclairés, montre dans sa première partie l’apport
personnel de Jouve à certaines traductions et permet
de poser une question fondamentale : traduire
pour lui, n’était-ce pas aussi réécrire ?
s’approprier l’œuvre d’autres auteurs en la modelant
à son image, en l’imprégnant de ses interrogations
métaphysiques ? La deuxième partie du volume
s’intéresse à la traduction des œuvres de Jouve hier
et aujourd’hui pour en dresser un panorama. Enfin,
un entretien avec le poète Yves Bonnefoy clôt
l’ensemble, miroir éclairant de deux poétiques
connexes mais aussi témoignage de la relation entre
ces deux grandes figures littéraires du xxe siècle.
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SOMMAIRE
Sommaire
[Dédicace]
Sigles et abréviations
Avant-propos,
par Géraldine Lombard
PREMIÈRE
PARTIE / JOUVE TRADUCTEUR
Jouve traducteur
de Ungaretti – Le laboratoire Jouvien,
par Éric Dazzan
Jouve et la
traduction de « Phénix et Colombe de Shakespeare »
– Une flamme mutuelle, par Machteld
Castelein
« Les trouvailles
de Jouve » – Quelques promenades en compagnie d’un
poète qui a beaucoup traduit sans connaissance des
langues étrangères (Une Fantasie),
par Jean-Paul Louis-Lambert
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DEUXIÈME
PARTIE / JOUVE TRADUIT
Traduire la poésie
de Pierre Jean Jouve en arabe, par Anis
Nouaïri et Besma Kamoun-Nouaïri
La traduction des
œuvres de Pierre Jean Jouve au Japon, par
Takayuki Ozaki
État de la
traduction des œuvres de Pierre Jean Jouve en
langues étrangères, par Géraldine Lombard |
TROISIÈME
PARTIE / ENTRETIEN
Entretien avec
Yves Bonnefoy, par François Lallier
QUATRIÈME
PARTIE / CARNET CRITIQUE
(pdf en libre accès)
Jacques Darras,
Tout Picard que j’étais – L’exceptionnelle
richesse littéraire de la Grande Picardie à
travers les siècles, par Jean-Paul
Louis-Lambert
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ANNEXES
(pdf en libre accès)
État de la recherche universitaire sur Pierre Jean
Jouve
Liste des documents audiovisuels concernant Pierre
Jean Jouve présents sur internet
Liste des œuvres traduites par Pierre Jean
Jouve
Index des noms de personnes
Résumés
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► Vers notre page
spécialisée
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Marie Étienne
L'Inaccessible
est toujours bleu
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► Lien avec les Éditions
Hermann
Collection "Vertige de la Langue"
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« L’Inaccessible
est toujours bleu est le titre, très
énigmatique, d’un livre de Marie Étienne,
publiée aux éditions Hermann, dans leur collection
“Vertige de la langue”. Dans son introduction à ce
livre, composé d’un choix personnel d’articles
critiques publiés sur divers supports, dont La
Quinzaine littéraire et En attendant
Nadeau, Marie Étienne écrit : “[Mon désir]
n’est pas de me cacher mais d’observer le monde
depuis mon lieu d’habitation. Et mieux encore si
c’est possible : de converser avec. Fabriquer,
fomenter des articles m’en fournit le moyen. J’écris
sur toi qui quelquefois répond. Ou pour la galerie.
L’article, plus et mieux que le livre, est adressé :
à l’auteur de l’ouvrage « chroniqué », aux lecteurs
potentiels ; aux confrères et consœurs les
critiques.” Tout est dit – et de manière tellement
juste. »
« Tout passionné par les livres d’Anne-Marie
Albiach, Martine Broda, Danielle
Collobert, Jean-Christophe
Bailly, Peter Handke, Pierre
Jean Jouve, Jacques Roubaud,
Marina Tsvetaeva (liste très
sélective) lira avec profit L’Inaccessible est
toujours bleu, ce beau rassemblement de
textes avec, plus que “sur”, publié enfin sur papier
(avec une couverture rouge, comme Le Lotus bleu)
»
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Le
chapitre où Marie Etienne nous conte ses
rencontres avec des œuvres et un auteur,
il s'agit de Pierre Jean Jouve,
s'intitule : « L'Ange et la Bête », et il y est
question d'Aventure de Catherine Crachat
et Hécate.
«
C'est Catherine Crachat qui parle, au tout début
d'Hécate. "J'avais toute ma jeunesse. Je
vivais seule dans cet appartement, sur ce
jardin", et qui s'apprête à raconter une
aventure passée mais toujours douloureuse.
Une entrée en matière
magnétique. En raison du Jardin dont on ne
sait ce qu'il recèle ? Du désespoir de
l'héroïne et du mépris qu'elle a d'elle-même ?
"J'ai une égale horreur pour mon nom et pour
mon portrait. Il faut supporter les deux." Ou
du ton adopté par l'auteur, un mélange de
sublime ("… elle portait le deuil d'un très
grand et très unique amour perdu") et de
vulgarité ("… elle fit des choses assez
grossière avec cet homme jusqu'au matin" (il
s'agit d'une rencontre de hasard) ? »
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Dorothée
Catoen-Cooche
(direction)
Pierre Jean Jouve :
dans l'atelier de
l'écrivain
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Hermann
Vertige de la
langue
2021 |
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Présentation
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Pour
des écrivains et des artistes d’hier et
d’aujourd’hui, Pierre Jean Jouve reste une
référence privilégiée. Quelles leçons ce grand
écrivain, romancier, poète, musicologue,
critique et traducteur nous a-t-il léguées ?
«
L’atelier » d’un artiste n’est-il pas un lieu
qu’il est indispensable d’explorer ? C’est cette
visite que se propose de présenter cet ouvrage,
issu d’une manifestation scientifique
internationale qui eut lieu en mars 2018 à
l'université d'Artois. A travers 23
contributions d'enseignants-chercheurs, mais
aussi de poètes et d'artistes, sont abordés 5
thèmes principaux qui permettent de à mettre en
lumière l’importance de cet écrivain qui
apparaît non seulement comme l’un des pères
fondateurs de la poésie contemporaine, mais
aussi comme un précurseur dans l’art du roman
moderne et de la critique d’art.
540
p., 39 €, ISBN : 9791037008435
|
►
Notre Page
►
Lien avec l'Éditeur
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Introduction
(extraits)
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Le
colloque d’Arras de mars 2019 avait pour ambition
d’éclairer ce creuset où l’informe prend forme, en
mettant l’accent sur le faire, sur la recherche
solitaire, mais aussi sur le compagnonnage au sein
de l’espace de travail. Le poète ne refait jamais le
monde seul. Il marche dans les pas de prédécesseurs
qui l’orientent, et il vit entouré par des camarades
d’atelier.
|
Cette manifestation scientifique arrageoise a donné
l’occasion à la communauté jouvienne de se réunir
une nouvelle fois, ce qui ne s’était plus produit
depuis 2012. Elle a ainsi permis des échanges aussi
passionnants que chaleureux. Jouve est un auteur qui
réserve toujours des surprises : la vaste matière
qu’il nous a léguée reste inépuisable, et les études
qu’elle exige révèlent des strates profondes. Le
présent ouvrage ne constitue certes pas un
aboutissement. Il ne s’agit pas pour nous d’achever
mais d’ouvrir et de fédérer. C’est une nouvelle
étape de notre travail (...). La communauté
jouvienne souhaite engager un travail collectif afin
de permettre à cet auteur de trouver sa juste place
dans les histoires littéraires à plus grande
diffusion, et, pourquoi pas, dans les sujets de
concours. C’est pourquoi ils souhaitent poursuivre
leur enquête et continuer à mettre en lumière
l’importance de cet écrivain qui apparaît non
seulement comme l’un des pères fondateurs de la
poésie contemporaine, mais aussi comme un précurseur
dans l’art du roman moderne et de la critique d’art.
[…]
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Texte
complet de l'Introduction sur
notre
page ►
Dorothée Catoen-Cooche,
Béatrice Bonhomme,
Myriam Watthee-Delmotte
et Jean-Paul Louis-Lambert.
Avec la collaboration de Philippe
Raymond-Thimonga
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Le Colloque
international d'Arras : Pierre
Jean
Jouve : dans l'atelier de l'écrivain des 21, 22
et 23 mars 2019 et l'édition des Actes ont
reçu le soutien de l'Université d'Artois
(Laboratoire Textes et Cultures), de
l'Université Côte d'Azur (Centre
Transdisciplinaire d’Épistémologie de la
Littérature et des arts vivants, CTEL), de
l'Université catholique de Louvain (Institut
des Civilisations, Arts et Lettres, INCAL) et
de la Société des lecteurs de Pierre Jean
Jouve.
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Colloques
en
ligne
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Colloques en
ligne sur le Site Fabula
Le
négatif de l’écriture
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Article
publié
le 02 décembre 2020 |
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Plusieurs essais ont
depuis quelques années ouvert un nouveau champ de
recherche que l’on pourrait désigner comme celui
des œuvres « inadvenues » : œuvres
détruites, censurées, ou qui suscitent
l’indifférence. Présence des œuvres perdues
de Judith Schlanger (Hermann, 2010), Cardenio
entre Cervantès et Shakespeare : histoire
d’une pièce perdue de Roger Chartier
(Gallimard, 2011) et Le Tombeau
d’Œdipe : pour une tragédie sans tragique
de William Marx (Éditions de Minuit, 2012)
traitent de ces créations devenues inaccessibles,
qui nous obligent à nous interroger sur ce qui,
dans notre mémoire de la littérature, nous manque
– plus précisément sur les raisons ou les effets
de ce manque.
Toutefois, au sein de ce continent textuel au
mode d’existence si particulier, le plus
mystérieux reste la part active que les
écrivains eux-mêmes prennent au processus
d’inadvenue, ce que l’on pourrait désigner comme
leur pouvoir de « décréer ».
Multiples sont les raisons qui peuvent
expliquer qu’un texte devienne, par la volonté
de son auteur, un « rebut » de son
œuvre : abandon d’une œuvre en cours d’écriture,
remodelage par un remaniement structurel ou
réorientation idéologique, reniement d’une œuvre
publiée.
Textes réunis par Jean-Louis
Jeannelle et François Vanoosthuyse
et mis en ligne
avec
le soutien de l'Université de Lausanne.
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✴️
La deuxième
partie de « Et
sauf
un petit nombre de pièces… », intitulée :
Rencontres
dans les carrefours avec Nadja et Claire.
Une fiction détective dont Pierre Jean Jouve
et André Breton sont les héros. est parue dans les Actes
du Colloque d'Arras :
Pierre
Jean
Jouve : dans l'atelier de l'écrivain
(Dorothée Catoen-Cooche, dir.)
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Parutions
2020
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Dans L'Atelier
du Roman
La
paradoxale
modernité de Pierre Jean Jouve
En 2008,
dans le numéro 56 de l'Atelier du
roman, Lakis Proguidis et Philippe
Raymond-Thimonga publiaient un dossier Pierre
Jean Jouve - Voyage au bout de la psyché
avec des textes de Jean-Yves Masson, Béatrice
Bonhomme, Quentin Debray, Takayuki Ozaki, Gilles
Marcotte, Michael G. Kelly, Lakis Proguidis et
Philippe Raymond-Thimonga. Ce dernier suivait
ainsi une voie qui partait à la recherche de «
L'héroïsme et la sainteté », trouvait sa
prolongation dans « Beau de Jouve » en 2009, avant
d’aboutir en 2020 à « Dieu dans l'atelier de
Pierre Jean Jouve » paru dans le N° 103 de L'Atelier
:
« Suite à
mes précédentes randonnées parmi ses gouffres,
j'aimerais aborder la question (en apparence
contradictoire mais unie en profondeur) de la
modernité littéraire et de la quête spirituelle
chez Jouve, c'est-à-dire essayer de montrer en
quoi l'approche de Dieu dans son œuvre se révèle
également moderne. »
Avec des
détours chez Georges Bernanos, Nikos Kazantzakis,
Mikhaïl Boulgakov, Hermann Hesse, Grahame Greene.
Le
prochain roman de Philippe Raymond-Thimonga, Adrian
Æ, paraîtra
aux éditions
Serge Safran,
janv / févr 2022.
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Première Sélection du Prix
Mallarmé 2021
- Jacques
Ancet, La
vie, malgré, Lettres Vives
- Gérard
Bocholier, J’appelle
depuis l’enfance, La
Coopérative
- Béatrice
Bonhomme, Proses
écorchées au fil noir,
Collodion
- Laure
Cambau, Grand
Motel du biotope, Apic
- Louis-Philippe
Dalembert, Cantique
du balbutiement, Bruno Doucey
- Réginald
Gaillard,
Hospitalité
des gouffres, Ad Solem
- Jean-Marc
Sourdillon, L’unique
réponse, Gallimard
- Christian
Viguié, Damages,
Rougerie
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Charles
Baudelaire (1821-1867) : le poète
"maudit"
Sur France
Culture,
émission «
Toute une vie »
Baudelaire gagne encore aujourd’hui à
être redécouvert, tant les images
successives et contradictoires du poète
- décadent, révolutionnaire,
réactionnaire, classique, chrétien,
moderne - continuent d’exercer leur
effet narcotique.
Avec Pierre Pachet, écrivain et
essayiste ; Jean-Michel Maulpoix, poète
; Jean-Baptiste Baronian, écrivain.
Textes lus par Sophie Merceron :
"Fusées", Mon cœur mis à nu, Epigraphes,
Notices, "Titres et canevas".
Archives: Eugène Ionesco, François
Mauriac, Pierre Jean Jouve, Eugène
Guillevic, Jean Follain
Un
documentaire de Christine Lecerf et
Jean-Claude Loiseau (25 mars 2020).
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Mises
en ligne récentes
Portrait
d'amis
de Pierre Jean Jouve
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Colloque
Arras
2019 ►
L'Atelier de Pierre Jean Jouve
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Pierre
Jean
Jouve : dans l'atelier de l'écrivain
Colloque
d'Arras — 21, 22 et 23 mars 2019
Université
d’Artois
Colloque
organisé par Dorothée Catoen-Cooche, Béatrice
Bonhomme, Myriam Watthee-Delmotte
|
"Dans
l'Atelier de l'Écrivain"
Pierre Jean Jouve est du nombre des écrivains qui
attirent autant qu'ils intriguent. Son œuvre,
foisonnante et variée, témoigne d'un cheminement
artistique qui ne cesse de remettre en cause
l'homme, le romancier, le poète et le mystique
(mais aussi critique, musicologue et dramaturge).
Elle permet à nous, lecteurs, de plonger dans
l'intimité d'une création qui se veut avant tout
personnelle et spirituelle. Il s'agit d'une œuvre
en recherche perpétuelle (de soi et de l’autre, du
langage poétique ou de fiction, de la relation à
l'art, mais aussi au divin). Sans doute, est-ce
pour cette raison qu'elle suscite, aujourd'hui
encore, l'intérêt d'un grand nombre de lecteurs et
de chercheurs, mais également d'écrivains.
Inspirée et inspirante, l'écriture jouvienne est
sans cesse en renouvellement.
Le colloque qui se tiendra à Arras les 21, 22 et
23 mars 2019 se propose d'interroger les
différents éléments qui ont gravité et/ou
gravitent encore autour de cet auteur du XXème. |
Intitulée "Dans l'Atelier de l'Ecrivain", cette
manifestation tend à observer les thèmes, les
êtres, les lieux qui ont engendré l'écriture, mais
également les impacts de cette écriture sur les
artistes d'aujourd'hui, qu'ils soient romanciers,
poètes ou plasticiens.
Il s'agira de questionner l'intériorité d'un être
et de sa création. Ainsi se rassembleront des
universitaires, des écrivains, des essayistes, des
poètes, des artistes. Seront présents 25
communicants, d'univers et d'horizons variés qui
témoigneront, par leurs études comme par leur
présence, de l'importance d'un écrivain qui fédère
d'abord avant de porter à discussion.
En marge du colloque auront lieu des lectures
publiques par des poètes d'aujourd'hui (Jacques
Darras, Béatrice Bonhomme, François Lallier et
Philippe Raymond-Thimonga), auxquels s'associeront
les étudiants de l'Université d'Artois. Une
exposition des œuvres de Serge Popoff permettra
également de constater l'influence de Pierre Jean
Jouve sur la créativité d'un artiste plasticien.
Dorothée
Catoen-Cooche
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« Jouve
après Jouve », in La
Tansfiguration d'Anvers
(Arfuyen,
2015)
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Laure
Himy-Piéri
Pierre Jean Jouve - La modernité et ses possibles
Classiques Garnier
décembre 2014 |
Christian
Prigent
La
Langue
et ses monstres
Avec de nombreux
textes inédits, dont
un chapitre sur "l’érotisme à la fois savant et
énergumène de Pierre Jean Jouve"
P.O.L.
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Régis
Lefort
Étude
sur la poésie contemporaine. Des affleurements du réel
à une philosophie du vivre
Paris,
Classiques Garnier
► Voir le
site Fabula
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Pierre Beuchot
Aventure de Catherine C film
(1990)
d'après Hécate
de
Pierre
Jean Jouve
(1928) avec
Fanny
Ardant et
Hannah
Schygulla
DVD -
L.C.J. Editions |
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Jean Starobinki ▼ |
Jean-Paul
Louis-Lambert
Les
Stigmates
de Lisbé
Une
fiction détective dont Pierre Jean Jouve est
le héros
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Jérémie Berton
La Musique
et la forme dans
l'oeuvre poétique de Pierre
Jean Jouve
|
Hommage à Yves
Bonnefoy |
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Une Galerie ►
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La
Beauté du monde La Littérature et les
arts
Quarto 2016 |
Éditions
Les Belles Lettres
(juin 2017)
► Notre page |
Bibliothèque
des
Lettres modernes / critique (2017)
Classiques Garnier |
2016
:
L'Écharpe Rouge
► |
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NU(e) Une Revue
Des Voix, La poésie
Une esth/étique de
la rencontre Colloque
19 - 20 - 21 octobre 2017 Université Paul-Valéry
- Montpellier Maison
de
la Poésie Jean Joubert Salle
Guillaume-de-Nogaret
Exposition à la
Bibliothèque Universitaire Saint-Charles 19 octobre - 8 décembre
2017 |
Parmi les
participants
Béatrice Bonhomme
Hervé Bosio
Jean-Claude Pinson
Christian Doumet
James Sacré
Régis Lefort
Pierre Caisergues
Marie Etienne
Claude Ber
Tristan Hordé
Michael Bishop
Arnaud Villani
|
Aude Préta-de
Beaufort
Matthieu Grosztola
Laure Michel
Eric Dazzan
André Velter
Serge Bourjea
Marie Jaqueviel-Bourjea
Jean-Paul Michel
Sophie Nauleau
Exposition Ernest
Pignon-Ernest
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Actes
du Colloque de Berne
:
Écrire
en
Suisse pendant la Grande Guerre
Revue
Loxias
(Septembre 2017)
Sur la participation de Pierre Jean Jouve au mouvement
pacifiste en Suisse pendant la Première Guerre mondiale et
ses relations avec Romain Rolland
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Jérémie Berton
La
Musique et la forme dans l'oeuvre
poétique de Pierre Jean
Jouve Lettres
Modernes
Minard
Classiques Garnier
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Cet ouvrage
invite le lecteur à l’écoute d’une
œuvre traversée par le dialogue
continu de la poésie et
de la musique, à travers l’étude
serrée d’un rythme, d’une prosodie, et
d’une pensée
des formes uniques dans l’espace
littéraire moderne.
►Notre
page
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Les Stigmates
de Lisbé
Une
fiction
détective dont Pierre Jean Jouve est le héros
par Jean-Paul
Louis-Lambert Éditions
Les
Belles Lettres
Collection
«
Les Belles Lettres/essais » (2017) |
« Les amours de
Pierre Jean Jouve condensées et électrisées dans cet
essai littéraire qui évoque la quête biographique moins
comme une science historique que comme une fiction
poétique. » (L’Éditeur
►)
►
Une page
de
présentation des Stigmates de Lisbé
►
Lectures par
:
- Béatrice
Bonhomme ( Poezibao, 30 octobre 2017)
- Florence
Trocmé (Poezibao/Le Flotoir, septembre 2017)
- Nicolas
Weill (Le Monde, 11 août 2017)
- Francis
Matthys
(La Libre Belgique, 19 juin 2017 )
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Jean
Starobinki
La Beauté du monde
La Littérature et les
arts
Les lecteurs de Pierre Jean Jouve attendaient avec passion
la parution d'un ouvrage que le grand critique Jean
Starobinski — ce grand
critique est en réalité un des écrivains les plus
lumineux de la seconde moitié du XXe siècle —
devait consacrer à Jouve en rééditant les textes critiques
qu'il a publiés sur Jouve depuis 1942. En fait, cet
ouvrage paraît au coeur d'un livre magnifique, puisque le
volume de la collection Quarto de 1344 (grandes) pages
contient un ensemble de 125 pages rééditant sept de ses
plus importantes études, dont une liste a été publiée ici par
Stéphanie Cudré-Mauroux. L'ouvrage contient également des
études collectives où Jouve est présent, comme celle qui
est consacrée à Mahler chez P. J. Jouve et Y. Bonnefoy.
J.-P L.-L.
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« Lorsque Yves Bonnefoy
retrouve par hasard un poème d’une centaine de vers libres
jamais publié intitulé « L’écharpe rouge », et qui aurait
été une « idée de récit », le voilà devant un mystère :
quelle était donc ce récit jamais advenu ? Dans le poème
sont évoqués des noms de lieux, des événements : mais à
quoi faisaient-ils référence ? » ...
►Suite
sur
le Site de l'éditeur.
Daté de « Mars 2016 », le chapitre intitulé « Pierre Jean
Jouve » est certainement l'un des tout derniers textes
écrits par Yves Bonnefoy. Ses premières lignes : « Je
relis sur épreuves L'Écharpe rouge et
remarque qu'en cette remémoration de ma venue en poésie je
n'ai pas évoqué une œuvre qui y a pourtant tenu un grand
rôle. Alors qu'à travers les années je n'avais cessé de
reconnaître et de dire son importance pour moi. »
Le poète explique alors que le projet à l'origine
du présent livre résulte d'un travail de réflexion sur sa
« relation avec [ses] parents », et que « c'est
d'une autre façon que Jouve a compté pour moi. » Yves
Bonnefoy rappelle l'émotion qui l'a saisi quand il a
commencé à lire les poèmes de Jouve, sur lesquels il était
tombé par hasard « un jour de mes dix-neux ans », dans une
librairie de Poitiers.Yves Bonnefoy avait « découvert
l'entreprise surréaliste » un ou deux ans auparavant, mais
malgré la séduction de la « prose si oratoire [de Breton]
— ses poèmes sont aussi des discours » , « je n'en étais
pas moins resté instinctivement épris de l'emploi rythmé
des mots ». Aussi, précise Yves Bonnefoy, « je n'en
restais pas moins un lecteur des poèmes de Valéry, mais
non sans commencer d'éprouver à leur égard une gêne dont
je pris pleinement conscience quand je lus Matière
céleste. »
« J'avais été fasciné, empiégé, par « Le cimetière
marin », par « ce toit tranquille où marchent des
colombes ». Et d'un coup :
Incomparable terre verte
douce et funèbre
De colline avec châteaux et ombres,
quel autre rapport aux choses, aux situations et aux
appels de la vie, quelle délivrance ! »
(Note de J.-P L.-L.)
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