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Actualités
de Pierre
Jean Jouve
2019 |
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Prix Vénus Khoury-Ghata Maison de la
Poésie
26 juin 2019
► sur le
site actualitte |
Prix Vénus Khoury-Ghata 2019
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Dans un
contexte où les prix de
poésie sont souvent remis à des hommes et où le paysage poétique
français est largement masculin, laissant dans l’ombre des femmes
poètes de talent, Vénus Khoury-Ghata
(Goncourt de la Poésie 2011) a créé en 2014 un prix de poésie au féminin.
Le jury composé de Vénus Khoury-Ghata, Marie Huot, Claude Ber, Pierre
Brunel, Ritta Baddoura, Cécile Oumhani & Caroline Boidé s’est
réuni le 4 juin. Après délibération, cinq prix ont été décernés :
Prix Vénus Khoury-Ghata : Dialogue avec l'anonyme de Béatrice Bonhomme, illustré par Claire Cuenot, éditions Collodion
Prix de la Poésie illustrée : Instantanés d'une rive à l'autre
de Muriel Augry, avec les peintures calligraphiques d'Abdallah Akar (éditions Virgule)
Prix Découverte : La grande papillon de Delfine Guy, avec les calligraphies
d'Abdallah Akar (éditions Al
Manar)
Prix de la Poésie étrangère : Tresse d'ail de Marilyn Hacker, traduit par
Gabrielle Althen, Jacques Demarq, Jeanne Migrenne, Emmanuel Moses et
Cécile Oumhani (éditions Apic)
Prix Coup de cœur : L'exil n'a pas d'ombre de Jeanne Benameur (éditions Bruno
Doucey)
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▲Table ronde
(de gauche à droite) : Marylin
Hacker, Cécile Oumhani, Vénus
Khoury-Ghata, Caroline Boidé, Pierre Brunel, Ritta Baddoura, Béatrice
Bonhomme, Delphine Guy, Muriel Augry, Abdallah Akar |
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Mises en ligne
récentes
Portrait
d'amis de Pierre Jean Jouve
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Parution du Dictionnaire
des mots parfaits (dirigé par Belinda Cannone & Christian Doumet)
avec la contribution de plus de 50 auteurs, dont Jean-Marie Blas
de
Roblès, Geneviève Brisac, Jean-Philippe Domecq, Pierrette Fleutiaux,
Philippe Garnier, Jacques Jouet, Pierre Jourde, Jean-Pierre Martin,
Philippe Renonçay, Julie Wolkenstein, etc.
Parmi de stimulantes
contributions, à remarquer le beau texte d'Alban Lefranc, « NU.E » dont nous
reproduisons un extrait :
« Paulina
était nue. Etre nue c'est être absolue enfin. »
Voici
comment Pierre Jean Jouve parle de Paulina, dans Paulina 1880, accolant
ainsi définitivement dans la mémoire "nu" et "absolu". Paulina cherche
Dieu dans le roman, qui est plutôt un poème d'ailleurs. Dieu est son
affaire, son obstacle, sa raison d'être, sa sève, mais voilà qu'elle le
trouve presque, ou le dit, par le simple fait de sa nudité. C'est une
interprétation plausible, je n'ai pas relu le livre. Elle est souvent
très empêchée, Paulina, mais aussi très présente, et Jouve dit surtout
sa présence souveraine. C'est de sa puissance dont je me souviens [...]
Dans mon souvenir : Paulina est nue, et elle triomphe.
Il faudrait donc qu'à l'entrée de ce mot parfait, NU, on renvoie à
ABSOLU, et vice versa. »
►
Lien
vers les éditions Thierry Marchaisse
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Hommage
In
Memoriam Jean
Starobinski
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Jean Starobinski
1920-2019
#JeMeSouviens
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#JeanStarobinski
1920-2019
◄ 1966 : Ironie et Mélancolie
(revue Critique)
▲ 2012 : L'Encre de la Mélancolie
(Seuil)
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#JeanStarobinski
1920-2019
◄ 1987 : Œuvre I & II de
#PierreJeanJouve au Mercure de France
▲ 2016 : La #Beauté du #Monde
(1350 pages dont 125 sur #Jouve) en Quarto |
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Colloque
Arras 2019 ►
L'Atelier de Pierre Jean Jouve
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Pierre
Jean Jouve : dans l'atelier de l'écrivain
Colloque d'Arras — 21, 22 et 23
mars 2019
Université
d’Artois
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"Dans l'Atelier de
l'Écrivain"
Pierre
Jean Jouve est du nombre des écrivains qui attirent autant qu'ils
intriguent. Son œuvre, foisonnante et variée, témoigne d'un cheminement
artistique qui ne cesse de remettre en cause l'homme, le romancier, le
poète et le mystique (mais aussi critique, musicologue et dramaturge).
Elle permet à nous, lecteurs, de plonger dans l'intimité d'une création
qui se veut avant tout personnelle et spirituelle. Il s'agit d'une
œuvre en recherche perpétuelle (de soi et de l’autre, du langage
poétique ou de fiction, de la relation à l'art, mais aussi au divin).
Sans doute, est-ce pour cette raison qu'elle suscite, aujourd'hui
encore, l'intérêt d'un grand nombre de lecteurs et de chercheurs, mais
également d'écrivains. Inspirée et inspirante, l'écriture jouvienne est
sans cesse en renouvellement.
Le colloque qui se tiendra à Arras les 21, 22 et 23 mars 2019 se
propose d'interroger les différents éléments qui ont gravité et/ou
gravitent encore autour de cet auteur du XXème. |
Intitulée
"Dans l'Atelier de l'Ecrivain", cette manifestation tend à observer les
thèmes, les êtres, les lieux qui ont engendré l'écriture, mais
également les impacts de cette écriture sur les artistes d'aujourd'hui,
qu'ils soient romanciers, poètes ou plasticiens.
Il s'agira de questionner l'intériorité d'un être et de sa création.
Ainsi se rassembleront des universitaires, des écrivains, des
essayistes, des poètes, des artistes. Seront présents 25 communicants,
d'univers et d'horizons variés qui témoigneront, par leurs études comme
par leur présence, de l'importance d'un écrivain qui fédère d'abord
avant de porter à discussion.
En marge du colloque auront lieu des lectures publiques par des poètes
d'aujourd'hui (Jacques Darras, Béatrice Bonhomme, François Lallier et
Philippe Raymond-Thimonga), auxquels s'associeront les étudiants de
l'Université d'Artois. Une exposition des œuvres de Serge Popoff
permettra également de constater l'influence de Pierre Jean Jouve sur
la créativité d'un artiste plasticien.
Dorothée Catoen-Cooche
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Colloque
organisé par Dorothée Catoen-Cooche, Béatrice Bonhomme, Myriam
Watthee-Delmotte |
PROGRAMME
Jeudi
21 mars
8h45 : Accueil
des participants
9h00 : Introduction
par Christian Morzewski et Dorothée Catoen-Cooche
09h15 : Lecture
par Jacques Darras (en collaboration avec des étudiants de
l’Université d’Artois)
1ère
partie : Jouve et ses « alliés substantiels »
Président
de séance :
Jean-Yves Masson
10h15 : Anis
Nouaïri (Université de Tunis) :
« Dans l’atelier du faussaire : le Baudelaire jouvien »
10h45 : Jacques
Darras (poète, essayiste) :
« Du Jouve whitmanien au Jouve symboliste »
11h15 : Pause
11h30 : Béatrice
Bonhomme (Université de Nice Sophia Antipolis) :
« Pierre Jean Jouve au miroir de Victor Segalen »
12h00 : Marie
Etienne (écrivain) : « La Dame blanche »
2ème partie : Dans
l’intériorité d’un être et d’une écriture
Président
de séance :
Jean-Paul Louis-Lambert
14h00 : Marie
Joqueviel-Bourjea (Université Paul-Valéry Montpellier 3) :
« “… on descend
[…] vers l’atelier où cristallise l’écriture…” Lieux
de l’atelier
chez Pierre Jean Jouve »
14h30 : Machteld
Castelein (KU Leuven. Campus Brussel) :
« Matériaux de construction dans Histoires
sanglantes »
15h00 : Eric
Dazzan (Université de Bordeaux) :
« La figure du père dans l’œuvre poétique de Pierre Jean
Jouve »
15h30 : Pause
15h45 : Philippe
Raymond-Thimonga (romancier,
poète) : « Dieu
dans l’atelier de Pierre Jean Jouve »
16h15 : Benoit
Conort (Université
Rennes II) :
« La Chine de Jouve »
17h00 : Fin
de la première journée
A
partir de 17h30 : Lectures
par François Lallier et les étudiants de l’Université d’Artois
(salle K.0.08 - Bâtiment des Arts).
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Vendredi 22 mars
3ème partie : Les
rencontres d’hier et d’aujourd’hui …
Président
de séance :
Guillaume Fau (BNF)
9h30 : Marie-Antoinette
Bissay (Université de Pau et des pays de l’Adour) :
« Pierre Jean Jouve et Jacques Roubaud, dans l’atelier d’une
surprenante rencontre octogonale »
10h00 : Aaron
Prevots (Southwestern University. Etats-Unis) :
« Pierre Jean Jouve et Bernard Vargaftig : tremblement et
nudité du dire »
10h30 : Laura
Mainguy (Université
Rennes II) :
« Giorgio Caproni, lecteur de Pierre Jean Jouve »
11h00 :
Pause
11h15
: Françoise
Salvan-Renucci (Aix-Marseille
Université/ Université Côte d’Azur) :
« “Un sentiment mélancolique de paradis perdu” :
présence de Pierre Jean Jouve dans le discours poétique des
chansons de H.F. Thiéfaine »
11h45 : Pierre-Marie
Deparis (président fondateur des Amis de Henri Le Fauconnier) : « Deux
portraits de Pierre Jean Jouve par son ami Henri Le Fauconnier »
4ème partie :
L’homme et
l’art
Présidente
de séance : Béatrice
Bonhomme
14h00 : Présentation
de l’exposition Pierre Jean Jouve à la BU, dans le cadre d’une
exposition sur l’auteur. Serge
Popoff (artiste)
: « L’écoute, entendre et s’entendre »
15h00 : Tess
Grousson (Université Paris VIII) :
« Jouve horticulteur : la main, la palme et les fausses
fleurs
“de l’art” »
15h30 : Myriam
Watthee-Delmotte (Université Catholique de Louvain) :
« Jouve, artisan de l’impossible »
16h00 : Pause
16h15 : François
Lallier (poète, critique) :
« Isis et la musique »
16h45 : Katherine
Rondou (Université
libre de Bruxelles / Université de Mons)
: « Les représentations de sainte Marie-Madeleine dans l’œuvre
de Pierre Jean Jouve »
17h30 : Fin
de la deuxième journée
A
partir de 17h45 : Lectures
par Béatrice Bonhomme et Philippe Raymond-Thimonga
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Samedi 23 mars
5ème partie : En
périphérie des Œuvres
Présidente
de séance : Myriam Watthee-Delmotte
09h00 :
Jérémie
Berton (docteur
ès lettres)
: « Peut-on parler d’un théâtre de Pierre Jean Jouve ? »
09h30 : Dorothée
Catoen-Cooche (Université
d’Artois) :
« Une rencontre improbable : Jouve et le théâtre »
10h00 : Pause
10h15:
Tristan
Hordé (lexicographe, critique littéraire) :
«En
Miroir :
notes sur la poésie »
10h45 : Jean-Paul
Louis-Lambert (essayiste,
webmestre du site pierrejeanjouve.org)
: « Les Rencontres dans les carrefours avec Nadja, Claire, Lisbé et
Yanick – Une Fiction détective dont Pierre Jean Jouve et André
Breton sont les héros »
11h15 : Géraldine
Lombard (docteur ès lettres] :
« Les lieux de Pierre Jean Jouve : de l’autobiographie à
la fiction »
12h00
: Conclusion
et clôture du colloque par Béatrice Bonhomme, Myriam
Watthee-Delmotte et Dorothée Catoen-Cooche
12h30 :
Fin du colloque
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Actualités
éditoriales
►
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Actualités éditoriales
2016-2019 |
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Pierre Beuchot Aventure
de Catherine C film
(1990)
d'après Hécate de
Pierre Jean Jouve
(1928) avec
Fanny Ardant et
Hannah Schygulla
DVD -
L.C.J. Editions |
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Jean
Starobinki ▼ |
Jean-Paul
Louis-Lambert
Les
Stigmates de Lisbé
Une fiction détective dont Pierre Jean
Jouve est le héros
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Jérémie
Berton
La Musique et la forme dans l'oeuvre poétique de Pierre Jean Jouve
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Hommage
à Yves Bonnefoy |
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Une Galerie ►
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La Beauté du monde
La Littérature et les arts
Quarto 2016 |
Éditions Les
Belles Lettres
(juin 2017)
► Notre page |
Bibliothèque
des Lettres modernes / critique (2017)
Classiques Garnier |
2016
: L'Écharpe Rouge ► |
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NU(e) Une Revue Des Voix, La poésie Une esth/étique de
la rencontre Colloque 19 - 20 - 21 octobre 2017 Université
Paul-Valéry - Montpellier Maison
de la Poésie
Jean Joubert Salle
Guillaume-de-Nogaret
Exposition à la
Bibliothèque Universitaire Saint-Charles 19 octobre - 8
décembre 2017 |
Parmi les participants
Béatrice Bonhomme
Hervé Bosio
Jean-Claude Pinson
Christian Doumet
James Sacré
Régis Lefort
Pierre Caisergues
Marie Etienne
Claude Ber
Tristan Hordé
Michael Bishop
Arnaud Villani
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Aude Préta-de Beaufort
Matthieu Grosztola
Laure Michel
Eric Dazzan
André Velter
Serge Bourjea
Marie Jaqueviel-Bourjea
Jean-Paul Michel
Sophie Nauleau
Exposition Ernest
Pignon-Ernest
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Actes du Colloque
de Berne :
Écrire
en Suisse pendant la Grande Guerre
Revue
Loxias (Septembre 2017)
Sur la participation de Pierre Jean Jouve au mouvement pacifiste en
Suisse pendant la Première Guerre mondiale et ses relations avec Romain
Rolland
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Jérémie
Berton
La Musique et la forme dans l'oeuvre poétique de Pierre Jean Jouve Lettres
Modernes Minard
Classiques Garnier
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Cet ouvrage invite le lecteur à
l’écoute d’une œuvre traversée par le dialogue
continu de la poésie et de la musique,
à travers l’étude serrée d’un rythme, d’une prosodie,
et d’une pensée des formes uniques
dans l’espace littéraire moderne.
►Notre page
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Les Stigmates
de Lisbé
Une
fiction détective dont Pierre Jean Jouve est le
héros
par Jean-Paul
Louis-Lambert Éditions
Les Belles Lettres
Collection
« Les Belles Lettres/essais » (2017) |
« Les amours
de Pierre Jean Jouve condensées et électrisées dans cet
essai littéraire qui évoque la quête biographique moins comme une
science historique que comme une fiction poétique. » (L’Éditeur
►)
► Une page
de présentation des Stigmates de Lisbé
►
Lectures par :
- Béatrice Bonhomme ( Poezibao, 30
octobre 2017)
- Florence Trocmé (Poezibao/Le
Flotoir, septembre 2017)
- Nicolas Weill (Le Monde, 11 août
2017)
- Francis Matthys (La Libre Belgique, 19 juin 2017
)
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Jean
Starobinki
La Beauté du monde
La Littérature et les arts
Les lecteurs de Pierre Jean Jouve attendaient avec passion la parution
d'un ouvrage que le grand critique Jean Starobinski — ce grand critique est en réalité un des
écrivains les plus lumineux de la seconde moitié du XXe siècle
— devait consacrer à Jouve en rééditant les textes critiques qu'il a
publiés sur Jouve depuis 1942. En fait, cet ouvrage paraît au coeur
d'un livre magnifique, puisque le volume de la collection Quarto de
1344 (grandes) pages contient un ensemble de 125 pages rééditant sept
de ses plus importantes études, dont une liste a été publiée ici
par Stéphanie Cudré-Mauroux. L'ouvrage contient également des études
collectives où Jouve est présent, comme celle qui est consacrée à
Mahler chez P. J. Jouve et Y. Bonnefoy.
J.-P L.-L.
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« Lorsque Yves Bonnefoy
retrouve par hasard un poème d’une centaine de vers libres jamais
publié intitulé « L’écharpe rouge », et qui aurait été une « idée de
récit », le voilà devant un mystère : quelle était donc ce récit jamais
advenu ? Dans le poème sont évoqués des noms de lieux, des événements :
mais à quoi faisaient-ils référence ? » ...
►Suite
sur le Site de l'éditeur.
Daté
de « Mars 2016 », le chapitre intitulé « Pierre Jean Jouve » est
certainement l'un des tout derniers textes écrits par Yves Bonnefoy.
Ses premières lignes : « Je relis sur épreuves L'Écharpe
rouge
et remarque qu'en cette remémoration de ma venue en poésie je n'ai pas
évoqué une œuvre qui y a pourtant tenu un grand rôle. Alors qu'à
travers les années je n'avais cessé de reconnaître et de dire son
importance pour moi. »
Le
poète explique alors que le projet à l'origine du présent livre
résulte d'un travail de réflexion sur sa « relation avec [ses]
parents », et que « c'est d'une autre façon que Jouve a compté
pour moi. » Yves
Bonnefoy rappelle l'émotion qui l'a saisi quand il a commencé à lire
les poèmes de Jouve, sur lesquels il était tombé par hasard « un jour
de mes dix-neux ans », dans une librairie de Poitiers.Yves Bonnefoy
avait « découvert l'entreprise surréaliste » un ou deux ans auparavant,
mais malgré la séduction de la « prose si oratoire [de Breton] — ses
poèmes sont aussi des discours »
, « je n'en étais pas moins resté instinctivement épris de l'emploi
rythmé des mots ». Aussi, précise Yves Bonnefoy, « je n'en restais pas
moins un lecteur des poèmes de Valéry, mais non sans commencer
d'éprouver à leur égard une gêne dont je pris pleinement conscience
quand je lus Matière céleste.
»
« J'avais été fasciné, empiégé, par « Le cimetière
marin », par « ce toit tranquille où marchent des colombes ». Et d'un
coup :
Incomparable terre verte
douce et funèbre
De colline avec châteaux et ombres,
quel autre rapport aux choses, aux situations et aux
appels de la vie, quelle délivrance ! »
(Note de J.-P L.-L.)
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Publications 2014-2016 |
Yves
Bonnefoy
L'écharpe
rouge, Mercure de France, 2016 ► |
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Jean Starobinski ► La Beauté du monde
La Littérature et les arts Quarto
2016 |
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Cahier
Pierre Jean Jouve N° 3 ◄ Vivre
et écrire l'entre-deux
Éditions
Calliopées 2015 |
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La Revue des
lettres modernes, 2016 ◄
Pierre Jean Jouve 9
Jouve
baroque Jouve
et Donnadieu, documents inédits
Sous la direction de Christiane
Blot-Labarrère et Muriel Pic
►
Notre page
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Pierre
Jean Jouve
La modernité et ses possibles ►
(Classiques Garnier, 2014) |
Laure Himy-Piéri
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Dorothée Catoen-Cooche
Pïerre Jean Jouve Transtextualité biblique
et religion dans l'œuvre romanesque ►
L'Harmattan, 2016 |
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Lectures d'Yves Bonnefoy
Du mouvement et de l'immobilité de Douve
(Benoît Conort, dir.) ▼ |
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Ilda Tomas
Arc-en-Ciel
— Études sur divers poètes ▼
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Jacques Roubaud ▲
Je
suis un crabe ponctuel
Anthologie personnelle
1967-2014 |
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▲ Georges-Emmanuel Clancier
Le
Temps d'apprendre à vivre —
Mémoires 1935-1947
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Jacques Darras
|
◄« Jouve
après Jouve », in La Transfiguration
d'Anvers (Arfuyen, 2015)
après
Je sors
enfin du Bois de la Gruerie ► |
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Pierre
Jean Jouve aux ALS
►S
(Archives littéraires
suisses)
Revue Quarto,
N° 38 - 2014 |
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Manifestations,
rencontres, publications, ... nos messages
- Notre message
de juin 2017, mots-clef
: Jean-Paul Louis-Lambert : Les Stigmates de Lisbé / Jean Starobinski :
La Beauté du monde — La littérature et les arts / Yves Bonnefoy :
L'écharpe rouge / Cahiers Pierre Jean Jouve N° 3 — Vivre et écrire
l'entre-deux (dir. Dorothée Catoen-Cooche) / Pierre Jean Jouve 9, La
Revue des lettres modernes — Jouve baroque — Jouve et
Donnadieu, documents inédits (dir. Christiane Blot-Labarrère et Muriel
Pic) / Jouve et les écrivains / Jacques Roubaud : Je suis un
crabe ponctuel, Anthologie personnelle / Georges-Emmanuel
Clancier : Le Temps d'apprendre à vivre — Mémoires 1935 - 1947 /
Jacques Darras (La Transfiguration d'Anvers) / Dorothée
Catoen-Cooche : Transtextualités bibliques ... / Littérature /
Revue NU(e) (Pierre Caizergues, poésie roumaine, Jean-Claude Pinson,
Philippe Beck, Christian Doumet) / Belinda Cannone & Christian
Doumet (dir.) : Dictionnaire des mots manquants / Jean-Philippe Domecq
: Qu'est-ce que la Métaphysique Fiction ? & Deuxième chambre du
monde / Béatrice Bonhomme, Idoli Castro & Evelyne Lloze (dir.) :
Dire le réel aujourd'hui en poésie / Pseudonymie (David Martens dir.,
Myriam Watthee-Delmotte) / Publications des Éditions La Coopérative
(Mireille Gansel, Jean-Yves Masson, Germont, Paul Valéry) / Sur La
Toile / Poezibao / Galerie Alain Paire / Sitaudis / En attendant Nadeau
(Perec) / Maison de la poésie (Pierre Bergounioux, Jean-Paul Michel,
Jean-Baptiste Para) / Derniers Textes mis en ligne ►
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« Jouve après Jouve », in La Tansfiguration
d'Anvers ►
(Arfuyen, 2015)
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Laure
Himy-Piéri
Pierre Jean Jouve - La modernité et ses possibles
Classiques Garnier
décembre 2014 |
Christian
Prigent
La
Langue et ses
monstres
Avec de nombreux textes inédits, dont un chapitre
sur "l’érotisme à la fois
savant et énergumène de Pierre Jean Jouve"
P.O.L.
|
Régis Lefort
Étude sur la poésie contemporaine. Des
affleurements du réel à une philosophie du vivre
Paris,
Classiques Garnier
► Voir le site Fabula
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Yves Bonnefoy, L'Écharpe
rouge,
Mercure de France, 2016
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« Lorsque Yves Bonnefoy
retrouve par hasard un poème d’une centaine de vers libres jamais
publié intitulé « L’écharpe rouge », et qui aurait été une « idée de
récit », le voilà devant un mystère : quelle était donc ce récit jamais
advenu ? Dans le poème sont évoqués des noms de lieux, des événements :
mais à quoi faisaient-ils référence ? » ...
►Suite
sur le Site de l'éditeur.
Daté
de « Mars 2016 », le chapitre intitulé « Pierre Jean Jouve » est
certainement l'un des tout derniers textes écrits par Yves Bonnefoy.
Ses premières lignes : « Je relis sur épreuves L'Écharpe
rouge
et remarque qu'en cette remémoration de ma venue en poésie je n'ai pas
évoqué une œuvre qui y a pourtant tenu un grand rôle. Alors qu'à
travers les années je n'avais cessé de reconnaître et de dire son
importance pour moi. »
Le
poète explique alors que le projet à l'origine du présent livre
résulte d'un travail de réflexion sur sa « relation avec [ses]
parents », et que « c'est d'une autre façon que Jouve a compté
pour moi. » Yves
Bonnefoy rappelle l'émotion qui l'a saisi quand il a commencé à lire
les poèmes de Jouve, sur lesquels il était tombé par hasard « un jour
de mes dix-neux ans », dans une librairie de Poitiers.Yves Bonnefoy
avait « découvert l'entreprise surréaliste » un ou deux ans auparavant,
mais malgré la séduction de la « prose si oratoire [de Breton] — ses
poèmes sont aussi des discours »
, « je n'en étais pas moins resté instinctivement épris de l'emploi
rythmé des mots ». Aussi, précise Yves Bonnefoy, « je n'en restais pas
moins un lecteur des poèmes de Valéry, mais non sans commencer
d'éprouver à leur égard une gêne dont je pris pleinement conscience
quand je lus Matière céleste.
»
« J'avais été fasciné,
empiégé, par « Le cimetière marin », par « ce toit tranquille où
marchent des colombes ». Et d'un coup :
Incomparable terre verte
douce et funèbre
De colline avec châteaux et ombres,
quel autre rapport aux
choses, aux situations et aux appels de la vie, quelle délivrance ! »
(Note de J.-P L.-L.)
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Jacques Roubaud
Je
suis un crabe ponctuel, Anthologie personnelle, 1967-2014, coll. Poésie Gallimard, 2016.
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Dans
cette Anthologie personnelle,
Jacques Roubaud reprend de larges extraits de son récent recueil, Octogone (2014, Gallimard), en particulier
ses "Hommages"
à Vitez, Jean Tardieu, Edoardo Sanguinetti, Roman Opalka et à Pierre
Jean Jouve :
"La vie est admirable
La Vie est admirable
Elle est vaine"
Hommage
à Pierre Jean Jouve
Crois tu qu'il n'a pas bougé, là, ce
soleil
Celui qui brillait quand tu avais dix
ans, sa jeunesse […]
►Lien
avec l'éditeur.
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Georges-Emmanuel Clancier
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Quelques mots
sur un livre très vivant qui raconte tant de choses. Georges-Emmanuel
Clancier nous livre (enfin !) le quatrième tome de ses mémoires, celles
qui couvrent les années de guerre pendant laquelle GEC, qui vit à
Limoges, est un membre important et actif de la "Résistance
intellectuelle" contre l'occupant nazi et le régime de Pétain. Une date
symbolique marquante : pendant l'été 40 paraît à Alger le numéro 10 de
la revue Fontaine où Max-Pol
Fouchet publie un texte qui a enthousiasmé le jeune poète : "Nous ne
sommes pas vaincus" :
« Sous l'éloge de la permanente
grandeur spirituelle de la France envahie, la condamnation implicite,
implacable des occupants nazis et de ceux qui, chez nous, prônaient la
collaboration avec eux ».
Un poème en
prose de GEC figurait dans ce numéro-manifeste, et,
comme Pierre Emmanuel et Pierre Jean Jouve, il envoya une lettre
de soutien à Max-Pol Fouchet. Dès le numéro 12 (janvier 1941),
GEC et Pierre Emmanuel appartiennent au comité de rédaction
de Fontaine, et Jouve y publie "Nuit des saints". En février
1942, c'est Raymond Queneau qui contacte GEC : sa femme et son
fils sont installés à proximité, à Saint-Léonard-de-Noblat où le
peintre Elie
Lascaux avait accueilli (pour les cacher) Daniel-Henry Kahnweiler et
ses proches. Puis il y eut la rencontre des poètes et des
éditeurs de revues à Lourmarin (septembre 1941), dont Pierre
Seghers et Loys Masson. C'est dans une ambiance pleine de menaces (car
les collaborationnistes adorent dénoncer les esprits libres dans leurs
organes de presse, et un bureau de la Kommandantur est venu s'installer
dans un
appartement voisin) que GEC devint l'intermédiaire entre les écrivains
vivant en France et M.-P. Fouchet à Alger — Georges Blin qui résidait à
Tangers servait de boîte aux lettres. C'est ainsi que Fontaine put
publier Queneau ou Éluard. Une grande partie de la vie de
Georges-Emmanuel Clancier appartient à l'Histoire.
J.-P. L.-L.
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Site
Pierre Jean Jouve
Sous la
Responsabilité
de Béatrice Bonhomme et Jean-Paul Louis-Lambert
Dernière
mise à jour : 20 mai 2021
Première mise en ligne : 20 février 2019
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